Quand vous publiez un livre, s’il est susceptible d’intéresser un large public, vous aurez le choix de publier à compte d’auteur ou d’éditeur. À compte d’auteur, vous payerez pour être édité ; à compte d’éditeur, c’est la maison d’édition qui prend les risques. Au-delà de ce constat, étudions les deux solutions.
Vous serez alors considéré comme auteur et, à ce titre, signerez un contrat. Ceux-ci sont extrêmement encadrés en France. On ne peut pas vous faire signer n’importe quoi. Être publié à compte d’éditeur ne veut pas forcément dire que vous serez diffusé en librairie (voir plus bas). Tous les éditeurs ne le sont pas, loin de là. Bien souvent quand vous envoyez un manuscrit au comité de lecture d’un éditeur, il faut attendre plusieurs mois avant d’avoir une réponse.
L’éditeur sera seul responsable du choix du titre, du graphisme de la couverture et des textes du livre. Vous signerez un contrat d’auteur stipulant que l’éditeur est en droit de vous demander des corrections. Il peut, par exemple, exiger que vous supprimiez un paragraphe, que vous remaniiez vos textes. En tant que professionnel, l’éditeur est compétent pour vous demander ces corrections.
Si vous souhaitez vendre par vous-même des exemplaires, l’éditeur vous cédera les livres avec une remise de 30 %. Bon nombre de contrats stipulent aussi un « droit de suite ». C’est-à-dire que vous devrez présenter en premier à votre éditeur vos prochains écrits. S’il refuse de les publier, vous serez libre d’aller voir ailleurs ; sinon vous ne pouvez pas changer de maison d’édition. Après tout, il est normal qu’une maison d’édition qui investit sur un auteur espère créer une relation durable, même si c’est sous la contrainte d’un contrat.
Vous négocierez vos droits en général inférieurs à 9 % du prix de vente hors taxes du livre et payables une fois par an. Vous ne touchez des droits que sur les livres vendus, évidemment. Si vous réalisez une signature dans une librairie, le libraire est obligé de passer par votre distributeur ou votre éditeur pour acheter les livres.
Un éditeur à compte d’auteur vous fera aussi signer un contrat, mais là, il n’y a pas de règles. Ces contrats ne sont pas du tout encadrés. Tout est donc négociable. Le contrat doit être rédigé en tenant compte de vos besoins. Par contre les lois qui régissent la profession continuent de s’appliquer.
Votre livre aura peut-être du mal à rencontrer son public, c’est un ouvrage de niche. Cela ne laisse rien présager de son intérêt, mais une diffusion dans toutes les librairies de France n’est peut-être pas nécessaire. Sinon vérifiez bien que cet éditeur est diffusé en librairie (voir plus loin). Bien souvent la promesse quant au nombre de ventes en librairie n’est pas au rendez-vous. Renseignez-vous auprès d’auteurs déjà publiés chez cet éditeur, sur la capacité du diffuseur. Ne comptez pas trop sur les ventes en librairie pour récupérer votre investissement.
Vous allez donc payer pour être édité, mais si vous pensez acheter 500 exemplaires, au lieu de les payer avec une remise de 30 % sur le prix de vente hors taxes, vous pouvez les acheter à un prix bien moindre. 1min30 Publishing, par exemple, pratique une grande transparence sur les coûts. Vous payez le montant de l’impression sur lequel nous prenons une marge de 20 % plus la mise en page, la gestion de projet…
Finalement, si vous pensez pouvoir vendre un grand nombre de livres par vous-même, vous pouvez payer moins cher tout en restant libre de publier votre prochain livre où vous voulez. Ce n’est pas pour autant que votre éditeur ne doit pas avoir un rôle de conseil éditorial. Il doit vous apporter du soutien. Attention aux maisons qui produisent en quantité plus qu’en qualité, qui vont laisser de graves erreurs, qui vont imprimer sur un papier de très mauvaise qualité… Qui ne sont pas diffusées et qui n’ont donc qu’un intérêt économique ponctuel puisqu’elles n’auront pas à conforter leur image auprès des libraires.
La maison d’édition peut vous accompagner dans l’écriture, vous mettre en relation avec un écrivain ou un journaliste qui écrira, sous son nom ou pas.
Votre maison d’édition peut avoir signé un contrat avec une société de diffusion. Le diffuseur anime une équipe de représentants qui démarchent les libraires, placent vos livres dans les rayons. Le poids du diffuseur détermine sa capacité à imposer vos livres.
Votre maison d’édition peut avoir signé un contrat avec une société de diffusion. Le diffuseur anime une équipe de représentants qui démarchent les libraires, placent vos livres dans les rayons. Le poids du diffuseur détermine sa capacité à imposer vos livres.
En France, la loi défend le secteur culturel. Pour cette raison, elle impose un prix unique du livre. Ainsi vous n’aurez pas le droit de vendre directement votre livre à un prix inférieur à 4 % du prix de vente. Vous devrez attendre 2 ans après sa parution pour le solder. Ne soyez donc pas étonnés si votre livre est à vendre « d’occasion » sur les plateformes de vente en ligne, une façon de contourner la loi, ou tout simplement ce sont les Services de Presse que vous avez envoyés aux journalistes qui se retrouvent là. Les supports reçoivent un nombre impressionnant de livres, et plutôt que de les détruire ou les donner, leur vente constitue une cagnotte pour les journalistes.
En France, les libraires ont un droit de retour sur les livres qu’ils commandent. En général, un livre reste 3 mois en rayon. S’il n’est pas vendu, il est retourné au distributeur ou à la maison d’édition si elle n’a pas de distributeur. En général, les libraires n’aiment pas travailler en direct avec les maisons d’édition. Cela multiplie leurs fournisseurs et complique leur comptabilité. Si un client vient commander un livre qui n’est pas répertorié dans les bases de données professionnelles par un distributeur, vous n’aurez aucune chance que ce livre soit commandé. Si la maison d’édition qui vous édite n’a pas de distributeur et de diffuseur, vous aurez peu de chances de vendre en librairie.
Un libraire a une marge comprise entre 30 et 35 % sur la vente d’un livre ; c’est faible, mais il a un droit de retour sur les invendus.
Sur Amazon, chacun ouvre sa boutique comme bon lui semble. Mais la compétition n’est pas à armes égales. D’abord, pour des raisons pratiques, l’écrasante majorité des acheteurs passent par Amazon et non un revendeur, même si c’est l’éditeur du livre. Les plateformes pratiquent le maximum de remise autorisée, soit 4 % et de nombreuses offres d’occasion se positionnent en concurrence. Le montant du port peut être ajouté ou offert. Même chose à la Fnac.
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