Le design thinking est une méthode qui nous aide à acquérir un mindset pour faire face au continuel renouvellement qui découle de la transformation numérique et de la transformation environnementale. Comment cette méthode peut-elle vous aider pour vos organisations et la mise en place rapide de vos actions ? Virginie Vivier, consultante 1min30 et facilitatrice en design thinking vous l’explique dans ce webinaire. Voici le résumé en article.
Le design thinking fait partie des concepts de base des méthodologies conçues par l’agence 1min30. Cependant, il s’agit d’une notion qui devra être étendue et tout le monde devrait aujourd’hui s’acculturer au design thinking pour le pratiquer.
En gros, le design thinking c’est penser comme un designer. En effet, cette notion vient de la pensée du design et ce principe existe depuis très longtemps. Il a été vulgarisé par Ideo, une agence de conseil en stratégie composé de design thinkers. Ce groupe a évangélisé la méthode en écrivant pas mal d’articles sur le design thinking, ce qui a intrigué le boss de SAP. C’est de cette manière que le design thinking a pris de l’essor. La France a pris un peu plus de retard comparé aux pays anglo-saxons sur l’utilisation du design thinking.
Le design thinking est aussi un état d’esprit. C’est-à-dire qu’on est centré utilisateur et qu’on est véritablement focus sur le besoin utilisateur. Le terme « design » dans design thinking n’évoque pas uniquement l’aspect esthétique. Il correspond aussi au fait de concevoir quelque chose qui puisse répondre à un besoin utilisateur. En somme, il s’agit d’un mindset à acquérir, car il est très présent dans beaucoup de choses et dans les méthodes agiles.
Le design thinking est fondé sur 3 piliers : la désirabilité, la faisabilité, et la visibilité. On prend donc d’abord les besoins des utilisateurs, c’est-à-dire déterminer ce qu’ils ont envie d’acquérir ou avoir comme produit ou comme service. Ensuite, il faut étudier la faisabilité au niveau technologique pour enfin déterminer si ça correspond au marché et au business.
Le design thinking est donc une méthode très pragmatique qui prend en compte chacun de ces enjeux. L’objectif étant d’arriver à se trouver au milieu et de parvenir à la bonne équation entre ces trois enjeux.
Cela étant, comme plusieurs dimensions sont concernées dans le design thinking, il faut cette logique de co-création pluridisciplinaire et faire émerger et intégrer toutes ces parties prenantes pour pouvoir travailler. Car entre le business et la tech, il y a vraiment une grande différence. Cela étant, on les fait vraiment travailler ensemble tout en tenant compte la part d’intuition et la part d’analyse. C’est cet ensemble-là qui fait donc que l’on puisse avancer.
Le design thinking est aussi fondé sur la méthode double diamant, c’est-à-dire commencer par un problème dont on ne pressent pas du tout de solutions et on ne connaît pas du tout le sujet. On va alors rentrer dans plusieurs phases et on va alterner celle où l’on va diverger, c’est-à-dire ouvrir, brainstormer, rechercher, pour ensuite refermer et converger pour choisir. C’est donc aussi un principe du design thinking de systématiquement alterner ces phases de divergence et de convergence.
On parle donc de double diamant parce qu’on a deux phases bien distinctes en design thinking : la phase de compréhension et la phase de solution. Dans la première phase, on découvre et on définit le problème en y accordant beaucoup de temps et dans la seconde, on développe et on livre. Le principe applique donc bien l’adage d’Einstein « si j’avais une heure pour résoudre un problème, je passerai 55 minutes à le comprendre et cinq minutes à le résoudre ».
Le design thinking permet donc d’être véritablement centré utilisateur et de ne pas commencer à penser solution. Il faut d’abord commencer à vraiment comprendre le marché, les besoins, comment ça se passe, ou de vraiment être sûr qu’on a bien compris la problématique et ensuite on va sur la solution.
Pour anecdote, l’agence 1min30 a développé toutes ses méthodes en se basant sur le double diamant. Les méthodologies Acquisition Strategy Design, Q2C Selling et diverses autres méthodes développées se basent d’abord sur la méthodologie double diamant. En effet, pour la création de plans d’action et autres méthodologies, les phases de divergence et de convergence marchent très bien. Cette approche fonctionne aussi véritablement bien en atelier avec des clients, car elle permet de bien composer les problèmes et créer des plans d’action cohérents.
En général, on peut compter 7 étapes du design thinking, à savoir :
Bien que l’on avance tout au long de ces étapes, il ne s’agit pas toutefois d’un processus linéaire. Il s’agit d’un processus itératif, c’est-à-dire que l’on peut revenir sur les autres si des éléments manquent, si des hypothèses vers lesquelles on allait ont besoin d’être revisitées ou musclées. On avance donc sur chacune de ces étapes vers des canevas ou des outils qui nous permettent de progresser tout au long du processus.
Déjà, pour les entreprises, le design thinking a permis de grandes révolutions. On notera par exemple le cas des marques Apple, Decathlon ou Airbnb qui ont utilisé le design thinking pour trouver de nouveaux concepts de produits ou services. Aujourd’hui, on estime que le design thinking devrait être appliqué dans beaucoup de cas d’usage. Et pour cause, le monde dans lequel on vit évolue énormément et on doit s’adapter. On en est à une énième transformation après la transformation numérique et environnementale et cela ne risque pas de se terminer. D’ailleurs, voici différentes raisons qui peuvent nous encourager à utiliser le design thinking :
Par conséquent, le design thinking vous permet de répondre aux différents besoins que ces transformations ont généré et de créer de l’impact. Il permet de se réinventer et d’incarner l’impact créé. Pour résumer, voici le mindset et les méthodes apportées par le design thinking :
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