Il existe de nombreuses façons d’optimiser son référencement naturel. Traditionnellement, on détermine un ensemble de mots-clés (qui sont des expressions et pas des mots uniques) et on essaye de les placer dans les productions digitales du site. Mais cette méthode devient de plus en plus compliquée et parfois même contre-productive.
Même si ce n’est ni suffisant ni idéal, il faut préparer la production éditoriale sur le long terme. Savoir à qui on va s’adresser, connaître les problèmes et intentions de la cible, ainsi que sa manière de s’exprimer, est à la base du référencement naturel.
On peut procéder en atelier ou par interview, et il en résulte en général des contenus digitaux à produire, mais, à ce stade, la vue sur les mots-clés n’est pas encore très nette, on a surtout une vue sur les thématiques du domaine. Ici le travail de mots-clés n’est pas fondamental, la simple production de contenus honnêtes, en cherchant à être utile, va générer du contenu qui embarque les mots-clés de manière native.
A un moment où à un autre, va se poser la question du suivi de sa position dans les pages des résultats des moteurs de recherche, que l’on va chercher à optimiser.
Et c’est là que survient le problème : les outils disponibles permettent de suivre la position d’un ou plusieurs mots-clés. On va donc chercher à constituer une liste et à suivre le positionnement des contenus, en espérant qu’il s’améliore. Mais deux choses perturbent ce fonctionnement.
D’une part, Google, principal moteur de recherche, ne rend visible ces informations que pour moins de 10% du trafic, et même sa search console, donne une vision plus que parcellaire du phénomène. Les outils du marché essayent vaillamment d’apporter une vue claire, mais on reste dans l’approximation.
D’autre part, on va rapidement vouloir produire des contenus pour mieux se positionner (« ranker ») sur les mots-clés qui marchent ou qu’on espère voir fonctionner. Bref, on parle davantage aux moteurs de recherche qu’à la cible.
On produit du contenu de qualité, utile et pertinent, avec une opinion ou une primeur. Les mots-clés à utiliser viendront naturellement et les backlinks également. Ils seront le fruit d’une démarche éditoriale de qualité, plus qu’une cause de réussite du référencement naturel.
Et on pense « intention ». C’est la grande étape qui nous attend avec la révolution des interfaces vocales (Google Home, Amazon Echo, etc.) où, lorsqu’en tant que développeur on soumet une action, on doit décrire les différentes manières de l’invoquer par l’utilisateur.
L’amélioration du référencement naturel, qu’on appelle SEO et qu’on base depuis toujours sur les mots-clés, connaît une mutation sans précédent. D’une pseudo-science basée sur des recettes on est en train de basculer vers un exercice de plus en plus littéraire. Les rédacteurs sont les futurs experts SEO !
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Article très intéressant. Merci !