Optimiser votre taux de conversion : les bonnes pratiques
Si je vous dis taux de conversion, ça vous parle ? Cet indicateur est au cœur des stratégies webmarketing de toute entreprise, quelle que soit sa taille. Il vous permet en effet de déterminer le nombre de visiteurs qui passent concrètement à l’acte d’achat. En améliorant votre taux de conversion, vous améliorez donc aussi vos ventes ! Malheureusement, les méthodes pour booster ce taux restent un mystère pour un grand nombre d’entreprises. Allez, voici un petit récap’ du TOP des bonnes pratiques en matière d’optimisation du taux de conversion.
N°1. Soignez vos titres et sous-titres
La majorité des internautes ne lisent pas, ils se contentent de « scanner » votre site internet, souvent par manque de temps. Vos titres et sous-titres doivent donc d’abord être mis en évidence. Ça passe à la fois par la couleur, la police, et la taille du texte mais aussi par son emplacement.
Mais ça ne s’arrête pas là ! Votre lecteur doit aussi être capable de comprendre immédiatement ce qu’il gagnera à rester sur votre page. Pour ça, mettez en avant votre proposition de valeur. (C’est-à-dire la valeur ajoutée indéniable de vos produits: rapide, pas cher, résistant…). Elle doit être claire, concise, et donner envie de poursuivre la navigation. Sachez qu’elle ne doit pas nécessairement être détaillée dans le titre, vous pouvez l’y introduire, puis compléter votre explication dans un paragraphe qui suit. Dans tous les cas, votre titre ne doit pas seulement être descriptif : il doit titiller l’intérêt du lecteur et lui donner envie d’en savoir plus.
Regardez la homepage suivante par exemple. Le titre « Outil simple de gestion de projets pour générer et gérer vos propositions commerciales » est bien mis en évidence (en fait, on ne voit que ça).
Extrait du site de Procurerly
Le service proposé est clair et spécifique. On comprend à quoi ça sert et que c’est un outil facile d’utilisation. Néanmoins, le mot « simple » du titre peut aussi laisser penser qu’il s’agit d’un outil pas vraiment complet, ou qui ne dispose que de quelques fonctionnalités standard. Pour éviter toute ambiguïté, pensez à peser chaque mot, en vous mettant à la place de votre cible.
Un bon titre doit répondre aux questions que se pose le lecteur : quelle est votre offre ? A qui s’adresse-t-elle ? Quels bénéfices spécifiques peut-on en retirer ?
Vous l’avez compris : la première étape est donc de travailler soigneusement vos titres et de mettre judicieusement en avant votre proposition de valeur. Ça vous permettra d’avoir plus de chances de convertir vos visiteurs en prospects.
2. Choisissez des visuels crédibles
Les images font partie des supports les plus appréciés des internautes. Pour maximiser vos chances d’avoir un bon taux de conversion, il faut donc choisir des visuels adaptés.
Vous devez sans doute connaître les banques d’image type Fotolia ou GettyImage… Depuis leur apparition sur le web, les entreprises ont tendance à piocher allègrement dedans ! Il faut dire que leur principe est séduisant : pour quelques euros seulement, elles permettent d’acheter des visuels de qualité pour illustrer vos supports web. Leur usage n’est pourtant pas toujours recommandé lorsqu’on souhaite booster son taux de conversion. Je m’explique :
- Tout le monde a accès aux visuels proposés, ce qui signifie qu’un autre site web peut tout à fait se retrouver avec les mêmes illustrations que vous. Dommage pour votre identité visuelle !
- Très souvent, les photos proposées sont assez « léchées » : mannequin féminin prenant la pose, jeunes professionnels au sourire Colgate se donnant une poignée de main vigoureuse, etc… Ces photos sont certes belles, mais elles sont aussi très clichés… et pas vraiment réalistes.
Ces illustrations sont à éviter car elles menacent la crédibilité de votre site. Pour améliorer votre taux de conversion, choisissez plutôt des photos de « personnes réelles, en situation réelle ». Ou au moins, qui donnent l’illusion que c’est le cas…
Pas de panique cependant car il y a bien des options pour y parvenir ! Pour conserver votre identité visuelle, vous pouvez par exemple :
- Vous rabattre sur un choix d’icônes,
- Insérer des photos que vous avez vous-même prises. Cette option vous permet d’afficher votre identité de marque, et de crédibiliser votre site (vos vrais employés, vos vrais locaux, etc.).
- Alterner vos supports visuels en utilisant une vidéo animée, ou qui met en scène la vie interne de votre entreprise. Dans tous les cas, ce sera très apprécié des internautes, qui assimileront plus facilement votre proposition de valeur. Ça signifie donc plus de chances de les convertir en clients !
Quels que soient les visuels choisis, veillez à ne pas surcharger votre page, car les visiteurs perdraient de vue les informations importantes. Et oui, les visuels sont un élément parmi tous les éléments de votre page pour convaincre vos visiteurs d’acheter.
N°3. Intégrez des call-to-action
Les call-to-action, ce sont ces petits boutons « découvrez notre offre » ou « téléchargez notre formulaire », présents sur les sites web. Ils sont là pour inciter les visiteurs à cliquer.
Pourtant, l’utilisation de ces « appels à l’action » (CTA), s’est vite généralisée. Ce n’est pas surprenant, car utilisés à bon escient, ils permettent d’aiguiller les visiteurs vers certaines pages clés de votre site. Si vos CTA sont attrayants, vos internautes vont cliquer dessus et vous avez alors plus de chances de les convertir. Mais reste encore à bien les utiliser ! Pour ça, quelques conseils de base :
- Intégrez un verbe d’action en vous adressant au visiteur (téléchargez, découvrez…et non pas téléchargement, découverte…). Ces verbes vont l’inciter à passer à l’acte.
