Le parcours collaborateur peut être vu comme le parcours client, mais il concerne le collaborateur, le salarié. Il regroupe toutes les étapes par lesquelles passe le collaborateur du moment où il entre dans l’entreprise jusqu’à ce qu’il la quitte. On peut se permettre de prendre ce parcours collaborateur pour optimiser l’expérience collaborateur. Il faudra donc garder un œil sur son parcours collaborateur et pour cela, il est possible de se référer aux KPIs.
La première phase de ce parcours collaborateur est le recrutement. Oui, cette expérience collaborateur commence dès les premiers instants de contact avec l’entreprise, notamment quand un candidat vient pour la recherche d’un emploi. Du côté de l’entreprise, à ce stade, il faudra faire bonne impression pour attirer les meilleurs talents et les meilleurs talents qui correspondent à la culture et aux valeurs de l’entreprise. La phase de recrutement se termine par le recrutement du futur collaborateur avec la signature de son contrat.
Même si cette personne n’est qu’un candidat qui passe pour déposer son dossier à l’entreprise, il faut lui faire vivre une bonne expérience candidat pour qu’il puisse la partager dans son entourage. Il le fera même s’il n’est pas appelé pour un entretien.
Le parcours collaborateur entre par la suite dans la phase d’intégration qu’on appelle aussi l’onboarding. Pour situer cette période, elle part de la signature du contrat avec le nouveau collaborateur jusqu’à la fin de sa période d’essai. On inclut ici toutes les tâches administratives pour son intégration et aussi la partie formation. Vous avez compris : c’est toute l’entreprise qui participe à l’intégration de ce nouveau collaborateur. Ce nouveau collaborateur que vous avez pris correspond déjà aux valeurs de l’entreprise, mais c’est pendant cette phase d’intégration qu’on lui transmet la culture de l’entreprise.
Cette étape d’onboarding est importante, car c’est pendant celle-ci que le collaborateur décide de rester ou de quitter l’entreprise. En effet, malgré une bonne offre, le collaborateur peut décider de mettre fin à la collaboration avec l’entreprise. Pour la plupart des cas, ceci est dû à un onboarding non efficace. Une bonne intégration va également contribuer à un engagement optimal de ce collaborateur sur les années à venir.
Voilà, le collaborateur a fini sa période d’essai et il a signé un CDI ou un CDD avec votre entreprise. On entre maintenant dans sa phase de carrière. Pendant cette période, l’entreprise devra s’activer pour le fidéliser. D’ailleurs, pour ce qui est de la fidélisation des salariés, il faut le faire dès son arrivée dans l’entreprise, notamment au début de sa phase d’intégration.
Si au bout de quelques semaines, la marque employeur que le collaborateur s’est faite de l’entreprise s’écroule, il sera difficile de retenir ce talent. Là, on ne peut pas écarter le fait qu’il veuille rejoindre la concurrence. L’entreprise devra alors redoubler d’efforts pour lui offrir des possibilités d’évolution de carrière tout en gardant un bien-être et un environnement de travail optimaux. Il ne faut pas oublier que des collaborateurs bien fidélisés sont des collaborateurs bien engagés et ceci va avoir un impact sur la performance globale de la structure.
La phase d’évolution peut se situer dans la même période que la phase de carrière. Une fois bien intégré, le collaborateur va être plus performant et plus efficace, ce qui va avoir un impact sur le développement de l’entreprise. Cependant, il est important que l’entreprise apporte sa touche dans l’évolution de ce collaborateur.
Pour ce faire, les managers peuvent donner des feedbacks sur le travail du collaborateur. Ce feedback peut se faire lors d’entretiens individuels et doit éventuellement s’accompagner d’une formation spécifique. De par ces feedbacks, le collaborateur sera encore plus engagé.
Cette phase d’évolution est la plus longue de ce cycle de vie du collaborateur. L’entreprise devra constamment le soutenir et essayer de s’y adapter, car le collaborateur fera face à des événements importants dans sa vie. S’il s’agit d’une collaboratrice qui a donné naissance à un enfant par exemple, l’entreprise pourra l’aider à mettre en place un système de télétravail.
C’est la dernière phase de ce parcours collaborateur. En quelques mots, c’est pendant cette phase d’offboarding que le collaborateur va quitter l’entreprise. Pour chaque collaborateur, les raisons de ce départ sont différentes : fin de contrat, démission, licenciement, départ à la retraite, raisons personnelles… Dans tous les cas, l’entreprise se devra d’être présente pour faciliter son départ. Il est même possible de faire un entretien de départ pour recueillir les ressentis du collaborateur sur son parcours. Ceci peut vous être nécessaire dans l’optimisation de votre marque employeur.
Peu importe les raisons, l’entreprise ne doit pas toujours prendre mal le départ d’un collaborateur. En négligeant cette phase d’offboarding, vous risquez de tacher votre marque employeur et l’expérience candidat. Faites attention, car ce collaborateur peut être un meilleur talent qui pourra revenir dans votre structure plus tard ou devenir un partenaire de l’entreprise.
Pour mesurer le niveau de satisfaction du collaborateur pendant son parcours, vous pouvez vous référer à différents indicateurs. Voici quelques KPIs à considérer pour chaque phase :
Un seul KPI ne vous permettra pas de définir et d’améliorer le parcours collaborateur que vous offrez. Il faudra prendre en compte un à un et ensemble en plus de corréler les indicateurs pour améliorer le cycle de vie que vous offrez à vos collaborateurs. Ces KPIs vont également vous aider à entreprendre les actions nécessaires à l’optimisation du parcours collaborateur.
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