Les crises sont omniprésentes: elles ne sont pas prêtes de s’arrêter, malgré les remontées de nos dirigeants de tous bords. Peut-on #d’ailleurs encore parler de crise, après plus de cinq ans, ou devrions-nous plutôt parler de transition? Oui, mais transition de quoi vers quoi? Economique uniquement? Ecologique? Technologique? Ou transition de l’humanité dans son ensemble?
Les crises sont permanentes, et les unes font passer les autres au second plan, à tel point qu’on ne sait plus où donner de la tête. La crise économique chasse la crise environnementale et, avec elle, la prise de conscience qui commençait à s’établir avec le Grenelle de l’environnement et le sommet de Copenhague. Les innondations chassent les annonces de plans de licenciement de la une des journaux de vingt heure. Les manifestations à travers le monde, y compris dans des pays que l’on croyait en croissance, tels que la Turquie ou le Brésil, renversent les discours sur la démondialisation. Le monde est en crise, pas seulement en France ou Europe, mais partout, même en Chine et aux Etats-Unis, et tout particulièrement au Bangladesh et dans les pays déjà touchés par le changement climatique.
Sur le plan biomédical, les chercheurs savent de plus en plus repousser l’âge de la mort, sélectionner des gènes, concevoir de nouvelles espèces ou de nouveaux organismes, reproduire des organes, etc. Pendant ce temps, nos débats de société achoppent encore sur la question du mariage pour tous…
En robotique, les robots savent réaliser des tâches de plus en plus complexes, c’est eux qui chassent les ouvriers chinois. La série « Real Humans » diffusée sur Arte cette année souligne les questions que l’apparition des robots dans notre quotidien pourront engendrer.
Extrait de www.huffingtonpost.fr