- N’hésitez pas à employer une couleur différente voire flashy (selon votre type de business) pour le mettre en valeur. Le but, c’est qu’il se différencie bien du reste de vos contenus, pour attirer instantanément le regard.
- Introduisez judicieusement votre CTA. Et oui, un call-to-action en plein milieu de votre page, sans rien pour l’introduire, ça ne marche pas ! Il sera visible, mais les visiteurs ne cliqueront pas dessus ! Utilisez par exemple une liste à puces, pour expliquer les bénéfices à tirer en cliquant sur ce bouton.
- Ne multipliez pas les call-to-action à gogo. Le risque, ça serait de perdre votre lecteur. Rappelez-vous : une page, une idée.
- Ajoutez si possible une notion d’urgence : c’est un des facteurs qui décidera votre visiteur à cliquer, même s’il subsiste un petit doute dans son esprit
- Utilisez aussi des CTA sur les réseaux sociaux, lors de la promotion de nouveaux produits ou articles.
Cet exemple de Call-to-Action réussi est par exemple signé Yves Rocher. La marque de cosmétique communique ici sur une surprise de Noël.
Publication Facebook de la marque Yves Rocher
Ici, tout y est :
- Un verbe d’action (« cliquez »).
- Une notion d’urgence « vite », « il ne vous reste plus beaucoup de temps ».
- Une introduction au top : cadeau unique, surprise inédite…
En plus, le visuel est particulièrement girly (tons roses, étoiles…), et la marque a même créé un hashtag pour l’événement. Chapeau bas, Yves Rocher !
Dans tous les cas, vous pouvez bien-sûr faire plusieurs essais de CTA, que ce soit sur votre site ou les réseaux sociaux : couleur, texte, taille différents… Soyez persévérants !
N°4. Publiez des « social proof »
Une social proof, c’est quand d’autres personnes se portent garantes de votre crédibilité. C’est par exemple le nombre de likes sur votre page Facebook, ou une liste de références client, etc.
Eh bien, le fait de montrer que vous êtes appréciés et reconnus dans votre domaine d’expertise va rassurer vos visiteurs. Ceux-ci ne vous connaissent pas forcément, ont peut-être peur de se faire arnaquer et d’être les seuls à acheter votre produit/vos services. Pour les tranquilliser, n’hésitez donc pas à publier :
- Vos références : elles témoignent de votre expérience. C’est par exemple la méthode qu’applique judicieusement Arvato, spécialiste en accompagnement des entreprises.
Extrait du site internet d’Arvato
- Des témoignages (ou « testimoniaux ») : ils prouvent qu’on peut vous faire confiance et que vos clients sont satisfaits de vos prestations.
- Des « business case » : ils permettent à vos prospects de mieux appréhender vos méthodes de travail, et d’être rassurés sur votre expertise et connaissance du métier. Veillez aussi à diversifier vos business case un maximum. Vous aurez plus de chances qu’un visiteur s’identifie à un cas en particulier.
- Affichez aussi les personnes qui vous recommandent, vos partenaires ou les personnes qui font partie de votre réseau. L’entreprise Mon Nuage (e-tourisme) communique par exemple sur la communauté d’internautes inscrits sur son site.
Extrait du site internet de MonNuage
- Rendez visible les caractéristiques de vos comptes de réseaux sociaux via des plugins de partage. Ces données rassurent sur la fiabilité de votre entreprise, sur sa popularité et même tout simplement sur le fait qu’elle est active !
Bref, vous l’avez compris, ces « social proof » sont réellement très appréciées, car elles rassurent sur votre professionnalisme et vos compétences.
Pour finir…
Vous l’avez donc compris : optimiser votre taux de conversion n’est pas une mince affaire ! Alors pour le booster, n’hésitez pas à jouer sur tous les tableaux (textes, CTA, visuels, social proofs…), c’est la clé du succès ! Mais ne vous attendez tout de même pas à acquérir 10 ou 15% de taux de conversion supplémentaire en quelques semaines. Dans l’ensemble, (et même si votre site internet est optimisé au maximum), cet indicateur croît lentement.
De plus n’oubliez pas que l’optimisation du taux de conversion est une démarche d’amélioration continue :
- Définissez les éléments à tester
- Testez-les
- Mesurez les résultats
- Optimisez votre site et votre plan de test
Voilà, vous avez maintenant quelques billes pour commencer à améliorer votre site.
Bon courage !
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6 Commentaires
Olivier CLEMENCE dit: 18 Déc 2015
Hello,
juste pour dire que moi aussi je l'ai le petit caddy :) Un cadeau d'un client !
Ma fille adore joué avec ;)
Ps: désolé pour le hors sujet mais c'est vendredi !
Gabriel Dabi-Schwebel 18 Déc 2015
Aha ! Merci Olivier pour ce commentaire sympathique. Le petit format est bien plus sympa que le grand pas vrai ? Le premier dit "jouons un peu", le deuxième "corvée de courses" ;)
Ravie de vous compter parmi les lecteurs fidèles d'Alesiacom, en tout cas ! A très vite ici ou sur les réseaux sociaux :)
E Cohen dit: 03 Jan 2014
Merci pour l’article. Comme toujours il s’agit de s’orienter d’avantage client.
Gabriel Dabi-Schwebel 11 Déc 2015
Exactement, il faut se mettre dans la peau du client et se demander ce qui lui manque pour qu'il passe commande chez vous !