Télétravail et cohésion d’équipe : est-ce compatible ?

Depuis le mois de mars 2020, les entreprises ont été dans l’obligation de s’adapter à la crise de la Covid-19 et ont ainsi du modifier l’organisation du travail en ayant recours, de façon massive, au télétravail. Comment est-ce que cette nouvelle organisation du travail fait-elle pour coexister avec la vie sociale en entreprise ? Les liens entre collaborateurs sont-ils préservés ?

Le télétravail imposé et l’adaptation des usages en entreprise

Tout est allé vite, trop vite peut être, mais entreprises comme collaborateurs ont réussis, dans la grande majorité des cas, a s’adapter et à mettre en œuvre le télétravail de manière relativement ordonnée.
En effet, le recours au télétravail n’était pas la norme dans la plupart des entreprises en France notamment.

Le présentéisme est encore très fortement ancré dans les usages et ce surtout dans les grandes entreprises alors même qu’il ne revêt d’aucun intérêt professionnel ni même d’un intérêt de productivité.
Aussi, entreprises comme collaborateurs ont été dans l’obligation de faire preuve d’imagination et d’adaptabilité afin d’adopter, ou, a tout le moins, de faire bon gré mal gré, avec le télétravail qui devait, du jour au lendemain, devenir la nouvelle norme.

Dans la grande majorité des cas, les entreprises ont pu jouer le jeu afin de ne pas se voir reprocher de mettre en péril la santé et la sécurité de leurs employés.
Néanmoins, les règles de travail ont été adaptés afin de renforcer l’usage aux outils numériques et ce pour assurer la « continuité de service » et ainsi garder une certaine productivité.

Avec un peu plus d’un an de recul, le télétravail est maintenant, en tout état de cause, à aujourd’hui, la nouvelle norme et nous voyons bien que cela fonctionne correctement pour l’ensemble des postes qui peuvent être tenus à distance.

Le télétravail : un outil de distanciation sociale

Bien que la plupart des postes peuvent être tenus à distance, il n’en est pas moins d’un autre enjeu que les entreprises n’ont pas anticipé ou qu’elles n’arrivent pas encore à gérer correctement.
En effet, par nature, le télétravail impose de travailler de chez soi et donc de ne pas se retrouver au sein des locaux de l’entreprise.

Cela est d’autant plus appuyé que beaucoup d’entreprises ont réussi, grâce au télétravail, à réduire leur surface foncière et ainsi à faire de grosses économies sur un poste qui n’apporte aucune valeur ajoutée.
Se faisant, la suppression des bureaux combiné au télétravail massif font que les collaborateurs ne peuvent se retrouver que virtuellement.

L’impact est fort et important. Avant, les collaborateurs d’une entreprise pouvait se côtoyer jusqu’à une dizaine d’heures par jour, de manière physique et, du jour au lendemain, plus rien.
Les collaborateurs ont ainsi été dans l’obligation de s’adapter à cette double peine imposée par le télétravail.

Néanmoins, cette distanciation, professionnelle, obligatoire, est un facteur aggravant d’un sentiment de solitude qu’il est parfois difficile d’atténuer ou d’anticiper.

Le télétravail : un déclencheur de souffrances aux travail

Parfois traité comme uniquement un symptôme, le télétravail que nous connaissons depuis le début de la crise de la Covid-19 doit plutôt d’analyser comme une cause de détresse et de souffrance au travail.
Entre la distanciation sociale imposée, la fermeture des lieux de vies, le climat anxiogène lié à la situation sanitaire, le télétravail est un élément déclencheur de certains risques psychosociaux dont l’employeur doit se prémunir.

En effet, l’employeur a une obligation vis-à-vis de la sécurité mais également de la santé de ses collaborateurs et par là même de leur santé psychique et psychologique.
Bon nombre de collaborateurs ont été dans l’obligation de travailler à domicile, dans un espace de vie relativement réduit, notamment dans les grandes métropoles comme Paris.

Cela est un facteur aggravant de certaines détresses psychologiques car en plus de ne plus pouvoir côtoyer des collègues, certains salariés ont l’impression d’être complètement enfermés à leur domicile et cela est d’autant plus impactant que la surface du logement est réduite.

En effet, il est tout de même plus facile, ou, a tout le moins plus confortable, de télétravailler dans une maison avec jardin à la campagne que dans une studette de 9m2 à Paris.

Aussi, l’employeur se doit de réagir et ménager le psychisme de ses collaborateurs. Néanmoins, n’ayant pas de précédent, il est extrêmement difficile pour les employeurs et les employés de savoir comment réagir, de savoir ce qu’il convient de mettre en oeuvre.

 

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Yann Schimmer

Atypique et passionné. Tels sont les adjectifs qui peuvent me caractériser. Baccalauréat scientifique, études de droit puis de communication, j’ai fait mes premières armes auprès d’une styliste strasbourgeoise en tant que business développer. Par la suite, j’ai intégré une boutique de prêt-à-porter haut de gamme en tant que store manager pour laquelle j’ai pris part aux choix des collections de demain et où j’ai pu accompagner nos clients tout au long de leurs processus d’achat. Passé par la case autoentrepreneur j’ai repris mes études en 2014 dans le domaine des ressources humaines. J’accompagne désormais 1min30 sur le développement de ses Ressources Humaines et notamment sur le déploiement de sa politique de marque employeur ainsi que sur sa structuration administrative. En parallèle, j’assiste Pierre dans l’accompagnement des clients de l’agence dans la mise en place de leurs actions de Marketing RH.  Cela peut vous intéresser ? Je vous invite à consulter notre page relative au Marketing RH et à la Communication Interne.