Marketing entrant : quand persuasion rime avec permission
Pour Gabriel Dabi-Schwebel, le marketing entrant, c’est comme jouer à Jeopardy : deviner la question que le client se pose et y répondre. (SIPA) Holligan, co-fondateur de la plateforme Hubspot, l’« inbound marketing » ou marketing entrant répond à ce nouveau paradigme. Il s’inscrit à l’opposé du marketing traditionnel, dit « outbound marketing », qui cherche à s’imposer aux prospects par des techniques qu’ils perçoivent comme excessives et agressives. L’idée est de faire venir à soi les clients au lieu d’aller les chercher. L’inbound marketing personnalisé et non intrusif les rassure et sécurise leurs choix depuis le premier contact jusqu’à l’acte d’achat.
Selon une enquête menée par Vocus Cision, 48% des professionnels du marketing utilisent aujourd’hui les techniques de l’inbound marketing. L’une des principales est la création de contenus de qualité. L’idée étant que l’entreprise apporte à ses cibles les informations dont elles ont besoin pour faire le bon choix. « C’est un peu comme si on jouait à Jeopardy.
Il faut deviner la question que la personne se pose et y répondre », remarque Gabriel Dabi- Schwebel, fondateur de l’agence 1min30. En plus de cet aspect informatif, l’inbound marketing se caractérise par un échange multidirectionnel, une approche reposant sur l’influence et l’engagement du prospect notamment via les réseaux sociaux où le contenu est propagé. Mais aussi par son faible coût comparé au marketing traditionnel. auquel il pourrait prétendre, multiplié par deux, pour tenir compte de sa prise de risque, et divisé par 2 000 soit le nombre d’heures travaillées dans une année.