L’univers numérique parallèle, ou le métavers, est une technologie qui se développe aujourd’hui à vitesse grand V. Quels changements peuvent-ils apporter dans le monde de l’entreprise et du marketing ? Dans ce webinaire, découvrez tout ce qu’il faut savoir sur les métavers dans des termes simples. Le résumé de la présentation dans cet article.
Le Metavers vient de l’anglais Meta Universe, donc en français, Méta Univers. « Méta » est un préfixe grec qui signifie « au-delà » ou « qui englobe ». En l’occurrence, il s’agit d’un univers virtuel qui englobe tous les autres univers virtuels. Le concept de métavers a été inventé par un écrivain de science-fiction en 1992 dans un roman appelé Samouraï Virtuel. Il a d’ailleurs été remis au goût du jour avec un autre roman de science-fiction qui s’appelle Ready Player One en 2011. Mais l’on se souviendra surtout de l’adaptation cinématographique de cet ouvrage en 2018 par Spielberg.
Cela dit, grâce à ce film, le concept de métavers n’est plus abstrait pour la plupart du monde. Par ailleurs, le groupe Facebook s’est rebaptisé en tant que Meta, faisant référence au Métavers. Le groupe envisage un objectif pour au moins 10 ans hégémonique d’englober sur tous les autres métavers. Par ailleurs, l’idée du métavers n’est pas un projet récent du géant de l’internet. Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a déjà mis le projet dans les tuyaux depuis 2012. Il a même racheté l’entreprise spécialisée dans les casques de réalité virtuelle Oculus pour développer ce projet.
Le géant Facebook, actuellement propriétaire de la société de casque de réalité virtuelle, prône l’utilisation de cette technologie pour s’intégrer dans l’univers méta. Toutefois, il ne s’agit pas de l’unique moyen d’explorer ce système. Partant de l’idée que les casques VR sont une technologie très élitiste, donc non accessible à tous, l’entreprise Manzalab propose un moyen plus simple d’exploration de métavers. Le groupe a conçu une technologie d’événements virtuels Teemew, une plateforme d’événements virtuels sur PC et Mac.
Par exemple, dans l’événement Virtuality, un grand événement sur les réalités virtuelles, Manzalab occupe un stand habituellement. D’ailleurs, c’est le groupe qui opère tout le salon virtuel. La plateforme Teemew a également servi pour un salon de Pôle Emploi avec 15.000 inscrits. Ces derniers ont eu l’occasion de rencontrer une centaine d’entreprises et d’écoles pour passer des entretiens virtuels.
Le métavers n’est donc pas un frein, car c’est un univers virtuel 3D dans lequel on se retrouve avec d’autres humains. Tout le cœur du sujet se trouve donc là, quel que soit le moyen utilisé. Ainsi, que ce soit sur écran plat, sur PC, un casque de réalité virtuelle ou autre support, l’idée c’est juste d’interagir dans un univers virtuel.
Les technologies métavers demandent généralement beaucoup de ressources. Mais elles commencent petit à petit à se démocratiser avec les solutions full web. Manzalab est d’ailleurs en train de lancer la version corporate métavers de leur salon virtuel juste fonctionnant juste avec l’aide d’un navigateur web. Il ne s’agit pas d’un nouveau concept, car il y a près d’une dizaine d’années, la plateforme Second Life était en avance sur son temps en proposant ce concept. On peut dire qu’il s’agit du premier métavers qui aujourd’hui réunit près de 100.000 utilisateurs par mois.
Il n’y a pas de limite à l’utilisation des métavers. En effet, il est possible de recréer un univers virtuel et refaire par la même occasion ce que l’on fait dans le monde réel. Néanmoins, il existe des aspects qui ne peuvent pas être transposés dans ce monde virtuel comme le fait de manger ensemble. Mais en général, il est possible de vivre de nombreuses expériences à l’intérieur du métavers. D’ailleurs, le métavers ouvre la voie à de nouvelles possibilités, car il est possible d’y faire des choses restreintes dans la vie réelle. Par exemple, vous pouvez visiter tous les recoins du château de Versailles dans le métavers avec l’aide d’un guide certifié alors que cela ne vous est pas possible normalement. Grosso modo, le métavers c’est de se sentir présent de manière fondamentale dans un lieu virtuel.
Le métavers peut aussi s’utiliser dans le monde de l’éducation. Il est par exemple possible de proposer à chacune des grandes écoles ou universités leur propre petit métavers. Il est par exemple possible de faire des cours ou de répondre aux questions, faire des journées portes ouvertes, etc. Ce format de réunion convient aussi aux associations d’étudiants pour se retrouver ensemble, de travailler sur le même campus virtuel, etc. Des partis politiques s’intéressent aussi d’ailleurs à la technologie. En effet, avoir un métavers pour leur campagne d’élection ouvre de nouveaux horizons.
Le sentiment de présence humaine peut constituer un frein dans l’utilisation des métavers. Néanmoins, il est possible de pallier ce sentiment en respectant 3 piliers :
Le premier pilier de la présence virtuelle c’est le sentiment de présence de soi. Bien que pour l’instant, on utilise des avatars dans les métavers, il est important que celui-ci soit représentatif de son utilisateur. En effet, il est possible de choisir comment l’avatar doit s’habiller, sa coiffure, et même ne pas cacher les handicaps ou le genre de son utilisateur dans le monde virtuel. Des études scientifiques l’ont même confirmé. Plus nous ressemblons à notre avatar, plus vite on réussira à ressentir le sentiment de présence de soi.
Le deuxième pilier est le design des lieux virtuels. Pour faciliter la tâche au cerveau de s’intégrer dans ce monde, il est préférable de faire des mondes réalistes. C’est-à-dire aussi proche de la réalité possible dans les proportions, la circulation, le choix des matériaux, etc.
Le troisième pilier est le sentiment de présence des autres ou le sentiment de co-présence virtuelle. Pour que les personnes puissent ressentir la présence des autres, il faut que l’interaction se fasse de manière naturelle. C’est-à-dire que les interlocuteurs ne pensent pas qu’ils discutent à un bot ou non. Pour qu’il y ait plus de réalisme, il est par exemple possible d’utiliser un son spatialisé. L’enjeu de cette technologie c’est de permettre de recréer du lien humain et des échanges les plus proches du monde réel.
Le monde d’après la crise sanitaire a engendré ce qu’on appelle « hybrid paradox ». Il s’agit de la volonté des travailleurs à profiter d’un mode de travail hybride et flexible. Mais avec les métavers, le travail à distance prend une nouvelle dimension. Par exemple, les réunions en visio peuvent se transformer en réunion métavers avec son avatar en 3D photoréaliste. Les événements en métavers peuvent se faire dans des rooms virtuels dans lesquels les participants peuvent interagir entre eux. Il suffit alors aux utilisateurs de rejoindre des halls pour apprendre ou découvrir des choses. Pour résumer les bénéfices des métavers, il permet de débloquer de nouvelles opportunités marketing et d’un espace de bureau virtuel.
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