Six étapes clés pour réussir son storyboard
Quand vous voulez réaliser une vidéo, qu’elle soit de démonstration, de vente, de formation, ou publicitaire, la planification est extrêmement importante. En particulier, la création d’un storyboard.
Un storyboard, qu’est-ce que c’est ?
Un storyboard, c’est la représentation graphique du déroulement de votre vidéo, plan par plan.
Il est composé de carrés avec des illustrations ou des images représentant chaque prise de vues, avec des notes sur le déroulement de la scène et ce qui s’y dit.
Un bon storyboard facilite le processus de production et en réduit aussi le temps de modification ultérieur. C’est un moyen à ne pas négliger lors de l’élaboration des stratégies de vidéo marketing
1 – Démarrer avec un script.
Il vous faut identifier les besoins, le public, et définir les messages clés à transmettre. Coupez l’histoire en plusieurs parties, puis gardez les principales pour générer un aperçu de celles-ci.
Qu’elle concerne un documentaire, publicitaire ou autre, votre histoire aura un rebondissement ou une chute dans le script. Donc, avant de dessiner, posez-vous quelques questions :
Quelle histoire et pour qui ? Où et quand a-t-elle lieu ? Quelle est la sensation recherchée ? Quelle technique est utilisée ?
Prenez du temps pour votre script, pour créer une liste de plans et de quelques croquis qui rendront votre storyboard abouti.
Il vous faudra découper votre histoire en moments plutôt qu’en parties, vous pourrez décider des parties efficaces pour le film concernant un moment de l’histoire. En faisant partie par partie, vous risquez d’omettre des étapes importantes de l’histoire.
2 – Rester simple
Vous pouvez faire des dessins en bâtons pour vous faire comprendre, inutile de jouer du pinceau. Le principal est l’idée que vous voulez transmettre, donc des symboles simples accompagnés d’une brève légende, peuvent suffire. Si vous êtes limité par le temps, envisagez de ne garder que les séquences les plus visuellement complexes, mais hiérarchisez intelligemment les séquences qui demandent le plus de planification.
La zone de dessin représente la vue du spectateur. Si vous redimensionnez et si vous voulez que votre plan soit un visage en gros plan, par exemple, indiquez le mouvement avec des flèches, « travelling avant/arrière »
Vous devez développer la façon dont vous allez représenter graphiquement l’histoire. C’est l’étape de réflexion, et toutes les idées sont bonnes à prendre. Mais gardez à l’esprit le public ciblé, le calendrier, le budget, et les exigences techniques. Prenez un peu de recul et de temps sur votre liste d’ idées, puis concentrez-vous sur les meilleures.
3 – Mise en place
Avec votre plan et le concept, développez diapositive par diapositive ou représentez l’histoire trame par trame.
Passez du temps à la pré-production de croquis, sur les angles qui concernent votre histoire. Utilisez des descriptions écrites en cas de besoin, en y mettant bien « qui va faire quoi ». Cela vous fera gagner du temps, de l’argent et moins de stress pendant la production.
La zone des notes sert pour tout ce qui ne peut pas être affiché visuellement dans la cellule d’image. Si vous n’êtes pas un crack en dessin, c’est l’endroit où vous pourrez ajouter quelques détails. Mettez-y également vos dialogues et le type de musique. Pour un travelling avant par exemple, on peut écrire « la caméra se zoome sur x ».
Ainsi, vous n’oublierez pas des scènes et vous pourrez reconstituer la vidéo en fonction de votre envie.
4 – Ne pas oublier les détails
Incluez toutes les transitions : ça peut simplement être un fondu blanc. Si vous passez d’un plan à un autre, indiquez-le dans la zone réservée aux notes.
Lorsque vous travaillez sur des diapositives ou des cadres, considérez que cette zone de dessin servira pour chaque partie de l’histoire. N’oubliez pas des images, des visuels et des graphiques qui faciliteront la compréhension de l’histoire. Vous pouvez utiliser divers moyens pour être plus explicite : une photo pour évoquer une émotion, une vidéo pour montrer une action, ou un graphique pour présenter les résultats d’une étude.
Une fois le storyboard terminé, reprenez-le pour faire en sorte que chaque partie de l’histoire se déroule harmonieusement. Profitez-en pour combler les trous éventuels dans l’histoire.
Votre storyboard n’a pas à être du grand art, il est juste un croquis de ce que vous voulez pour votre présentation ou vidéo. Mais c’est un outil précieux pour réaliser des présentations et des vidéos efficaces pour votre public ou entreprise.
5 – Partagez-le
Vous avez consacré des heures à un storyboard complet et à l’ensemble de votre script. Le moment est venu de le présenter. Lors de la préz, distribuez des copies à votre équipe pour qu’elle puisse prendre des notes. Cela sera utile dans l’étape post-production.
Faites des confrontations, des débats sur la scène a modifier, avec les personnes présentes.
Si une scène ou plan ne convainc pas, il suffira juste de tirer un trait sur la zone et retravailler dessus, sans bouleverser la suite de l’histoire.
Pour conclure
La conception d’un Storyboard est souvent considérée comme l’une des étapes les plus fastidieuses en production. Même si vous n’êtes pas doué avec un crayon, un bon storyboard facilitera la compréhension visuelle et cinématographique avec votre équipe, et vous fera gagner du temps et de l’argent sur le long terme.
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