Non, le collaborateur boomerang n’est pas un proche d’Étienne Daho ou de Dany. C’est une terminologie adoptée par les employeurs afin de « catégoriser » certains salariés.
La définition de ce type de collaborateur est facile à comprendre.
En effet, tout comme un boomerang qui, une fois lancé, revient de lui-même au lanceur, le collaborateur boomerang est quelqu’un qui quitte une entreprise mais qui y revient après quelques mois ou quelques années.
L’explication à cet état de fait est un peu plus complexe que la définition.
On pourrait croire que le collaborateur dit « boomerang » ne sait pas se fixer et qu’il ne sait pas ce qu’il veut. Pire, qu’il ne serait pas fiable. Mais ce n’est pas si simple. En effet, lorsqu’un poste est pourvu par un salarié de l’entreprise, celui-ci se voit confier des missions, des responsabilités.
L’on dit souvent : « la bonne personne pour le bon poste ». Et on devrait ajouter : « au bon moment ». C’est cette dernière partie qui caractérise le collaborateur boomerang. Il est en poste, à donc été embauché, mais ce n’était peut être pas le bon moment pour lui.
Le principal inconvénient que nous pourrions citer ici est l’incertitude.
Le collaborateur à déjà quitté une première fois son entreprise, pourquoi ne recommencerait-il pas ? Ici se jouera donc une habile partie mêlée d’onboarding et de fidélisation du collaborateur.
Néanmoins, même performant une fois revenu, il faudra toujours veiller au bien-être de ce collaborateur sur lequel vous avez, maintenant, misé deux fois ! Et ne dit-on pas : « jamais deux sans trois » ?
Il faut donc impérativement éviter cette troisième reprise qui signifierait que vous avez, en quelque sorte, échoué deux fois dans ce recrutement.
Autre inconvénient : la méfiance, voire la défiance de l’équipe qu’il intègre ou réintègre. Un collaborateur qui quitte son poste peut être mal perçu par ses collègues, il peut naître un sentiment « d’abandon » qui se transformera, en cas de réembauche en un doute quant à la fiabilité dudit collaborateur boomerang. Ici se jouera donc également un jeu d’onboarding mais, en complément, également un jeu de pédagogie auprès des « anciens futurs » collègues afin qu’ils acceptent la situation.
Le management de proximité aura ainsi un rôle important.
Deux avantages majeurs peuvent être décrits ici.
Le premier est l’expérience. En effet, un collaborateur qui aura eu une autre expérience, parfois chez un concurrent, reviendra connaissant mieux son métier et avec une expertise le plus souvent renforcée. Et il aura appris de nouvelles méthodes qui pourraient bénéficier à votre entreprise.
L’acquisition d’un nouveau savoir-faire et, parfois, d’un nouveau savoir-être, pourra être une ressource plus qu’utile pour votre entreprise.
Le second avantage est la motivation. En effet, un collaborateur boomerang a souvent quitté l’entreprise de son propre chef et c’est également de son propre chef qu’il décide de revenir. Et il est donc, en principe, réellement motivé à intégrer, une seconde fois, votre entreprise.
Cette motivation sera d’autant plus forte qu’il connaît déjà votre entreprise, ses bons et ses mauvais côtés, et il décide néanmoins de revenir.
D’après vous, la stratégie de boomerang est-elle complémentaire aux méthodologies de marketing RH d’une entreprise?
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