5 conseils pour que vos collaborateurs fassent de votre falabella une licorne
Bien évidemment, avant d’avoir des collaborateurs, il faut une idée (viable de préférence), un concept (novateur si possible) et une vision (pérenne !) pour qu’une start-up (ou plus généralement toute entreprise) fasse du bénéfice et devienne « bankable ».
Cependant, ce n’est pas tout, et même si vos idées valent de l’or, il y a également de l’or entre les mains de vos collaborateurs et c’est sur eux qu’il faudra vous appuyer pour porter haut votre projet. Nous allons vous livrer ici 5 conseils pour faire adhérer vos collaborateurs à votre projet.
1. Responsabilisez-les
Votre projet est en train de tourner, il « roule » correctement, vos collaborateurs s’impliquent mais sans aller au-delà de leurs capacités. C’est normal.
En effet, même s’ils collaborent à vos côtés, ils travailleront pour vous et non pas avec vous. C’est normal également. Votre projet, votre entreprise, votre vision. Vos collaborateurs travailleront avec vous au développement pérenne de votre société, mais ce ne sera pas leur entreprise et ils seront tentés d’aller travailler ailleurs si une meilleure occasion se présente.
C’est pourquoi il faut les responsabiliser et les engager. Bien sûr, en termes de responsabilisation, il y aura les responsabilités hiérarchiques, commerciales ou bien encore fonctionnelles, mais il n’y aura pas obligatoirement une responsabilité « morale » vis-à-vis de la société. Vous pourrez toujours trouver des collaborateurs engagés mais rares sont ceux qui le sont du matin au soir. Rares sont ceux qui mangent, pensent, dorment et respirent votre entreprise, votre projet. C’est normal.
Si vous souhaitez qu’ils s’approprient leur environnement de travail, leur entreprise, il faut qu’ils puissent le faire au sens propre du terme. En effet, les collaborateurs qui posséderont une partie du capital seront plus engagés car financièrement impliqués dans votre aventure. Laquelle sera, pour le coup, leur aventure également.
Que ce soit sous la forme de stock-options, de prise de participation, de « dev for equity », un collaborateur ayant des parts dans votre société sera beaucoup plus engagé au quotidien et donc davantage responsabilisé sur la pérennité de l’entreprise.
2. Allez au-delà des obligations légales
Respecter la loi, c’est bien. Aller au-devant de ses obligations, c’est encore mieux ! Cela peut s’exprimer de diverses façons comme, par exemple, une participation en-deçà du seuil de 50 collaborateurs ou bien une 6e semaine de congés payés.
Les possibilités sont nombreuses et même si les bénéfices sont incertains, il y aura toujours un retour sur investissement, en qualité de travail ou en notoriété.
L’on dit souvent qu’il faut donner pour recevoir : cela peut être transposé à l’entreprise en disant qu’il faut investir pour développer son chiffre d’affaires. C’est particulièrement vrai pour les petites structures ou les structures naissantes, car il faut pouvoir compter sur les collaborateurs de la première heure pour porter votre projet à vos côtés.
Il peut en être de même pour le plan de formation : il y a une base à verser, mais il ne faut pas hésiter à aller au-delà du versement légal afin de continuer à développer les compétences de vos équipes. En effet, même si le législateur applique le principe de l’employabilité des collaborateurs, cela devrait être un leitmotiv de chaque employeur. Il faut pourvoir à la formation continue de ses collaborateurs afin qu’ils accumulent sans cesse des compétences qui pourront être nécessaires à votre activité et qui leur permettront de s’épanouir tant professionnellement que personnellement.
3. Faites preuve de souplesse
Vos collaborateurs ne connaissent sûrement pas les 35 heures et ne voient jamais (ou presque) la couleur des heures supplémentaires. En d’autres termes, ils ne comptent pas leur temps ni l’énergie consacrés à votre activité.
Aussi, si un collaborateur souhaite s’absenter, ne lui décomptez pas automatiquement les heures non travaillées, ou bien faites l’impasse sur le décompte d’un congé payé. Certes, cela a un impact financier sur votre entreprise mais, comme toujours, il faut y voir le bénéfice mesurable : la motivation et l’engagement de vos collaborateurs.
