Les vidéos ont la cote sur le web. L’étude du Dr James McQuivey de Forrester Research en 2008 a déterminé que “1 minute de vidéo marketing = 1, 8 million de mots”. Déjà en 2008, le format vidéo faisait jaser dans le milieu du marketing ! Mais avec les avancées technologiques d’aujourd’hui et les nouvelles tendances, le montage vidéo est devenu une arme redoutable lorsqu’elle transmet des émotions, un message puissant ou une vision créative innovante.
Avant de réaliser, ou faire réaliser, la vidéo qui changera sa stratégie webmarketing, il faut revoir certaines bases, simples mais élémentaires.
Personne n’aime regarder une vidéo sans changement de plan, sans dynamisme ni transition. L’ennui prend alors le pas sur l’attention. Mais, a contrario, une vidéo avec des plans comportant une transition à chaque changement, transmet des sensations désagréables pour le visionaute, à la limite du tournis et de la nausée.
Pour être certain d’avoir le bon équilibre, limitez-vous à 3 transitions pour votre vidéo. Privilégiez des plans entre 3 à 5 secondes selon le type de vidéo. Mais surtout n’abusez pas des 3 transitions choisies ! Utilisez-les au moment opportun, comme lors d’un changement de lieu.
Cette transition, très à la mode en ce moment, ajoute un effet Waouh à votre vidéo et met en valeur le sujet principal.
Comme son nom l’indique, le “zoom in” donne l’effet de plonger dans l’image en zoomant dans le plan vidéo, puis reculer très légèrement en laissant apparaître le second plan représentant le sujet.
Les effets de flou dans les mouvements de zoom et de dézoom permettent de passer d’un plan à l’autre dans un mélange esthétique professionnel.
Comme pour l’effet de zoom in, le zoom out donne un effet de dézoom dans son plan, pour dévoiler un autre plan et lui donner une autre importance.
L’effet spin transition a lui aussi son petit charme ! Il donne l’impression que le plan tourne rapidement à 180° avant de dévoiler le prochain plan.
N’abusez pas de cette transition qui devient désagréable si elle est fréquente durant de courts intervalles.
Plus on cherche à réaliser une vidéo compliquée, plus le rendu devient disgracieux et brouillon. Ce qui fonctionne ce sont les choses simples !
Le graphisme d’une vidéo se traduit par son design et son aspect colorimétrique qui lui donnera un ton particulier. Mais nous considérons également tous les éléments esthétiques qui habillent la vidéo, comme les titres, les pictogrammes, les photos illustratrices, des formes etc.
Privilégiez les titres avec une police sans serif pour faciliter la lecture avec une taille voyante. Pour un titre d’introduction, il est possible d’utiliser une police originale comme la “Selima” et l’associer à une police plus simple comme “Bebas” pour une image moderne.
Par contre, pour les textes de légendes, choisissez des polices telles que “Roboto” qui sont droites, sans serif et suffisamment lisibles, avec une taille inférieure à 15.
L’incrustation de photos ou de vidéos illustratrices peut se faire de 2 manières :
De même pour les pictogrammes ou les formes géométriques.
Si vous devez en insérer dans votre vidéo, choisissez une esthétique simple avec des couleurs qui se dégagent de votre décor. Par exemple, si vous filmez la place touristique d’une ville pour faire la promotion de votre système de géolocalisation, l’incrustation d’un point de géolocalisation arrivant au milieu de la place peut être intéressante. Mais pour un rendu agréable, il faut que le point soit simple, sans artifice (dégradé de couleur, détails superflus …). Et son ajout doit également être en cohérence avec votre plan.
Comme dit plus haut, le rendu graphique assure un effet professionnel et cinématographique à votre vidéo. A contrario, des couleurs saturées à l’extrême, une différence de contraste trop visible entre les plans, peuvent détruire la qualité de vos plans et rendre la vidéo désagréable à regarder.
Prendre le temps d’étalonner est primordial et c’est d’ailleurs l’une des étapes les plus importante et les plus chronophages du montage vidéo.
Une fois le montage réalisé, place à l’étalonnage. C’est probablement la partie du montage vidéo qui sera la plus longue et la plus fastidieuse à réaliser, selon le type de plans que vous avez fait. Si vous avez filmé en extérieur, sachez que l’étalonnage sera chronophage. Tandis qu’une vidéo d’interview, toujours exposé aux mêmes lumières, sera simple à étalonner.
Pourquoi le jeu colorimétrique demande un long travail de traitement ? Tout d’abord, rappelons que l’étalonnage est un travail à part entière dans le domaine de la vidéo. Le monteur n’est pas étalonneur et inversement : c’est une spécialité.
Avant de jouer sur les couleurs, il faut uniformiser les plans similaires (même journée, même exposition) en fonction des contrastes et de la luminosité, pour garder un ensemble cohérent. Pour ce faire, il faut utiliser 3 outils fantastiques dans Première Pro : le vectorscope, la waveform et le RGB Parage.
Le vectorscope affiche la distribution de la couleur de l’image. C’est idéal pour ajuster les couleurs des plans en fonction du grain de peau du personnage principal.
La waveform indique la luminosité de l’image pour corriger l’exposition et l’ajuster en fonction du rendu souhaité.
Le RGD Parage fonctionne comme la waveform, mais il possède 3 affichages différents, 1 pour chaque couleur : magenta, vert et cyan. Indispensable pour ajuster la balance des blancs et la teinte de l’image.
Une fois l’ajustement fait, il ne vous reste plus qu’à appliquer un lut de couleur dans un calque d’effet et le tour est joué !
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Bravo pour ces supers astuces en montage vidéos. Sachant que la vidéo prend une place de plus en plus importante sur les réseaux sociaux.