Il existe beaucoup de littérature au sujet de l’engagement de vos collaborateurs et de leur implication, mais aussi sur la manière d’y parvenir. Néanmoins, il existe deux leviers principaux. Le premier est l’aspect financier et le second, l’aspect « humain », celui qui donne une « raison d’être » au poste et au collaborateur au sein de l’entreprise. Vous pouvez associer ces deux leviers à vos stratégies de marketing RH.
Ils peuvent être directs ou indirects.
C’est la rémunération « financière ».
Qu’elle soit brute mensuelle (ou annuelle) variable, ces deux éléments font partie du package négocié a l’embauche.
La rémunération fixe doit être calculée au plus juste, selon plusieurs indicateurs :
Il peut y avoir d’autres indicateurs, mais ces cinq-là auront généralement le plus de poids sur le montant du salaire fixe.
La rémunération fixe aura un impact certain sur l’attractivité de l’entreprise mais aussi sur la rétention de vos collaborateurs et donc sur le turnover.
Cette rémunération fixe peut s’accompagner d’une rémunération variable associée au type de poste à pourvoir (ou à tenir).
En effet, la rémunération variable se justifie davantage pour des postes commerciaux que pour des postes administratifs.
Outre la rémunération, il existe d’autre leviers de motivation tels que la participation ou l’intéressement. Lesquels ont l’avantage d’impliquer directement et de motiver les collaborateurs à la vie et à la gestion de l’entreprise.
En effet, leur bonus dépendra des chiffres communs à l’ensemble des collaborateurs et, notamment, le chiffre d’affaires et le bénéfice.
Sans oublier des indicateurs non financiers, surtout pour l’intéressement. Au-delà de ces éléments financiers directs, il existe aussi la partie financière « non directe », elle aussi un très bon levier de motivation.
En particulier, la partie mutuelle, prévoyance et retraite. Cet aspect social compte beaucoup pour certains profils et est un critère important d’évaluation de votre entreprise.
D’abord, la mutuelle qui est une garantie contre les tracas quotidiens. Même si une partie est prise en charge par l’entreprise, le fait d’avoir un excellente mutuelle rassure les collaborateurs surtout s’ils ont des enfants.
Soins optiques, soins dentaires, soins courants, etc. sont autant de frais qu’un salarié ne souhaite pas voir s’accumuler. Une mutuelle attrayante influencera le choix que fera un candidat de sa future entreprise.
Autre élément financier non direct, toujours lié aux avantages sociaux, la prévoyance, qui prendra le relais dans le cas où le collaborateur ne serait plus apte à occuper ses fonctions. Maladie de longue durée, accident du travail, etc., la prévoyance pourra, pour certains contrats, compléter la partie versée par la sécurité sociale. Et ce parfois à hauteur du salaire complet, garantissant le même niveau de vie. Dernier point : un plan d’épargne. Nous connaissons le système de participation des « grandes entreprises » qui peut être décaissée tout de suite ou placée sur un plan d’épargne au rendement plus ou moins intéressant. Un tel système, hors participation légale, peut influencer pour un candidat le choix de sa future entreprise.
Au-delà des aspects financiers, vous pourrez aussi appliquer des mécanismes n’apparaissant pas sur le bulletin de paye ou, à tout le moins, sans effet immédiat sur le pouvoir d’achat des collaborateurs.
En premier lieu, citons un avantage propre à la plupart des start-up : l’aménagement du temps de travail. Dans ces entreprises, que les collaborateurs soient aux 35 heures, au forfait jour, etc., la plupart des managers privilégient la confiance et la pleine autonomie dans la gestion des tâches et du temps des collaborateurs.
Alors que dans la plupart des grandes entreprises, le travail commence à une heure précise, avec un temps de pause défini et une fin de journée établie, les start-up ne connaissent généralement pas d’horaires. Avec, cependant, un effet indésirable : le présentéisme. Nonobstant ce dernier point, l’avantage lié à ce système sera de permettre au collaborateur d’organiser son travail à sa guise, et ainsi de définir lui-même l’équilibre entre sa vie privée et sa vie professionnelle.
Autre avantage qui peut être lié au temps de travail : les congés ! Alors que la plupart des entreprises accordent 5 semaines de congés payés par an, nous voyons, de plus en plus, des congés payés parfois illimités. Oui, illimités ! Le seul frein étant l’organisation de votre travail : si vos tâches et vos missions sont bien exécutées, vous pouvez partir en congés très souvent.
C’est tout ce qui n’est pas lié à la rémunération ou à l’organisation du temps de travail. Ce peut être le lieu de travail et donc son cadre, pouvant séduire le candidat. De plus, offrir des « services » annexes comme, par exemple, utiliser le lieu de travail pour des activités extra-professionnelles sera également un atout.
Citons aussi votre participation à l’employabilité des salariés et donc, in fine, aux formations que vous dispensez à vos collaborateurs. En effet, plus vous formez vos collaborateurs, plus ils pourront monter en compétence et plus ils seront, généralement, productifs. Souvent, la formation est également vue comme une récompense du travail effectué. Il faut donc pratiquer régulièrement des sessions de formation afin de maintenir une dynamique positive.
Enfin, dernier point : les activités d’équipes. Vos collaborateurs passent généralement beaucoup de temps dans l’entreprise ; ils ne comptent pas leurs heures et apprécient de se voir offrir du bon temps entre collègues. D’où l’intérêt d’organiser, de façon récurrente, des événements, soit sur le lieu de travail comme par exemple des afterworks, soit à l’extérieur, pour favoriser le team building !
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