La semaine dernière, l’autorité décernant les disques d’or aux US a décidé de comptabiliser les vues sur Youtube dans ses calculs. Quant aux majors, elles sont en passe de signer un accord avec Soundcloud après des mois de lutte. La fin du beef entre le Web et l’industrie ?
Pour Gabriel Dabi-Schwebel, fondateur de l’agence spécialisée dans le Web marketing 1minute30, « après 15 ans de grand chambardement, on parvient en effet à une forme d’apaisement : le consommateur apprécie le streaming, plus simple que le piratage, et pour le prix d’un abonnement aux plateformes de streaming, artistes et labels sont rétribués ».
Un système qui arrive à l’équilibre « car l’industrie a dû se montrer pragmatique », faisant même d’Internet une arme pour valoriser ses artistes (clips, mini-sites dédiés, teasing sur les réseaux sociaux…). Et si certains refusent de proposer leur son sous forme digitale « et en font un argument de différenciation, une nouvelle génération d’artistes consomme la musique sous cette forme.
Pour elle, le choix du partage sur le Web est donc logique ». Ce qui interroge sur l’avenir de l’industrie : « Le rôle d’intermédiaire dans l’édition et l’agrégation de contenu va être de plus en plus dur à légitimer, puisque les artistes savent faire le job eux-mêmes ». L’accalmie pourrait donc être de courte durée.
Extrait de : https://www.stylist.fr/,quand-le-streaming-et-l-industrie-musicale-recollent-les-morceaux,97265.asp