L’hypercroissance, ce n’est pas que pour les startup !
Aujourd’hui, je partage avec vous la préface de mon livre « Croître ou Mourir, il faut choisir ! », écrite par Brice Lionnet, président du fond d’investissement Isatis Capital (merci Brice;-). L’objectif de cette préface est d’élargir le public du livre à tous les responsables d’entreprises petites, moyennes ou grosses et de ne pas le limiter aux fondateurs de startups car les conseils que j’y partage s’appliquent à tous. A ce titre, Brice finance de grosses PME et des ETI que nous accompagnons avec succès dans leur programme de croissance.
Parler de croissance dans le monde économique, c’est comme parler de la pluie et du beau temps avec votre voisin : tout le monde le fait, ce n’est pas très engageant et ça permet de rester dans un cadre consensuel. En revanche, savoir quels sont les bons leviers à actionner pour croître réellement est un défi que peu d’entrepreneurs ou de chefs d’entreprise maîtrisent réellement. Un défi qui nécessite de prendre des risques, de travailler énormément et d’apprendre à gérer l’incertitude.
La croissance, je travaille avec au quotidien.
Avec mes équipes, nous investissons les fonds que nous ont confiés nos clients pour accompagner les PME de croissance en les aidant à se développer. Et ce qui est frappant, c’est le décalage qui existe entre l’image qu’on se fait du capital développement et la réalité. L’hypercroissance, c’est uniquement pour les startup, paraît-il ! Voila bien un mythe à déconstruire de toute urgence. Si les jeunes pousses peuvent faire du buzz à chaque levée de fonds, les PME de croissance, plus discrètes, mais non moins efficaces, génèrent, tous les jours, énormément d’activité et de valeur en France. Parmi elles, certaines utilisent d’ailleurs les techniques et les bonnes pratiques que Gabriel Dabi-Schwebel présente dans cet ouvrage.
Le dénominateur commun de la croissance, c’est la transformation.
Dès qu’une entreprise s’engage sur des taux à deux chiffres, il n’y a pas que ses métriques financières qui se transforment, mais l’ensemble de sa structure. La croissance impose d’évoluer et de changer. C’est une transmutation pour le personnel, l’appareil productif, l’équipe de direction et le chef d’entreprise. On ne gère pas une équipe de cinq commerciaux comme une équipe de trente vendeurs par exemple. Bien grandir, c’est anticiper ces changements et être en mesure de s’y adapter.
Car malheureusement, on peut aussi croître et mourir.
Si la croissance n’est pas maîtrisée, la crise de croissance peut surgir avec son lot habituel de crises de trésorerie ou de dissensions actionnariales. Le mur peut alors se rapprocher très vite. C’est la raison pour laquelle, au sein d’Isatis Capital, nous voyons l’entrepreneuriat comme une aventure humaine. Nous investissons de l’argent, mais surtout du temps pour donner des conseils, accompagner les dirigeants et définir des stratégies pour éviter à tout prix la crise de croissance. Quand l’infrastructure ne suit plus, quand les fondations ne sont pas solides et quand le pilotage est déficient, la croissance peut entraîner une sortie de route.
C’est la raison pour laquelle, le facteur de succès le plus important, de mon point de vue, c’est la capacité d’organisation et de pilotage. On ne pilote pas un drone comme un A380. Il faut des instruments de mesure (les fameux KPI) bien construits et capables de mesurer ce qui compte vraiment. Ces indicateurs ne sont pas là que pour illustrer un beau tableau de bord. Du taux de rebond à la productivité machine, en passant par le nombre d’accidents du travail, le churn rate ou le taux de conversion, il en existe des milliers. Choisir les bons est donc constitutif d’un bon pilotage pour passer outre les turbulences que peut générer la croissance. Mais une fois qu’on est au-dessus des nuages, on a passé cette première étape. L’adolescence s’éloigne et l’entrée dans la vie adulte peut commencer.
La croissance est loin d’être un chemin tout tracé, mais c’est le plus exaltant.
Il existe mille et une façons de refuser les opportunités qui se présentent à vous. C’est humain de choisir le confort, mais c’est aussi terriblement ennuyant. Car la croissance est avant tout une question humaine. Il faut gérer des équipes transformées, donner une impulsion nouvelle à ses collaborateurs, assurer une communication sans faille et s’investir émotionnellement pour favoriser la réussite collective. Et là aussi, la croissance n’est pas qu’une question de chiffres, mais une question profondément humaine.
Enfin, embrasser la croissance c’est accepter de se remettre en question, de prendre des coups et parfois aussi, d’en donner. L’agilité, la rapidité d’exécution, l’intelligence, la prise de décision et l’audace peuvent faire basculer un marché ou fragiliser des grands acteurs installés durablement. Nous avons changé de monde : le numérique est partout et n’a pas transformé que la relation avec les clients. Il a révolutionné le core-business des entreprises : leur modèle, leur organisation, leur structure et leurs équipes.
Vous trouverez dans cet ouvrage de nombreuses réflexions et techniques vous permettant d’aborder le thème de l’hypercroissance. C’est un honneur de pouvoir préfacer le livre de Gabriel qui ouvre un vrai débat sur cette thématique. Gabriel est un professionnel du marketing et du développement à la fois iconoclaste et détonnant dans un univers assez conservateur. C’est un chef d’entreprise créatif, rigoureux, doté d’une personnalité enthousiaste et enthousiasmante qui aime partager ses passions. Ce livre à la fois hautement stratégique et très pratique, nourri par de nombreux cas pratiques et partages d’expérience l’illustre parfaitement.
Bonne croissance et bonne route ! Brice Lionnet Président du directoire d’Isatis Capital
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