Le SEO local est une démarche qui a pour but d’améliorer le classement d’une entreprise en incluant la localisation géographique. C’est le thème de ce Webinaire présenté par Stéphane Jambu, fondateur de Hi-Commerce, et Jérémie Dornbusch, Directeur Marketing chez 1min30. Les points importants de ce Webinaire résumés dans cet article.
Le SEO local c’est l’ensemble des techniques de SEO classique pour obtenir de bons positionnements suite à des requêtes locales. Ce qu’on entend par requêtes locales, ce sont des mots-clés suivis du nom d’une ville, d’un Code Postal, d’un département, d’une région, près de chez soi ou selon une position que Google estime. Ainsi, quand vous écrivez quelque chose sur le moteur de recherche, celui-ci vous répond en local quand il voit que c’est en rapport avec votre requête.
À titre d’exemple, une entreprise souhaite être affichée dans les résultats des recherches pour toutes les communes françaises. De ce fait, il lui faudrait alors produire du contenu pour chacune d’entre elles, soit près de 35.000 pages de contenus, c’est-à-dire une par ville. Ce type de recherche représente près du quart des requêtes sur Google. Aussi, 50 % des recherches locales amènent l’internaute à une visite.
La version classique du moteur de recherche est en mesure de répondre local. De son côté, le pack local de Google ou le résultat affiché à droite de l’écran apporte plus de précisions. La particularité du pack local Google, c’est de présenter une carte Google Maps avec des réponses et des avis clients d’un lieu.
Quand quelqu’un recherche quelque chose sur Google, cela signifie qu’il a une intention. Il s’agit d’une chose importante qu’il faudra prendre en compte dans la façon dont on tourne la page de réponse, mais aussi le contenu. Par conséquent, il reste judicieux de connaître que répond Google aujourd’hui, tout en sachant que cela peut évoluer.
Donc voici les bases du SEO local à retenir :
Pour du SEO local, la problématique c’est de souhaiter d’être présent en local avec du contenu dédié. Il devient alors tentant de chercher à produire des textes à trous. C’est-à-dire les mêmes contenus en changeant juste quelques éléments pour que ça corresponde au nom de la ville où l’internaute effectue sa recherche. Cette stratégie n’est pas toujours fructifiante sur Google, car le moteur de recherche considère cela comme du contenu dupliqué.
Donc, pour ne pas perdre en termes de positionnement, il faudra créer de nouveaux contenus. Auprès d’un rédacteur, une page de 300 à 600 mots variera entre 6 à 48 euros la page. Mais il faut multiplier cela par 500 – 5000 – 35.000 localisations, ce qui fait entre 3000 à 1,5 millions d’euros. Ce contenu devra bien évidemment être optimisé, c’est-à-dire qui réponde aux normes coût/délai/qualité. Soit, le moins cher possible avec la meilleure qualité dans des délais raisonnables.
Comme solution, opter pour le Content spinning ou spin de contenu en français est intéressant. Il consiste à préparer du contenu en masse formé sur une même base artisanale. En matière de coût, il faudra compter de 0,5 à 2 euros la page de contenu de 500 mots avec la solution Spin-Tiger. En termes de délais, il faudra compter 4 à 8 semaines. Quant à la qualité, elle se définit par la lisibilité, le seuil de duplication et la similarité.
Le spin de contenu est une technique Black Hat. Pour rappel, le black hat ou chapeau noir est attribué aux personnes qui utilisent des techniques de référencement naturel qui ne suivent pas les règles de Google. Il s’oppose au White hat, qui est le fait d’utiliser des procédés en accord avec les règles du moteur de recherche.
Le spin de contenu a donc été ainsi utilisé en masse par plusieurs personnes en faisant du tampon. Mais aujourd’hui, le black hat évolue et on a désormais des fonds, on peut insérer des variables/polymorphes au niveau des villes, des systèmes de rappel, de substitution de phrase, de mots ou de paragraphes.
Le spin de contenu requiert aussi l’utilisation d’outils. Parmi les plus célèbres, nous pouvons citer QualiSpin pour assurer la qualité du MasterSpin – xSpinIt pour les préparations et les tirages. En outre, les outils de spins automatiques ne sont pas conseillés pour le référencement local. Il s’agit d’un métier de rédacteur qui demande aussi de la technique.
Il faut partir d’une structure de texte : H1 – chapeau – H2 – Contenu – H2 – Contenu. Ensuite, il faut construire un MasterSpin en faisant varier :
Tout en introduisant des éléments facultatifs, des interversions, etc. Et tout en intégrant des éléments locaux avec des variables/éléments de textes (monuments, fleuves, etc.).
Enfin, il faut générer les contenus + introduire les variables tout en vérifiant et en ajustant le nécessaire.
Par exemple : Vous {habitez|vivez|séjournez|êtes domicilié} à {près de|à proximité de|non loin de} + {nom d’une ville ou autre} et vous {cherchez|essayez de trouvez|êtes à la recherche d’} un jouet.
En général, pour 700 pages de 600 mots, le MS fera près de 79.021 mots. Pour 2500 pages de 500 mots, le MS fera 115.057 mots. Pour 5100 pages de 550 mots, le MS fera 267.915 mots. Enfin, pour 1500 pages de 550 mots, le MS fera 193.697 mots.
La qualité est très importante pour réussir le spin de contenu. Cela signifie que le spin doit être lisible, conforme, mais surtout présenter un intérêt pour l’internaute.
Il faut aussi tenir compte du risque. Autrement dit, faire en sorte que Google ne se rende pas compte de la similarité de contenu. D’ailleurs, QualiSpin est un outil indispensable qui attribue un certificat de qualité pour les contenus spinés. Pour que le spin de contenu soit sans risque, il faut que la similarité soit de 30 à 35 % selon les algorithmes.
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