Comment mesurer le bonheur de vos salariés ?
Pour bon nombre de chefs d’entreprises, le bonheur des salariés est une notion souvent mise de côté. Or, il s’agit d’un aspect qui mérite autant d’attention que la performance de l’entreprise pour plusieurs raisons. L’épanouissement des employés permet de prévenir d’éventuels conflits sociaux, mais aussi d’optimiser leur bien-être. Il s’agit donc d’un indicateur de performance qui occupe une place particulière au sein d’une société. Et s’il paraît difficile de le quantifier, il existe tout de même quelques indicateurs qui permettent de le mesurer.
Le bonheur au travail : comment l’évaluer ?
Évaluer ce qui semble être un sentiment conceptuel et personnel peut sembler irréaliste. D’ailleurs, parler de « bonheur au travail » paraît antinomique, mais qui n’est pas pour autant dénué de sens. Le travail est un monde dans lequel plusieurs personnes vivent la même réalité, la même routine définie par des tâches à accomplir et des objectifs à atteindre. Il s’oppose donc à la vie privée dans laquelle chaque personne vit dans des conditions distinctes. Par conséquent, en raison de cette position des travailleurs, il est possible d’évaluer leur bonheur au travail.
Mesurer le taux d’absentéisme
Le bonheur des salariés peut être déterminé par le taux d’absentéisme de l’entreprise. Quand celui-ci est élevé, cela peut être un signe révélateur. Cela peut indiquer la présence d’un mal-être au sein de la boîte. Un chef d’entreprise qui constate ce phénomène devrait revoir le management adopté et le rafraîchir. Il peut aussi se poser des questions quant à l’environnement de travail de ses employés. Le chef d’entreprise doit donc identifier la raison de ce taux élevé d’absentéisme pour ensuite trouver une solution. Car si les conditions ou l’environnement de travail sont agréables, cela est propice à un faible taux d’absence.
Mesurer le turnover ou le taux de renouvellement du personnel
Le turnover est un autre indicateur révélateur par rapport au bonheur des salariés. Il peut démontrer les conditions de vie au travail ou du climat social qui s’y trouve. Pour remarque, les travailleurs de la génération X, ou ceux qui sont nés entre les années 60 et 80, sont fidèles à leur employeur. La génération d’après, les Milleniums, ou ceux qui sont nés après les années 80, ont tendance à être plus nomades. Pour cette génération, le travail n’est pas uniquement un moyen pour gagner un salaire. Elle considère également le facteur épanouissement ou le plaisir qui accompagne les tâches à effectuer quotidiennement. Ainsi, si le taux d’abandon de poste s’avère élevé, cela peut signifier que les conditions de travail sont trop fastidieuses.
Établir un questionnaire ou un entretien individuel
Proposer un questionnaire est sans doute la méthode la plus simple pour connaître l’épanouissement de ses salariés. Le fait de demander aux travailleurs leur épanouissement dans l’exécution de leur tâche est un moyen très efficace d’identifier la source de leur insatisfaction. Le chef d’entreprise peut ensuite adopter la solution la plus appropriée pour améliorer l’épanouissement de ses collaborateurs. À part le questionnaire, effectuer un entretien individuel est également un moyen de connaître le bonheur au travail des salariés. D’ailleurs, cet entretien constitue pour eux l’opportunité d’exprimer leur avis. En conséquence, ces derniers auront l’assurance que l’établissement est attentif de leurs besoins. De plus, cette option favorise la proximité des salariés avec leur hiérarchie, ce qui est très important pour améliorer la cohésion de groupe.
Mesurer le bonheur au travail : une nécessité
Le bien-être des salariés est aujourd’hui un élément important au sein de l’entreprise. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le poste de Chief Happiness Officer est apparu dans les grandes boîtes. En sachant ce qui déplaît aux employés, l’entreprise est en mesure d’instaurer les conditions idéales pour favoriser leur épanouissement. Elle peut alors adopter un système de management qui va permettre aux collaborateurs de se sentir mieux. Ou encore, effectuer un changement matériel qui permettra aux employés de vivre dans un cadre de travail agréable.
Quand les salariés sont heureux dans leur environnement de travail, cela profite à l’entreprise. La performance de travail sera améliorée, de même que la productivité et la créativité des équipes. Les salariés seront également plus impliqués quant aux tâches qui leur sont confiées. La fidélité sera aussi accrue et la coopération entre salariés plus solide. Mais aussi, un environnement de travail moins stressant et plaisant contribue à un taux d’absentéisme faible.
Les leviers du bonheur au travail
Pour favoriser l’épanouissement professionnel, il suffit que l’entreprise fasse attention sur certains points :
- Un bon recrutement : un candidat qui répond aux exigences de l’entreprise et dont la personnalité est compatible avec la culture de celle-ci sera plus heureux ;
- Une meilleure implication des collaborateurs : faire participer les salariés dans la vie d’entreprise est un bon moyen de les stimuler. Quand ils se sentent investis, ils auront davantage confiance en eux et travaillent mieux ;
- Les encouragements et félicitations : les éloges sont très importants pour les salariés. Ils auront le sentiment d’être reconnus dans l’entreprise par rapport à leurs efforts. Cela les incitera à faire de leur mieux et favorise aussi leur fidélité à la boîte ;
- La bonne entente : faire en sorte que les collègues et les managers s’entendent bien contribue au bonheur au travail. Rien de tel qu’une atmosphère agréable pour rendre un lieu de travail plus plaisant et agréable.
En bref, tout le monde est gagnant quand le bonheur au travail est présent. Motivé et stimulé, un salarié heureux devient un élément fort qui contribuera à la réussite de l’entreprise.
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