Tout savoir sur les extensions de noms de domaines
Vous les voyez tout les jours et cependant je parie que vous ne savez pas comment sont gérés les extensions de noms de domaine !
Dans cet article je vais vous expliquer le fonctionnement des noms de domaine sur internet.
Par qui sont gérés les noms de domaine ?
Les noms de domaine sont gérés par un organisme à but non lucratifs qui s’appelle l’Icann.
Cet organisme est responsable de la sécurité, la stabilité et la coordination mondiale du système d’identificateurs uniques de l’Internet.
Qu’est ce qu’un Registre ?
Un registre achète le droit d’exploitation à l’Icann, ce qui lui permet par la suite de pouvoir fixer les règles d’enregistrement d’un nom de domaine.
Le premier site que les marques doivent enregistrer est nic. l’extension.
Ex: https://www.nic.photo
Ceci est très utile si vous désirez avoir des informations concernant le registre qui est propriétaire d’une extension et connaitre les conditions d’enregistrements.
Comment devenir registre ?
En 2012 l’Icann a lancé un programme de nouvelles extensions : .biz .photo…
L’Icann avait reçu de nombreuses demandes suite à la création de nouvelles extensions, et ils ont donc crée un guide pour pouvoir traiter toutes ces nouvelles demande.
Afin d’être registre voici les conditions à soumettre :
- 185 000 $ de frais d’inscription ICANN
- Répondre à 50 questions issues d’un guide du candidat (350 pages)
- Choisir un opérateur de registre
- Etude de faisabilité et d’opportunité
- Assistance à la création et à la commercialisation
Période Sunrise
La période Sunrise est un laps de temps, durant laquelle les marques sont prioritaires afin de réserver un nom de domaine et ainsi ne pas être victime de personnes qui achètent leur nom de domaine à leur place.
Bien évidement durant cette période privilégiée les noms de domaines sont plus cher.
Qu’est ce qu’un registrar
Lorsque vous réservez votre nom de domaine, vous ne le réservez pas directement au registre, vous passez par un registrar tel Gandi, OVH ou encore 1&1.
Les registrars sont l’intermédiaire entre les registres et les utilisateurs finaux.
En effet, lorsque vous réservez un nom de domaine, vous n’êtes pas propriétaire, vous devenez locataire, vous avez un droit d’utilisation de ce nom de domaine pendant une certaine période.
Puis vous devez renouveler votre droit d’utilisation tous les ans en fonction des conditions d’utilisation fixé par le registre cela peut être plus.
Qu’est ce que le cybersquatting ?
Afin d’établir une cas de cybersquatting il faut que 3 critères soient réunis :
- le nom de domaine enregistré par le défendeur est identique ou semblable au point de prêter à confusion à une marque de produits ou de services sur laquelle le requérant (la personne physique ou morale qui dépose la plainte) a des droits ; et
- le détenteur du nom de domaine n’a aucun droit sur le nom de domaine ni aucun intérêt légitime qui s’y attache; et
- le nom de domaine a été enregistré et est utilisé de mauvaise foi
Si les trois critères cité ci-dessus ne sont pas respectés, la personne qui loue le nom de domaine peut le garder.
Dans le cas ou les 3 critères sont respectés, la personne locataire du nom de domaine se verra annulé le droit d’exploitation du nom de domaine ou devra transférer les droits d’utilisation au plaignant.
Pour le plaignant, la procédure est de 1500 $ et il ne peut que recevoir en échange l’annulation de la location du nom de domaine ou son transfert mais pas d’indemnisation financière.
Si vous avez des difficultés à définir la stratégie de communication de marque adéquate pour votre projet, n’hésitez pas à nous contacter.
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3 Commentaires
Blanc M dit: 09 Nov 2016
Bon résumé clair pour les novices.
Méfiance avec certains registrars qui proposent un forfait pour toutes extensions de "second choix" (les nouveaux gtld qui ne sont pour l'instant valables que pour des projets non stratégiques, à mon avis) à des tarifs abusifs, genre 23€ quand d'autres les promeuvent selon l'attrait (critères ?) jusqu'à... $ 0.79 la première année - qui passent à guère plus de $ 5.00-10.00 ensuite).
Avec toutes les déclinaisons, graphies et allitérations parfois utiles, l'addition peut vite monter, surtout lors du renouvellement hors promo.
Lean management dit: 17 Mar 2016
Bravo pour ce résumé. L'offre sur le marché est devenue pléthorique, à des prix devenus modiques avec le temps pour les extensions génériques. Comment s'explique-t'on par contre, que pour certaines autres extensions (le .auto p. ex.), pourtant pas folichones, les prix dépassent les 1500 euros pour l'utilisateur final ? Comment sont déterminés les prix ? A priori là pas par la demande...
Stéphane Koch dit: 21 Déc 2015
Bon article de vulgarisation :)
Je me permets une suggestion pour le prochain volet du même sujet (étant donné la multiplication des nouvelles extensions): le "Trademark Clearinghouse" et la manière de protéger globalement les marques enregistrées contre le cybersquating sur les nouvelles extensions.
www.mondaq.com/unitedstates/x/282552/Trademark/5+Steps+To+Protect+Your+Brands+In+The+New+gTLD+Regime