Avant que l’inbound marketing ne devienne un terme branché, son champ d’action, à savoir la création de contenus et leur publication en direct ou par médias interposés, reposait sur les épaules des relationnistes. Avant que les marketeurs inbound ne se l’approprient à grand renfort de campagnes numériques célébrant les bienfaits du « marketing entrant ou permissif ». Dans son traité de chimie publié en 1789, Antoine Lavoisier, chimiste et philosophe français affirmait déjà que « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Cela vaut aussi pour l’inbound, l’outbound, le push-marketing, le pull-marketing et les relations publiques.
Le terme anglophone « inbound » signifie entrant. L’inbound marketing regroupe les techniques de marketing qui attirent, tel un aimant, un client ou un prospect vers une marque, par la publication de contenu utile à des acheteurs potentiels recherchant des solutions à un problème particulier. Ces modes de communication entrants s’opposent aux tactiques « outbound », sortantes ou interruptives utilisées par les chaînes TV traditionnelles, par exemple, pour capter l’attention de leur audience en leur diffusant à heures fixes des plages de spots publicitaires, sans savoir si le téléspectateur visé s’y intéresse ou pas. Même chose pour les pubs qui s’affichent brusquement sur nos écrans d’ordinateurs lorsque nous surfons sur le web, ou pour les appels téléphoniques de centres d’appels qui nous dérangent trop souvent au mauvais moment pour nous proposer des produits ou services dont nous n’avons aucune utilité.
Le développement du marketing digital de ces dernières années s’effectue parallèlement à celui de l’inbound marketing. Et ce n’est pas une coïncidence puisque Internet représente l’outil idéal pour des internautes en quête de solutions à un problème ou de catégories particulières de produits ou services. Ce qui est agréable sur Internet c’est aussi ce qui a contribué à rendre si attractives les méthodes de l’inbound marketing : rechercher tranquillement de l’information sans être dérangé par un vendeur désireux de nous vendre son produit, sans se demander s’il répond à nos attentes. Sur internet, il nous suffit de taper un mot ou une suite de mots dans notre moteur de recherche préféré pour trouver instantanément l’information ou le produit recherché, et ce à toute heure du jour et de la nuit, 7 jours sur 7, sans tenir compte des heures d’ouverture d’un commerce ou d’un service particulier. Ayant bien compris ce besoin vital de l’être humain, l’inbound marketeur s’est efforcé de placer ses informations en première ligne et d’entrer en conversation en ligne avec vous, pour créer et développer une relation commerciale à long terme, sans contrainte d’achat.
Les relations publiques ont toujours cherché à influencer le public sans publicité payante. Leur objectif initial était de gagner l’attention des médias pour incite les journalistes à produire du contenu à leurs lecteurs, auditeurs, téléspectateurs respectifs. Pour ce faire, il leur fallait de bonnes histoires intéressantes et nouvelles à raconter, puisque les journalistes susceptibles de relayer ces histoires étaient complètement indépendants des relationnistes et donc non inféodés aux marques. Suite à l’émergence de l’inbound marketing, depuis une dizaine d’années, les relationnistes ne sont donc plus seuls sur ce terrain. Certains objecteront que les méthodes pratiquées par les uns et par les autres ne sont pas totalement similaires, mais l’objectif visé, tant par les relationnistes que les inbound marketeurs, reste unique : attirer une audience particulière vers une marque sans l’interrompre dans ses occupations.
Vous pouvez facilement bonifier vos relations publiques en maximisant l’impact de vos campagnes, par les quelques trucs suivants :
Que vous possédiez le contenu ou que vous deviez l’acquérir, votre objectif est que les acheteurs potentiels trouvent et considèrent votre marque. Les tactiques inbound, RP ont prouvé qu’il était bien plus efficace d’obtenir l’autorisation d’un consommateur pour entrer en dialogue commercial sans contrainte d’achat avec lui, que de l’interrompre dans ses activités – voire de l’agresser dans sa sphère privée pour essuyer un refus d’achat et contribuer à la mauvaise réputation d’une marque jugée trop agressive, par des critiques négatives sur les réseaux sociaux.
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Source : Pleeaase.com