Voilà plusieurs décennies que la série est apparue sur nos écrans. La France, les États-Unis ainsi que le Royaume-Uni en sont les précurseurs. Ces épisodes de 25 à 45 minutes ouvrent de nouvelles perspectives de visionnage de la télévision. Alors qu’elle avait pour seul rôle d’informer, voilà qu’elle s’attaque au divertissement.
Qu’il s’agisse du genre comique, policier ou d’aventure, la série capte très vite l’attention de l’audience. Capter l’attention, ne serait-ce justement pas l’objectif principal de la publicité ? L’alliance série/pub ? Et si le storytelling était la solution ?
Dans les années 50, naissent les premières séries aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. C’est un peu plus tard qu’elles arrivent en France, en raison du monopole que détenait l’Etat sur la télévision et des fortes contraintes qu’il appliquait contre certaines productions. Ce nouveau genre marque l’apparition d’un rôle différent de la télévison : le divertissement.
On ajoute à l’information le divertissement, en particulier visant la ménagère. Puis la cible s’étend et le téléviseur offre une forme de culture qui n’était auparavant pas accessible à toutes les catégories sociales, comme ceux qui n’avaient pas les moyens d’aller au cinéma ou au théâtre.
Cependant, alors que les séries anglophones décollent dès les premières diffusions, les séries françaises, elles, sont à la traîne et le restent encore aujourd’hui, même si les productions françaises investissent de plus en plus. Il est clair qu’entre « Grey’s Anatomy » ou « Game of Thrones » et « Plus Belle La Vie », le choix est simple à faire, aussi bien dans les pays anglophones qu’à l’international.
Les Français eux aussi ont développé une véritable passion pour les séries anglophones. Un constat qui amène les producteurs et chaînes françaises à se pencher sérieusement sur le sujet en investissant dans des séries telles que « Engrenages » ou des petits formats comme « Un gars, Une fille » et plus récemment « Scènes de ménage » ou « En famille » qui permettent de faire décoller le genre de la série en France.
La publicité, nous le savons tous, est un mode de communication qui a pour seul but de vendre un produit ou un service. Capter l’attention de la cible, la maintenir, la séduire afin qu’elle ressente le désir le plus fort possible d’acheter le bien en question : tel est l’objectif de la pub.
Et donc, tous les moyens sont bons pour vendre. Avec l’arrivée d’Internet, du web 2.0 puis du web 3.0, la publicité emprunte tous les supports. Presse, réseaux sociaux, transports en communs. Ces temps-ci, la mode est à l’interaction. Faire participer le public en appliquant des méthodes comme le « Do It Yourself », rien de mieux pour convaincre la cible.
En revanche, à trop vouloir en faire, on finit par s’y perdre, par lasser la cible voire l’agacer. C’est ce qui se produit aujourd’hui. L’impression du public ? On ne peut rien faire sans être confronté à la publicité ; elle prend même une forme d’obligation puisqu’elle s’impose à nous. Sérieusement, c’est à peine si les annonces publicitaires sur YouTube ne durent pas plus longtemps que la vidéo que l’on veut visionner au départ. Il y a de quoi vous décourager de fréquenter ce genre de sites, et surtout, vous inciter à boycotter le produit en question qui ne fait que vous harceler ! Or c’est exactement la réaction que doivent à tout prix éviter les agences de pub.
– 84 % des 25-34 ans trouvent la publicité inutile ou intrusive sur les sites Internet
– 86 % des téléspectateurs zappent les publicités
C’est alors qu’un nouveau défi s’ajoute aux objectifs de la publicité. Il faut faire la promotion d’un produit sans que les gens s’en aperçoivent. Le storytelling, c’est bien ça !
Raconter une histoire en essayant de vendre un produit, c’est l’idée du storytelling. Un modèle qui fleurit doucement sur les différents supports publicitaires. Une forme intelligente et efficace de publicité qui séduit son public.
On s’en doute, le principal inconvénient du storytelling est son coût : un apport financier beaucoup plus élevé que pour une publicité traditionnelle, puisqu’il faut le matériel d’un vrai tournage. Un minifilm de qualité, qui raconte une histoire et la fait vivre au téléspectateur. On conquiert la cible par les sentiments, les émotions. Il n’y a rien de plus efficace pour que la publicité défile naturellement sous les yeux du téléspectateur.
En jouant la carte humour dans des séquences plus fruitées les unes que les autres, la célèbre marque Oasis parvient à tirer son épingle du jeu !
C’est le secteur du luxe qui réalise les storytellings les plus impressionnants. Avec une qualité digne des plus beaux films et un scénario qui suscite l’émotion, le téléspectateur n’a qu’une envie, savourer ces quelques minutes en attendant la suite de l’histoire dans la prochaine pub. Voici deux magnifiques exemples.
Sans aucun doute, les entreprises ont tout intérêt à s’intéresser au storytelling, qui tend à la réconciliation entre la publicité et sa cible. C’est un très bon moyen de marketing de contenu.
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