Un retard le matin ? Cela peut arriver. Un collaborateur qui doit s’absenter l’après-midi ? Très bien, à demain ! (P.-S. : exit le « t’as posé ton après-midi ? » quand un collaborateur quitte son poste à 17 h – si si, je vous assure ! N’est-ce pas Jérémie ;)).
Bien sûr, il ne faut pas que cette souplesse devienne du laxisme et il faut naturellement sanctionner les abus ! Notons néanmoins qu’avant de passer par la case « sanction », il faut essayer de prévenir ces abus et travailler en amont pour qu’il n’y en ait pas.
4. Communiquez (correctement)
Vos collaborateurs ne sont pas des bœufs qui font avancer votre charrue, ils sont les compétences nécessaires au développement de votre activité. Aussi, il ne faut pas leur mettre des œillères qui leur donneraient une vision tronquée de l’activité de l’entreprise.
En effet, dès que les choses vont mal tout le monde le sait, ce qui peut ainsi entraîner une baisse de la motivation, entraînant ainsi une baisse de l’activité, entraînant une baisse du chiffre d’affaires, entraînant une baisse de la motivation. Et voilà, la boucle est bouclée. Mais ne nous leurrons pas, le cycle de l’entreprise est ainsi fait qu’il y aura des pics d’activité, en bien ou en mal, et il faut apprendre à vivre avec, ou à tout le moins faire en sorte que cette fluctuation soit intégrée à la mentalité de l’entreprise, afin de ne pas paniquer en cas de baisse d’activité ni d’être trop euphorique en cas de hausse.
Néanmoins, tout comme les choses sont dites quand ça va mal, il faut mentionner les indicateurs positifs. Une affaire gagnée ? Communiquez ! Un collaborateur va arriver ? Communiquez ! Une collaboratrice attend un heureux événement ? Communiquez !
Il ne faut pas se cantonner à une communication des mauvais résultats ou aux choses qui pourraient être coercitives. Tout est affaire de communication et tout événement doit être partagé.
Mettez en place un réseau social d’entreprise pour que vos collaborateurs puissent communiquer et partager leurs émotions – sans censure(s) ! Mieux encore, impliquez vos collaborateurs dans la communication d’entreprise au moyen, par exemple, d’un outil tel que Smarp qui permet à vos collaborateurs de partager des contenus sur leurs réseaux.
5. Soyez motivant
Quoi de plus ennuyant qu’une entreprise qui ne « vit » pas ! Faites en sorte que vos collaborateurs se sentent bien dans votre entreprise. Commencez par mettre en place un espace « détente » avec une télévision, une console de jeux vidéos, un baby-foot ou bien encore un billard.
Cet espace « détente » permettra, comme son nom l’indique à vos collaborateurs de se détendre, mais également d’évacuer la pression liée au travail quotidien. Après quoi, ils pourront à nouveau bien se concentrer sur les tâches de fond et ainsi se mettre en valeur.
Prenez soin de l’équilibre alimentaire de vos collaborateurs en mettant, par exemple, à leur disposition des paniers de fruits frais ou bien encore des jus multivitaminés. Et pourquoi pas un service de restauration totalement pris en charge par l’employeur ?
Bien sûr, ce genre de pratiques a un coût, mais la captation et la fidélisation de talents ont un prix. Vos collaborateurs (actuels et futurs) seront très sensibles aux attentions que vous leur porterez.
Vous pouvez également organiser, une fois par mois, par exemple, des événements comme un escape-game ou bien une sortie au bowling. Il y a bien des activités proches de votre lieu de travail et cela développera la cohésion de l’équipe.
Organisez également, de façon annuelle ou semestrielle un « séminaire » de deux à trois jours (de préférence en semaine, sur les heures de travail) loin de votre activité. Ce sera l’occasion de faire un bilan des projets engagés depuis le dernier séminaire et sera également le moment de fixer le cap et de donner les objectifs pour les semaines et les mois à venir.
Il faut également se montrer motivant par les projets ambitieux que vous envisagez et plus que cela, il faut être convaincu de l’objectif. Vos collaborateurs n’adhéreront que davantage à votre projet.
Ça y est, vous avez des clés pour que votre petite entreprise deviennent grande ! Bien évidemment, les points énoncés ci-dessus ne sont pas exhaustifs et doivent être adaptés en fonction des besoins et des impératifs de votre entreprise.
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