Même si le terme n’est plus spécialement à la mode, la QVT (qualité de vie au travail) n’en reste pas moins un levier important de fidélisation des collaborateurs et donc de votre marque employeur, une des méthodologies du marketing RH.
La bienveillance est essentielle dans votre management. En effet, il ne faut pas cantonner le collaborateur à un simple rôle de « subalterne » mais faire en sorte qu’il monte en compétences, en autonomie et en responsabilité à son poste, ou aux prochains qu’il pourrait occuper.
La proximité est également importante pour l’harmonie de l’entreprise. En effet, pensez-vous qu’on puisse encore avoir 7, 8 ou même 9 managers entre le collaborateur et la direction ?
Citons notamment le manager tyrannique qui pourrait se révéler dans ces strates ou bien l’éloignement entre le collaborateur « de base » et la direction : éloignement humain mais aussi stratégique.
En effet, ces deux personnes ne partageront plus les mêmes valeurs ou les mêmes enjeux et c’est toute votre organisation qui en sera fragilisée.
Sachant le temps que passe un collaborateur à son poste, il est important d’aménager ce dernier pour améliorer son bien-être et ainsi réduire les risque de TMS (troubles musculo-squelettiques) ou les blessures chroniques.
En effet, même un poste de travail à la chaîne peut être amélioré : accès à des outils plus facile, approvisionnement automatique de fournitures, etc.
Généralement, c’est dans les usines que les ergonomes du travail ont le plus à faire et ce d’autant plus que certaines lignes de production peuvent souvent changer d’implantation. C’est donc là que les enjeux de la qualité de vie au travail sont les plus importants.
Les employés de bureau, techniciens, cadres, etc., ne doivent pas être en reste et il faut, pour eux également, des aménagements fonctionnels pour travailler en toute sécurité, mais aussi confortablement, devant un écran, toute une journée, toute la semaine, etc.
Cela peut par exemple commencer par des filtres d’écran pour réduire la lumière bleue, ou des souris ergonomiques.
Le poste de travail lui-même peut être repensé avec notamment des bureaux sur vérins pour pouvoir travailler debout, ou des sièges spécialement adaptés à la posture du collaborateur.
Faciliter le rapport entre vie privée et vie professionnelle, pratiquer le télétravail, etc., sont autant de facteurs et d’objectifs améliorant la qualité de vie au travail de vos collaborateurs.
Au-delà de cela, plus votre entreprise sera grande, plus vous aurez une hétérogénéité de profils qui auront, chacun, des envies, des attentes et des aspirations différentes. Un enfant, un membre de la famille à charge, un animal de compagnie, etc., peuvent être autant de contraintes qui font que votre collaborateur doit jongler entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle.
Nous parlons ici du « présentéisme », un mal croissant dans les entreprises. C’est le fait pour un collaborateur de rester longuement à son poste de travail, pour se faire « bien voir » par ses managers, sa direction. Cela ne signifie pas qu’il est productif ou bien qu’il passe tout ce temps à travailler très concrètement.
Flexibilité des horaires, flexibilité du lieu de travail. Effectivement, le collaborateur n’a généralement que deux lieux où il peut travailler : son bureau ou chez lui, en télétravail.
Pourquoi ne pas élargir cette flexibilité pour que le collaborateur puisse par exemple travailler dans une bibliothèque, dans un espace de co-working, etc. Cela représente un investissement et une certaine logistique, mais permettra à votre collaborateur de changer d’environnement de travail et, pourquoi pas, de trouver des inspirations nouvelles et même de favoriser son réseau qu’il pourra mettre à votre profit.
L’employeur est responsable de ses salariés et doit prendre conscience que son rôle social voire sociétal est prépondérant dans la conduite de son entreprise, au bénéfice du collaborateur.
Des espaces de repos, favoriser la pratique sportive, rendre des espaces « verts », etc. sont autant d’actions permettant au collaborateur de passer du temps sur son lieu de travail sans pour autant travailler.
Les collaborateurs auront ainsi l’impression de ne pas travailler, mais, malgré cela, les échanges informels autour d’une partie de baby-foot, sur un match de foot sur une console japonaise ou bien dans un fauteuil avec une tasse de thé, seront autant de moments où, de façon plus détendue, les choses pourront avancer. En effet, la plupart des collaborateurs parleront toujours de leurs dossiers en cours lors de leur pause déjeuner. Imaginez que cela ne se passe pas uniquement à la pause déjeuner, mais lors de moments ponctuels, à divers instants de la journée durant lesquels vos collaborateurs pourront échanger, confronter leurs idées, s’entraider, etc.
Il convient donc d’aménager des espaces favorisant ces temps d’échanges, pour que le collaborateur soit au travail mais qu’il se sente « comme chez lui ».
La responsabilisation des collaborateurs est une autre des clés du bien-être au travail. En effet, rien de plus frustrant que d’avoir constamment un manager au-dessus de son épaule afin de suivre, minute par minute, l’avancement de votre travail.
En cela, vous pourriez vous tourner vers un management agile et holacratique, management dans lequel chaque collaborateur à des rôles, des redevabilités.
Cette pratique permet une plus grande autonomie du collaborateur et une montée en compétence plus rapide. De plus, vos collaborateurs auront un rôle direct sur l’organisation étant donné, qu’en principe, ils sont pleinement titulaires de leurs rôles et auront donc les clés pour le faire évoluer, l’améliorer et ainsi améliorer par là même l’organisation.
Certes, la mise en place d’une telle organisation ne se fait pas du jour au lendemain, mais nécessite un travail préparatoire important afin d’acculturer les collaborateur à une telle responsabilisation d’une part, mais également afin de rendre les processus de votre organisation conformes à ce genre de management.