La search console de Google, un outil indispensable à la panoplie du SEO. Elle permet d’obtenir des éléments capitaux sur le trafic organique d’un site, et pour plus de pertinence, il est possible de la coupler à Google Analytics. Récemment, une nouvelle version a été proposée en bêta. Petit tour d’horizon des fonctionnalités.
A l’heure où j’écris ces lignes, la nouvelle version de la Search Console affiche clairement la couleur : certaines fonctionnalités de l’ancienne version ne sont pas présentes dans cette nouvelle mouture.
Soit parce que la fonctionnalité n’a pas encore fait l’objet d’une migration. Le but de cette version est bel et bien de remplacer la précédente, mais il faudra attendre avant que la couverture fonctionnelle atteigne le même niveau.
Soit tout simplement parce que cette fonctionnalité ne sera pas présente, étant remplacée par un moyen plus utile de présenter les données.
Mais Google précise que la première explication est la plus vraisemblable. Pas d’inquiétude donc, simplement de la patience !
Ce qui frappe dans cette nouvelle version, c’est la simplicité de l’interface, alla mode Material Design. Le status fournit trois éléments clés en un clin d’œil.
La performance tout d’abord : tout simplement, le nombre de clics reçus par le site (comme dans la précédente version, on peut ajouter plusieurs sites et changer de vue grâce à un sélecteur). Il s’agit du nombre de clics reçus lorsque l’affichage dans le moteur de recherche a montré une page du site (hors backlink, donc).
L’index Coverage ensuite. Ce graphique fournit le nombre de page sur lesquelles Google a réussi son travail d’indexation, et le nombre de pages qui posent problème dans cette action.
Les améliorations proposées, enfin : des conseils pour améliorer le positionnement de son site. Il est à noter que d’autres outils de Google peuvent être utilisés, comme par exemple Page Speed Insights qui renseigne sur les problèmes de rapidité d’affichage d’un site.
La page de status propose une vue synthétique des clics (et donc du trafic organique) et une échelle de temps auto-déterminée.
En cliquant sur le graphique synthétique, on obtient une vue où l’on peut choisir l’échelle de temps, mais aussi le type de données à afficher. En plus des clics, on va afficher le nombre de fois où un site a figuré dans les recherches, le taux de clics moyen sur ces résultats, et la position moyenne (qui doit être la plus petite possible).
En dessous du graphique, se trouvent des données intéressantes : les requêtes et le trafic associé, les pages où ces résultats mènent, les pays et les périphériques.
Comme sur la version précédente, il n’est pas possible de connaître les mots clés qui font apparaître une page donnée dans la page de résultat, et tous les mots clés ne figurent pas.
Là aussi on va obtenir des données plus précises. On peut même superposer les courbes et histogrammes pour étudier les corrélations des paramètres d’index.
Il est possible d’afficher sur le diagramme le nombre de pages indexées correctement, avec avertissement, en erreur et exclue.
Sous le graphique s’affichent les pages correspondant aux critères choisis sur le diagramme. Par exemple, si on n’affiche que les pages exclues sur le diagramme, les raisons de l’exclusion figurent en dessous et les pages sont regroupées par motif. En cliquant sur le motif on obtient un échantillon des pages (principalement parce que le nombre est limité à 1000).
Les pages qui sont des redirections sont, par exemple, exclues de l’index, les pages en « noindex » également (ce qui est normal). Plus problématiques sont les pages inaccessibles, ou encore les pages « crawled but not indexed » pour lesquelles il n’est pas possible de savoir si elles sont en attente d’indexation ou présentent une erreur non détaillée les rendant non éligibles.
Notons qu’il est possible de soumettre un sitemap, comme dans la précédente version.
Si l’interface paraît beaucoup plus simple de prime abord, les fonctionnalités fondamentale sont là. A part quelques détails qui seront ajoutés ou englobés dans une fonctionnalité plus puissante, il est possible dès aujourd’hui d’utiliser cette version en remplacement de la précédente.
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