Cinq choses à savoir sur le tracking
Chaque jour des milliards d’internautes se connectent pour commander un produit, partager une vidéo, savoir combien de pas ils ont effectués dans la journée… Ils visitent également votre site ou votre application. Mais de qui se compose réellement votre audience ? C’est ce que permet de savoir le tracking.
1. Pour une campagne individualisée
Lors d’une campagne, l’annonceur doit atteindre un objectif. En connaissant son audience, son support de communication et le contenu qu’il veut délivrer, il pousse à l’action. Cependant cela ne suffit plus ! A présent, pour être efficace, il faut tenir compte des comportements des individus qui constituent votre audience. Grâce au data marketing, il est possible de faire du tracking en analysant les signaux et les moments favorables à la communication avec la cible. Par exemple, la publicité Nextflix a utilisé la sortie du métro pour mettre en avant un des personnages phares du moment.
2. Les outils du tracking
Il est possible de déposer un outil sur l’adresse du visiteur ou bien d’utiliser un outil sur son propre site. Ainsi, les cookies permettent de connaître le comportement d’un navigateur web grâce à son adresse IP.
Les outils du web analytics tels que Google analytics, sa nouvelle version Universal Analytics, ATinternet (Xiti) ou encore Piwik permettant de connaitre le volume des visites (ex: taux d’ouverture, nombre de visiteurs uniques, taux de rebond). On peut aussi suivre le parcours des internautes sur le site (tunnel de conversion, décrochage, collecte de prospects…). Ces données permettent de faire du profiling (données socio-démographique, comportementales, habitudes de consommation…).
3. IP tracking et web tracking
La mise en mémoire de l’adresse IP fournit des informations telles que les impulsions d’achat, la consultation des sites. Elle permet de s’aligner sur ces comportements pour orienter le consommateur vers des offres ou des pages plus personnalisées. Contrairement à l’IP tracking, le web tracking est une technique marketing B2B. Il permet de remonter jusqu’à l’entreprise.
4. Eye tracking et heatmap
L’eye tracking (ou oculométrie) se base sur le comportement oculaire. Il permet de savoir ce qui attire l’œil et le cheminement de celui-ci lors de la lecture d’un site, d’une newsletters ou d’un email. Quant au heatmap, il analyse les clics. Généralement, un visiteur survole une page au-dessus de la ligne de flottaison sous la forme d’un “F” ou d’un « E ». Sur le résultat d’une page Google, l’internaute va moins souvent au-delà des quatre premiers sites proposés ; mieux vaut donc se trouver en tête de liste. Des outils comme Clickheat, Crasyegg permettent d’analyser ses pages afin d’en améliorer l’UX.
5. La loi et le tracking
Pour pratiquer le tracking en toute légalité, il faut respecter intégralement la loi informatique et libertés de 78 et déclarer à la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) les finalités, la durée de conservation des données. Selon la CNIL, les cookies et traceurs (« web bugs » ou cookies HTTP par exemple) sont autorisés durant 13 mois maximum.
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