Comment limiter mon impact dans la pollution numérique en tant que collaborateur ?
Le digital fait partie intégrante de notre vie de tous les jours. À la maison, au travail, en vacances, nous sommes constamment connectés (à des niveaux différents pour chaque personne). Cette activité presque constante a généré une nouvelle forme de pollution : la pollution numérique. Stockage de données, logiciels énergivores, matériaux utilisés pour la conception de nos hardwares et objets connectés, autant de problématiques qui participent aujourd’hui à l’impact du digital sur la pollution globale de notre planète. Aujourd’hui, certaines entreprises entreprennent des actions et s’essayent à des solutions pour limiter leurs impacts dans la pollution numérique. Mais que pouvons-nous faire en tant que collaborateurs pour également limiter notre impact ? Voici quelques conseils.
Qu’est-ce que la pollution numérique ?
La pollution numérique résulte de plusieurs facteurs. D’une part de la fabrication et de l’utilisation de nos appareils électroniques (ordinateurs, smartphones, objets connectés…). D’autre part de notre activité sur internet (navigation, stockage de données, envoi d’e-mails, etc.). On génère dans chaque cas une activité numérique qui nécessite de l’énergie. Cette consommation d’énergie produit pour l’ensemble de ces activités est responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. On parle de pollution numérique.
Quelques conseils pour limiter son impact sur la pollution numérique
Aujourd’hui, les consciences s’éveillent et beaucoup d’entreprises entament un changement dans leurs pratiques. Qu’il s’agisse de l’instauration de chartes pour leurs employés pour les uns ou bien la refonte des process pour les autres, certaines entreprises ont décidé d’intégrer ces dynamiques dès le début de leur transition digitale. Un pari qui paiera sur le long terme puisque les pratiques évoluent au fur et à mesure des années, personne n’est à l’abri de futures directives pour réduire la pollution numérique. Ces entreprises évitent ainsi une refonte trop coûteuse de leurs process et pratiques.
La question est de savoir maintenant ce qu’on peut faire en tant que collaborateur. Voici quelques conseils pour limiter votre impact sur la pollution numérique. Bien entendu, chaque entreprise a ses process et chacun sera plus ou moins limité dans l’application de ces conseils.
La communication
Les emails font partie intégrante du quotidien d’un collaborateur en entreprise. Mais l’utilisation de ces derniers, mis bout à bout a un un fort impact sur la pollution numérique. On estime qu’un e-mail génère à lui seul 19 g de CO2 et un e-mail stocké pendant 1 an génère 10 g de CO2. Comment faire pour limiter son utilisation lorsque ce moyen de notre communication est notre quotidien ?
- Lorsque que vous pouvez, essayez d’économiser un mail qui peut être un appel téléphonique. Mais pas seulement, les sms, chat, messageries instantanées de vos outils collaboratifs sont également moins énergivores. Utilisez-les lorsque le mail n’est pas nécessaire.
- Limitez le nombre de destinataires dans ses mails lorsque c’est possible. Si certaines personnes ne nécessitent pas vraiment d’être en copie de vos mails, retirez-les de la liste des destinataires.
- Limitez les pièces jointes si elles peuvent être accessibles autrement par votre destinataire.
- Gérez les emails entrants. Newsletter, notifications de réseaux sociaux… autant de mails entrants que vous pouvez limiter. Désabonnez-vous des newsletters que vous ne lisez pas, désactivez l’envoi des notifications de vos réseaux sociaux si vous les consultez directement via vos apps ou desktop.
- Faire le tri dans ses emails. Le stockage de mails consomme de l’énergie, si vous pouvez vous passer de certaines conversations, supprimez-les !
La navigation
La navigation sur internet a bien entendu son impact, une recherche sur internet, la lecture d’une vidéo, etc. Voici quelques conseils pour limiter votre impact sur la pollution numérique lors de votre activité sur internet :
- Évitez le multi-onglets lorsque vous pouvez. Avec la puissance des ordinateurs aujourd’hui et nos supers connexions, il n’est pas difficile pour certains de se retrouver au bout de quelques heures avec une vingtaines d’onglets ouverts. Si parfois il est nécessaire d’avoir plusieurs onglets ouverts, il est utile de faire le tri de ce qu’on utilise pas (même ouverts mais non utilisés, ils consomment beaucoup d’énergie).
- Évitez la recherche sur moteur de recherche lorsque vous connaissez l’url du site sur lequel vous souhaitez vous rendre. Cela vous économise d’une recherche et consomme donc moins d’énergie. Vous pouvez également ajouter vos sites préférés en favoris pour vous rendre directement dessus la fois suivante.
- Lorsque vous pouvez, utilisez des moteurs de recherches éco-responsables (ex Ecosia).
Le stockage
Les datacenters ont une place de plus en plus importante dans la consommation d’électricité au niveau mondial (mais également en France !). Le stockage cloud est très énergivore puisqu’il nous pousse à stocker nos données sur des serveurs très éloignés et consomment donc davantage. Le cloud est aujourd’hui très important pour avoir un accès facile aux différents documents pour tous les collaborateurs. Mais n’hésitez pas à archiver lorsque vous le pouvez des documents qui ne vous sont plus utiles. Et lorsque vous le pouvez également, stockez vos documents sur votre ordinateur ou disque dur.
Hardware et software
La construction d’appareils électroniques a forcément un gros impact dans la pollution numérique. Ils sont la plupart du temps fournis par l’entreprise et le collaborateur n’aura pas toujours son mot à dire sur le changement de ces derniers. Mais pour certaines entreprises, le BYOD (Bring Your Own Device) est souvent pratiqué, vous pouvez alors faire le choix de ne pas toujours renouveler vos ordinateurs et téléphones puisque ce sont les vôtres. En effet, privilégiez la réparation ou l’achat en occasion pour consommer mieux.
Qu’en est-il des logiciels présents sur nos ordinateurs ? Ils sont pour certains très énergivores. N’hésitez pas à faire des bilans de votre activité numérique pour évaluer l’utilisation de certains de vos logiciels et désinstaller ceux dont vous ne vous servez pas ou plus. Vous consommerez moins et allongerez la durée de vie de vos appareils puisque vous leur en demanderez moins en même temps.
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