À l’heure où la Cop21 bat son plein, Gabriel Dabi-Schwebel, fondateur de l’agence 1min30 spécialisée en marketing (Inbound), interroge sur les liens qui unissent, ou qui devraient unir, le marketing et l’écologie. Analyse de la situation et des actions possibles pour un meilleur respect de notre planète.
S’il est un sujet sur lequel le marketing et la communication ne peuvent plus grand-chose, c’est bien celui de l’écologie. En effet, depuis le club de Rome en 1972 et la publication du rapport The Limits to Growth, la situation énergétique des pays occidentaux s’aggrave, entraînant des problèmes économiques inquiétants et récurrents.
La production pétrolière a atteint son climax et commence à décroître sans qu’on lui connaisse de substitut rapide. Les associations et experts ont beau tirer la sonnette d’alarme, les politiques constater que « notre maison brûle et que nous regardons ailleurs », les entreprises faire du Oh So Chic Green Washing (tel Volkswagen en 2009 avec sa publicité Passat, qui dans le contexte actuel prête à sourire), l’écologie et l’évolution de notre planète en général, pourtant des sujets essentiels à la survie de nos descendants, continuent de faire l’objet d’escroqueries intellectuelles, tant dans le constat que dans les solutions à y apporter.