Sharing economy : « Fini la propriété, et vive l’usage ! »
A bas l’individualisme moderne, place à un nouveau modèle social, un mode de consommation alternatif : l’économie du partage. A présent, on utilise à plusieurs au lieu de posséder seul : tout se prête, s’échange, se loue. Ce modèle C2C est devenu en peu de temps une véritable menace pour notre économie traditionnelle, représentant un puissant développement malgré une activité qui reste souterraine et difficilement mesurable car se sont de simples échanges entre ménages.
Share economy
Prenez la crise environnante depuis 2008, mélangez-la à Internet, saupoudrez le tout de l’émergence de communautés sur la toile et vous obtiendrez ce nouveau phénomène qui tente d’échapper aux circuits marchands traditionnels. En effet, les produits n’intéressent plus vraiment les consommateurs, ces derniers favorisent leurs usages. Une étude de d’Altimeter Group montre que cette économie participative s’apprête à changer totalement notre économie, et plus encore, le monde. En effet, 2 milliards de dollars de financement en capital-risque auraient été confiés précieusement à un échantillon de 200 start-up depuis leur création pour approfondir au mieux ce concept fructueux pourtant si jeune, prouvant à quel point l’avenir y semble paisible.
C’est prouvé : dans un contexte de crise, le consommateur prudent préfère une location temporaire à un achat coûteux et définitif. Il s’agit ici de répondre à une demande qui veut mieux consommer, en créant des activités basées sur le partage qui ont du sens, générant des gagne-pain extraprofessionnels grâce au 2.0, tout en développant par la même occasion des échanges plus directs, plus horizontaux.
Les rois du partage
Qui n’a jamais fait un tour sur BlablaCar, Airbnb, Drivy ou Uber ? Ces différents sites sont devenus en quelques mois de véritables références, rivalisant même avec les plus grands. Leaders du moment, leur succès est indéniable grâce à une confiance cultivée dans le temps par les deux parties : sans elle, rien de tout ça n’aurait été possible : il n’est pas anodin de confier sa voiture ou sa chambre à un parfait inconnu. Ces start-up l’ont rendu possible mais cela leur a valu aussi bon nombre d’ennemis.
Que ce soient les hôtels et maisons d’hôtes voyant d’un très mauvais œil le nouvel arrivé Airbnb qui fait louer des chambres chez l’habitant à des prix attractifs, les taxis se lamentant du succès d’Uber qui transforme de simples particuliers en chauffeurs le temps d’un trajet, mais aussi Drivy s’attirant les foudres des anciens Avis et Hertz. Ces derniers ont demandé au ministère de légiférer pour « limiter » l’expansion de ces sites e-commerce sur le marché des professionnels de longue date, et ont aussi signalé le fait que ces sites échappent à l’impôt grâce à une législation 2.0 peu développée dans le droit français. Face à ces vives réactions, le ministère aurait promis d’agir, mais n’est-ce pas appréhender le système de demain ?
L’avenir à plusieurs
Les conséquences sont nombreuses pour notre société : tous les secteurs concernés vont devoir se réinventer, développer une valeur sur le long terme face à une communauté ayant partagé, échangé. Les communautés domineront largement dans ce type d’économie, et donc leur jugement pèsera lourd. Aussi, la prise en compte des différentes communautés ne sera que grandissante pour le crowdsourcing. Elles contribueront pleinement à l’amélioration des produits et services.
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