Quelle différence entre KPI et OKR ?
Chaque entreprise se fixe de nouvelles résolutions après avoir effectué un bilan. Les objectifs ont-ils été atteints ? Quels obstacles ont été rencontrés ? Quelles mesures doivent être prises par rapport à cela ? Des outils apportent des réponses à ces problématiques, parmi lesquels figurent les KPI et les OKR. Bien que différentes, ces solutions permettent de planifier des objectifs sur une période déterminée ainsi que les actions à entreprendre pour les atteindre. Gros plans !
Qu’entend-on par KPI ?
KPI est l‘acronyme pour Key Performance Indicators (en français Indicateurs de rendement clés). Comme leur nom l’indique, les KPI sont des indicateurs de performance permettant de juger l’efficacité d’une campagne ou d’un dispositif marketing par rapport à un objectif défini. Ils sont souvent utilisés en marketing pour les publicités, mais aussi pour analyser la notoriété d’un site web.
Il s’agit donc de paramètres chiffrés qui déterminent si une action a produit l’effet escompté. À ce titre, il est possible d’en faire usage de façon ponctuelle (par exemple lors d’une campagne publicitaire) ou de manière continue afin d’évaluer les résultats d’un dispositif. Ainsi, les KPI doivent être établis avant d’entreprendre une action pour pouvoir mesurer les résultats.
Les KPI apportent donc des informations précises quant aux attentes d’une entreprise. Comme les paramètres ne sont pas recueillis sous forme de chiffres bruts, mais plutôt sous forme de pourcentages et de moyennes, la lecture et la compréhension des données se trouvent facilitées. D’ailleurs, pour être rapidement assimilés, les KPI usent de jauges, de thermomètres ou de feux rouges au lieu des graphiques habituels.
Les types d’indicateurs de performance
Selon l’objectif à atteindre, on distingue trois catégories de KPI, à savoir :
- Les indicateurs d’équilibration donnent des informations sur l’état du système sous contrôle en relation avec les objectifs suivis. Ce qui peut parfois engendrer des réajustements de ces derniers.
- Les indicateurs d’alerte préviennent une anomalie dans le système sous contrôle. Ce dysfonctionnement peut demander une action immédiate pour le corriger.
- Les indicateurs d’anticipation permettent d’envisager les besoins futurs de l’entreprise.
Comment choisir un KPI ?
Pour qu’un indicateur de performance soit valide, il faut qu’il respecte certaines caractéristiques, en l’occurrence :
- Il doit être orienté : mesurer l’objectif à atteindre.
- Il doit être constructible : l’indicateur ne doit pas être facile à comprendre et à calculer.
- Il doit être rafraîchi : les données doivent être à jour pour que l’indicateur puisse correctement remplir ses fonctions.
- Il doit avoir un coût acceptable : bien que l’utilisation d’un KPI soit nécessaire, elle ne doit pas demander un budget trop élevé.
- Ses résultats doivent être fiables.
- Il doit être décisif : un KPI ne doit pas seulement faire l’objet d’un constat. Une action doit être prise en fonction des résultats affichés. C’est un outil d’aide à la prise de décision.
Les OKR : concrètement, qu’est-ce que c’est ?
Inventée dans les années 1980 par Intel, la méthode OKR (pour Objectives and Key Results) est aujourd’hui utilisée par les plus grandes entreprises internationales. L’objectif de cette stratégie de management est de lier les objectifs personnels, ceux de l’équipe et de l’entreprise à des résultats mesurables.
De manière générale, les objectifs fixés par les OKR sont trimestriels. Cependant, ils sont également utilisés pour des planifications annuelles. Trois questions doivent être posées pour bien définir les OKR d’une entreprise :
- Où veut-on aller ?
- Comment saura-t-on qu’on y est ?
- Comment fera-t-on pour y aller ?
La réponse à la question « Où veut-on aller ? » constitue les objectifs que l’on souhaite atteindre. Ces objectifs doivent être ambitieux, mais toutefois atteignables. Ce caractère « ambitieux » est caractéristique des OKR qui visent à sortir de la zone de confort, à se surpasser pour se motiver.
Les résultats clés répondent aux questions « Comment ? ». Il s’agit d’indicateurs mesurables et concrets qui déterminent les conditions d’accomplissement du ou des objectifs. À ce titre, si ces derniers sont des paramètres qualitatifs, les « Keys Results », quant à eux, sont des éléments quantitatifs. C’est la raison pour laquelle ils doivent être facilement mesurables et évaluables.
Cette méthode permet alors d’avoir une vision plus claire des objectifs et de la stratégie à entreprendre pour que l’exécution sur le terrain se fasse correctement à tous les niveaux. En outre, il faut savoir que cette solution permet de recentrer le travail des différentes branches et équipes de l’entreprise vers les objectifs globaux et les missions de celle-ci.
Quelle différence y a-t-il entre OKR et KPI ?
Bien qu’ayant des objectifs communs, les deux indicateurs sont complètement différents. On utilise généralement les objectifs KPI pour une action qui a déjà été initiée. La méthode OKR, elle, doit être plus audacieuse et doit encourager l’équipe à se surpasser.
Les KPI sont donc plus directs et conviennent parfaitement pour les projets qui sont en cours de réalisation. Ils constituent des objectifs plus faciles à atteindre. Les OKR, par contre, visent un objectif plus inspirant avec une vision plus large. Ils relient votre ambition à la réalité, ce qui vous permet de sortir du lot.
Les indicateurs de performance clés servent plutôt à jauger la qualité et le succès d’un processus ou d’une campagne en cours. Après, les KPI qui seront à corriger pourront constituer une base pour créer un OKR.
De ce fait, les OKR et les KPI sont des outils complémentaires utiles dans le cadre du data marketing. D’une part, le premier indique le chemin à prendre. D’autre part, le deuxième évalue l’efficacité des moyens utilisés pour arriver au point d’arrivée.
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