En entreprise, une fois les “barrières” tombées, il est plus simple de communiquer de façon honnête et transparente, car un sentiment de confiance s’installe entre les collaborateurs. Mais il est aussi plus aisé de glisser vers une familiarité qui n’est pas au goût de tous.
Je me suis donc demandé : quelle est la limite ? Comment entretenir des liens solides avec ses collègues tout en gardant les bonnes distances ? Faut-il éduquer les plus jeunes, ceux qui n’ont pas de cadre de référence de par leur manque d’expérience, à une communication professionnelle saine ? Enfin, éviter la familiarité en entreprise n’est-ce pas juste lié à l’éducation tout simplement ?
Notre ère connaît une mutation importante de notre environnement de travail, depuis l’hyper-digitalisation qui nous a frappés. Nous sommes ultra-connectés, toujours à l’affût de la moindre notification et prêts à digitaliser la plupart de nos actes quotidiens.
Comme vous travaillez probablement dans le secteur du digital, et que vous êtes en permanence connectés, il est d’autant plus facile de mélanger vie privée et vie professionnelle.
Je m’explique : Vous êtes notifié de vos emails sur votre smartphone, vous créez un groupe avec vos collègues sur WhatsApp ou Facebook, vous multipliez les modes de communication digitale, quitte à consulter les messages de vos collègues de chez vous. D’où l’impression que les nombreuses applications qui n’existaient pas auparavant, changent les relations professionnelles et les rendent plus personnelles.
Avec ces nouvelles habitudes, les liens qui se créent entre les salariés, notamment dans les petites entreprises, ou bien là où les salariés sont fraîchement diplômés, peuvent devenir familiers.
Après la polémique sur la bise au travail, voilà une tout autre question : la proximité liée aux modes de communication digitale ne s’est-elle pas progressivement installée auprès des nouvelles générations ?
Qui plus est, nous passons plus de 8 heures par jour sur notre lieu de travail. Nous passons beaucoup de temps avec nos collègues, nous créons des liens de proximité, nous sommes proches et parfois trop.
Je ne vous cache pas qu’avant d’écrire cet article, et parce que je me suis posé toutes ces questions, j’ai interrogé un grand nombre de personnes. Les avis divergent. Certains pensent que la familiarité n’est pas liée à la taille de l’entreprise car il y a toujours des petites équipes au sein de grandes sociétés. D’autres pensent également que ce n’est pas lié à l’âge ou à l’expérience professionnelle.
Beaucoup pensent tout de même que la digitalisation et la liberté d’expression (une liberté parfois controversée sur les réseaux sociaux) peuvent favoriser les débordements.
Si nous sommes plus ou moins d’accord sur la nécessité de maintenir des limites et un cadre, nous le sommes aussi sur le fait qu’il ne faut pas tomber dans le puritanisme. Mais simplement dans une ambiance de travail saine et équilibrée.
La liberté d’expression est, certes, un droit fondamental en France. Après avoir effectué quelques recherches, je me suis attardée sur les articles traitant des comportements à bannir au travail.
Même s’ils relèvent du bon sens, je me rends compte que j’en ai été témoin dans beaucoup d’entreprises dans lesquelles j’ai travaillé :
Vous retrouvez les 30 comportements à bannir au travail dans cet article : https://www.journaldunet.com/management/efficacite-personnelle/1157011-30-attitudes-bannir-travail/
Si la familiarité au travail est une attitude inappropriée, elle comporte aussi des risques pour une entreprise. En effet, si certaines attitudes peuvent être perçues comme anodines, elles véhiculent une mauvaise image de l’entreprise et nuisent à l’efficacité d’une équipe :
Vous trouverez alors des collègues, des clients ou des partenaires, avec qui il est simple d’entretenir des relations dépassant parfois le cadre professionnel tout en conservant la qualité de vos collaborations au travail. J’appelle ça : “faire la part des choses”.
C’est une relation qui a trouvé son équilibre et qui est profitable à chacun.
Tandis que d’autres relations échouent parce que les deux parties ne trouvent pas l’équilibre permettant la séparation vie privée/vie professionnelle.
Il est important de bien définir la notion de proximité car elle n’est pas forcément négative.
La proximité ne doit pas se fonder sur l’émotion mais sur les valeurs et les buts.
On doit retrouver en entreprise une proximité de valeur. Celle qui favorise le sentiment d’appartenance et d’adhésion des acteurs.
Pour le maintien de relations positives en entreprise, il est nécessaire de maîtriser son recrutement puis d’entretenir de bonnes valeurs en interne. L’adhésion à ces valeurs se vérifiera alors durant la sessions de recrutement puis durant la période d’essai.
Mais quelle est la source de ces valeurs ?
J’ai la conviction que le dirigeant est le brand owner et un exemple pour les salariés. Il est celui qui va en premier lieu définir les valeurs qui prévalent dans l’entreprise. Il s’agit ensuite de trouver les personnes qui entretiendront ces valeurs.
Entre proximité et familiarité, que pensez-vous des relations au travail ? Avez-vous vécu des situations d’échec liées à des débordements ? N’hésitez pas à me donner vos points de vue sur le sujet. Sinon, je vous invite à consulter les 3 méthodes marketing RH pour une bonne gestion de vos collaborateurs.
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