La rémunération est toujours un sujet plutôt… compliqué ! En effet, au-delà des tensions que cela peut susciter, la rémunération est un réel enjeu de reconnaissance du travail et des compétences.
Qu’en est-il des chefs de projets ? Comment sont-ils situés dans l’échelle de rémunération ?
Comme pour tous les profils, il peut exister une forte disparité entre les rémunérations d’un chef de projet en agence ou chez l’annonceur.
En effet, généralement, un chef de projet gagnera bien mieux sa vie chez un annonceur.
Cette grande disparité vient essentiellement du fait qu’en agence, la seule valeur ajoutée commercialisable est celle du chef de projet lui-même. Il n’y a pas d’autres activités annexes qui génèrent du revenu et il n’y a pas de véritable industrialisation possible de la méthodologie.
A contrario, chez un annonceur, le chiffre d’affaires n’est pas directement corrélé avec l’activité du chef de projet et l’entreprise génère des revenus qui ne dépendent pas uniquement de son activité.
Ainsi, c’est pour cela que la rémunération annuelle de base sera déjà plus intéressante chez un annonceur qui, en plus, vous fera, la plupart du temps, bénéficier d’un 13ème mois, d’une prime de participation et parfois d’une prime d’intéressement.
Autant de revenus complémentaires qui ne sont que très peu accessibles en agences et pour cause, la rentabilité d’une agence n’est pas la même que celle d’un annonceur.
Restons ici chez l’annonceur. Il existe également de grandes disparités entre la rémunération d’un chef de projet chez un annonceur industriel ou chez un annonceur du secteur du luxe par exemple.
Entre les conventions collectives, plus ou moins généreuses, les accords d’entreprises, plus ou moins intéressants, les revenus générés en fonction du secteur d’activité peuvent subir une très forte variation.
De plus, nous ne parlons ici que du salaire « monétaire », le salaire financier, c’est à dire ce que vous pouvez percevoir directement sur votre compte en banque à la fin du mois… Mais il faut également ajouter à cela, la rémunération « non financière », à savoir tous les avantages dont peut bénéficier un collaborateur et qui ne sont pas spécifiquement valorisé en euros (ou toute autre devise au demeurant).
Par exemple la crèche d’entreprise : un avantage indéniable pour les parents (mais certes pour l’entreprise également ;)). Les œuvres sociales d’un CSE qui peuvent être très généreuses en fonction des secteurs, etc.
Autant d’exemple qui indique qu’un chef de projet, à compétences équivalentes, peut avoir une variation de 15 à 30% sur sa rémunération en fonction de l’entreprise pour laquelle il aspire à travailler.
Ici, nous pensons bien évidemment au duel « Ile-de-France vs province ».
Le coût de la vie est toujours plus élevé dans une grande ville et notamment à Paris et en région parisienne, aussi, les entreprises se doivent d’être compétitives et proposer des rémunérations qui sont en cohérence avec le niveau de vie local.
Aussi, un chef de projet sera habituellement mieux payé en région parisienne qu’en province. Néanmoins, c’est un propos à nuancer, car parler uniquement d’une meilleure rémunération n’est pas forcément le bon point de vue à adopter car il faut plutôt prendre en considération le reste à vivre ce qui est parfois plus compliqué à tracé.
La disparité de la rémunération peut aller de 10 à 20% selon que l’on soit en région parisienne ou en province mais là encore, plusieurs facteurs peuvent entrer en lignes de compte et notamment le secteur d’activité dans lequel sera amené à évoluer le chef de projet.
Il existe plusieurs appellation et plusieurs métiers différents qui peuvent se regrouper sous l’appellation « chef de projet ». Qu’il soit technique, fonctionnel, événementiel, digital, innovation, etc., il peut également exister une grande disparité en fonction du poste ou, plus précisément, en fonction du savoir faire à avoir.
Les missions peuvent également influer la rémunération car certaines missions exigeront des savoir faire très particulier, plutôt technique et cela sera mieux valorisé financièrement qu’un chef de projet qui n’aura pas de dimensions techniques.
Aussi, le savoir faire peut se valoriser financièrement au moment de l’entretien d’embauche. Vous aurez alors l’occasion de démontrer quelle est la valeur ajoutée que vous pouvez apporter à l’entreprise et comment vous saurez, grâce à vos compétences, réduire le temps nécessaire pour certaines tâches et ainsi être plus productif lors de vos missions et de vos projets.
Comme pour tout les postes, il y a également un critère d’ancienneté qui entre en ligne de compte en terme de rémunération. Nous ne parlons pas ici de l’ancienneté liée au poste, mais plutôt de la séniorité acquise dans la fonction de chef de projet.
En effet, généralement, l’entrée se fait sous l’intitulé de chef de projet junior… Après quelques mois, voire années, le chef de projet deviendra confirmé puis, quelques années encore, senior.
Le passage de junior à confirmé puis de confirmé à senior entraîne généralement une revalorisation salariale intéressante.
En effet, le savoir faire aura évolué, le savoir être également, la capacité de réflexion aura progressée et la montée en charge se plus facile et cela permettra ainsi d’avoir une revalorisation salariale en fonction de ces différents éléments.
Vous l’aurez vu, la rémunération est vraiment établie en fonction de plusieurs facteurs, endo- et exogènes. Aussi, en fonction de vos prétentions, il faudra vous diriger vers un secteur plutôt qu’un autre, vers l’annonceur plutôt que vers l’agence.
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