Utile dans les métiers de la communication comme dans ceux de l’édition, le processus de fabrication d’un produit imprimé nous explique en détail la réalisation d’un support print. Il permet de respecter la charte graphique d’une entreprise et de limiter les coûts et les modifications lors de la production. Ici, nous nous intéressons plus particulièrement aux livres, mais cela vaut aussi pour tout produit imprimé.
Tout d’abord, il faut estimer la valeur du coût de fabrication. Le devis détermine aussi les choix essentiels à la fabrication du produit imprimé (papier, procédé d’impression, nombre de couleurs, finition, format …).
Il s’agit d’une étape importante si la colorimétrie doit être respectée à la lettre, notamment en matière de charte graphique. Cela consiste à étalonner les couleurs des écrans d’ordinateur, des périphériques d’entrée (ex : scanner) et des périphériques de sortie (ex : imprimante). Cette étape assurera la fidélité constante des couleurs.
Avant de commencer la mise en page, il faut vérifier tous les éléments fournis par le client (textes et images) :
Après les étapes de vérifications, le graphiste peut enfin mettre en pages les éléments fournis sur InDesign. Il faudra y inclure des gabarits et des feuilles de style, sans omettre la pagination. Une deuxième vérification des éléments à la fin sera utile.
Sur InDesign, dans la fenêtre contrôle en amont, nous réglerons les paramètres en fonction des contraintes (nombre de couleurs autorisées, résolution…). Le panneau ne doit plus afficher aucune erreur.
Pour l’impression, deux formats existent :
Un deuxième contrôle en amont sur Acrobat pro sera nécessaire.
Pour que le BAT soit conforme, il faut absolument que le fichier soit imprimé et non envoyé par mail, pour montrer les bonnes couleurs. Idéalement, le client devrait se déplacer pour signer le BAT qu’il aura vu sous le bon illuminant (le D50, imitant la lumière du soleil) ou, à défaut, l’envoyer par courrier.
Une fois le BAT signé, on peut passer à l’impression. L’imprimeur devra faire signer un BAG (bon à graver) et BAR (bon à rouler) s’il s’agit d’une impression offset.
Une fois l’impression terminée, le produit sera massicoté, plié et relié.
Enfin, le produit devra être facturé au client une fois livré. S’il a demandé des modifications hors-devis, il faudra également les facturer.
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