Pas un secteur n’est épargné par la transformation digitale. Celle-ci pousse les entreprises à aller de plus en plus vite et à adapter leurs méthodes de travail et leurs outils. Et les résultats sont importants : plus grande agilité interne, productivité en hausse, prise de décision basée sur des données et des faits rationnels, etc. Le secteur financier, par sa grande informatisation qui remonte aux années 80, a embrassé le virage du numérique de façon naturelle. Démonstration.
Grâce à la transformation digitale, les clients ont fait évoluer leurs habitudes de consommation. Aujourd’hui, le parcours client tend vers toujours plus de dématérialisation. Les clients des banques ne se déplacent plus : la plupart des opérations peuvent désormais se faire depuis un simple smartphone. Le boom de la mobilité a d’ailleurs poussé toutes les grandes institutions à s’équiper d’applications mobiles et à développer leur marketing de contenu pour mieux communiquer.
Demain, le digital va apporter de nouveaux changements. On parle déjà du potentiel disruptif de la blockchain et des cryptomonnaies, comme le bitcoin. Le paiement mobile et le m-commerce prennent de l’ampleur. L’automatisation et la gestion adéquate des données rendront possible la démocratisation du conseil financier virtuel avec des outils de chatbot. Autant d’exemples qui soulignent qu’investir aujourd’hui dans le digital, c’est préparer l’avenir et prendre une longueur d’avance sur ses concurrents.
C’est un sujet central pour le digital, car celui-ci puise, par essence, ses racines dans la technologie. Si les expériences et les interfaces se perfectionnent d’année en année, l’augmentation des puissances de calcul et de la bande passante disponible, l’amélioration des réseaux mobiles avec la 5G, et le développement du cloud computing constituent des changements stratégiques qui impactent le secteur financier.
La question de la sécurité est également cruciale. Les infrastructures doivent être pensées pour être évolutives et résistantes à toutes les tentatives d’attaque, de piratage, de sabotage et de contournement.
Enfin, pour tous les sujets où le temps réel est important (trading haute fréquence, gestion de taux de change, échanges bancaires, etc.), le développement de l’informatique quantique ouvrira de nouvelles perspectives dans les dix prochaines années.
Aujourd’hui, près de 50 % de la population mondiale a moins de 30 ans. Par conséquent, les entreprises doivent s’organiser pour répondre aux besoins des nouvelles générations. La plupart des banques et des grands groupes financiers sont nés à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. S’ils portent le poids de l’histoire – et la confiance des grands acteurs institutionnels – ils doivent toutefois oser se réinventer sous peine d’être uberisés ou disruptés par de nouveaux acteurs plus agiles, 100 % en ligne et dotés d’une approche nouvelle.
Tout le monde ne maîtrise pas le digital. Que ce soit du côté des clients ou du côté des salariés, la révolution numérique ne doit pas être excluante. C’est pourquoi le facteur humain est plus que jamais important afin d’accompagner, de former et de guider ceux qui en ont besoin.
Pour que le digital soit utile et fonctionnel, il doit être avant tout inclusif et construit selon un parcours client simple et sans embûches.
La crise actuelle et sa précédente en 2008 ont montré à quel point le secteur financier peut avoir des impacts qui vont bien au-delà du microcosme bancaire et assurantiel. Pour les clients, professionnels comme particuliers, la sécurité des actifs est indispensable à la confiance, qui est elle-même est indispensable au bon fonctionnement de l’économie. La réglementation permet de mieux encadrer les règles du marché, de protéger les données personnelles des utilisateurs et d’encadrer les règles de sécurité. C’est d’autant plus important avec le développement de la biométrie et de l’IoT pour payer par empreinte digitale ou selon la forme du visage par exemple.
Le mot « fintech » définit les jeunes entreprises innovantes qui se servent du digital pour moderniser et améliorer les services financiers et bancaires. Parce qu’il peut être parfois difficile de se réinventer quand on est un grand groupe financier, il est plus facile d’investir sur des start-up afin d’acquérir innovations et savoir-faire. On retrouve les fintechs dans de nombreux domaines financiers, dont :
Le secteur financier est en pleine transformation – aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur – et doit à la fois proposer des innovations nouvelles, tout en rassurant et structurant son approche. Le digital a permis de faciliter les transactions et d’autonomiser davantage les clients, tout en apportant un dynamisme nouveau à des organisations très pyramidales. Le secteur financier se réinvente et attire ainsi un nombre croissant de jeunes talents passionnés par l’innovation, la technologie et la finance.
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