Karl Lagerfeld était aussi un « Kaiser » de la photo de mode
[…] J’avoue aimer particulièrement la photographie de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. J’ai une passion pour Stieglitz, Steichen, Clarence White, Demachy et Alvin Langdon Coburn… La photographie allemande des années 20 – et tous ceux qu’elle a influencés par la suite comme Helmut Newton, Peter Lindberg ou Ellen Von Unwerth – me touche très profondément. […]. Karl Lagerfeld
Si l’image a toujours fait partie de la vie de Karl Lagerfeld, c’est à la fin des années 1980 en réalisant des campagnes pour Chanel, notre célèbre maison de haute couture française fondé en 1910 par Gabrielle Chanel surnommée COCO et dont il prend la direction artistique, qu’il va enfermer dans sa chambre toute sa puissance créative. Aussi je vous propose une petite rétrospective de quelques uns des plus beaux clichés de l’homme le plus éclairé que notre monde ait compté : Karl Lagerfeld
Irving Penn la révélation photographique de Karl Lagerfeld
K. Lagerfeld déclara avoir eu un MINOX (marque d’appareil photographique) à l’âge de 16 ans. Et ce qui l’a réellement frappé c’est une photographie d’Irving Penn dans le Vogue Magazine de l’époque de sa femme et mannequin Lisa Fonssagrives.
Son premier portrait sera celui de la mannequin Victoire Doutreleau. Mais c’est bien plus tard, se liant d’amitié avec les non moins célèbres Guy Bourdin et Helmut Newton que lui présente Francine Crescent, grande prêtresse de la mode et directrice en chef du magazine Vogue France de 1961 à 1984 et mariée à Massimo Gargia.
Anecdote : Helmut Newton ne photographiait jamais les hommes. Il fera néanmoins 35 portraits de Karl Lagerfeld.
1950 le vrai départ de la photo de mode
[…] Mais pour moi, le vrai départ, c’est Irving Penn dans les années 1950. Sans parler d’Avedon : ses photos avec Suzy Parker, ce n’était pas rien. […]
Richard Avedon est un des photographe culte qui plane sur le monde. Avedon a, durant toute sa carrière, entretenu une relation privilégiée avec Paris. Fasciné par la Belle Époque, il se liera d’amitié avec le photographe Jacques-Henri Lartigue.
Avec cette sobriété qu’il adorait tant, le catogan, ses lunettes noires, ses mitaines, cette pudeur, le travail photographique de Karl Lagerfeld n’est pourtant pas aussi sérieux et strict : Inès de la Fressange, Claudia Schiffer, Christy Turlington et plus récemment Kristen Stewart ont pris la pose sous son objectif.
1987 Karl Lagarfield passe derrière l’objectif
Nourrissant commandes privées et publiques, Karl Lagerfeld passera 30 ans à shooter des campagnes pour la mode. En 2018, les Editions de la Martinière publient « Chanel, les campagnes photographiques de Karl Lagerfeld« , un livre qui retrace plus de 30 ans de campagnes publicitaires pour la maison Chanel. En 1998, il inaugure sa propre maison d’édition, 7L, spécialisée dans les livre sur la connaissance visuelle et la photographie.
« A Room with a clue » by Karl Lagarfield
La maison de couture italienne Fendi proclame sa campagne : « A Room with a clue » !
Les clichés sembles être extraits d’un long métrage dans ce décor qui semble redonner vie à l’acteur studio d’Hollywood. Dramatique et énigmatique, K. Lagerfeld à réuni deux mannequins pour incarner « un couple d’Italiens à New York Downtown », la jolie Polonaise Anja Rubik, accompagnée du Français Baptiste Giabiconi.
Karl Lagerfeld le « KAISER » de la mode
Lorsqu’il est question d’immortaliser sur papier glacé la mode, le « Kaiser » ne vole pas son titre de noblesse. Ses compositions sont d’une sobriété et d’un élégance remarquables.
Maîtrise de la lumière, ajout de réflecteurs, Karl Lagerfeld lisse les teints, cisèle les modèle ; le réel n’a plus de prise dans l’esthétique du couturier.
La punkette Alice Dellal sera propulsée en jeune femme muse stylée pour le it-bag : Boy de la marque aux deux C: Chanel.
Pour ses créations légères, K. Lagerfeld immortalise Zahia, escort girl alors sous les projecteurs sulfureux de scandales avec des footballeurs de l’équipe de France. L’affriolante Zahia dérange et Karl l’immortalise et la propulse au statut d’icône en jolie poupée pulpeuse qui fait la moue.
Le défilé Zahia recevra un accueil mitigé mais peu importe finalement : bonne ou mauvaise publicité, l’intérêt étant de parler de Zahia et par là même de parler de la marque aux deux C.
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