Dans le cadre de la réflexion que nous menons, chez 1min30, sur les croyances limitantes pouvant affecter la pratique du marketing de chacun, nous nous sommes intéressés aux tests de personnalité. Et à un en particulier : le test MBTI. En effet, c’est sur le terreau de la personnalité de chaque individu que se développent lesdites croyances licmitantes. D’où l’intérêt d’apprendre d’abord à se connaître soi-même. Car de même qu’on ne fait pas d’un âne un cheval de course, il serait illusoire, pour un introverti notoire, de vouloir exceller dans les RP.
Certains comportements et certaines pratiques sont à l’évidence conditionnées par l’essence de chacun, sa personnalité. Par exemple, on est organisé, auto-discipliné, ou on ne l’est pas. On est empathique, à l’écoute d’autrui, ou on ne l’est pas.
Et à moins de se faire violence en permanence, il est difficile de faire évoluer ces traits de personnalité dominants : mieux vaut apprendre à vivre avec. Et donc, l’idée de faire un autodiagnostic de ses principaux traits de personnalité est séduisante. Mais encore faut-il disposer d’un outil simple, suffisamment accessible, pour que les critères d’évaluation soient compréhensibles, puis que le modèle semble crédible et convainquant.
Après quelques recherches, deux modèles paraissent répondre à ce cahier des charges :
Le Myers Briggs Type Indicator (MBTI) a été mis au point en 1962 par Isabel Briggs Myers et sa mère, Katherine Cook Briggs, à partir des théories de Carl Gustav Jung (1875-1961) dans La Psychologie Analytique. Cet outil permet d’évaluer, à partir de la combinaison de traits dominants, de classer toute personne selon une typologie en 16 types. Il est souvent utilisé dans le cadre de problématiques de management ou de relations interpersonnelles.
On s’en doute, cet outil ne fait pas l’unanimité. D’aucuns ne manquent pas de souligner l’illégitimité de ses auteures, sa dimension binaire trop simplificatrice, ou le manque de stabilité de ses résultats dans le temps.
Pour ma part, j’ai trouvé que sa logique était simple à appréhender, qu’il était facile de se positionner sur les indicateurs proposés (et j’ai essayé différentes versions de test) et que les résultats obtenus étaient révélateurs.
La mécanique du test est binaire. Donc simple et, forcément un peu caricaturale. Il s’agit de se positionner sur l’un des pôles de 4 grandes oppositions :
Dans certains tests, par exemple celui de 16personalities, une batterie de questions permet d’affiner la mesure de chacune des dimensions.
Après vous être positionné sur chacune des 4 dimensions, vous avez votre type : une suite de 4 lettres. Avec donc 16 possibilités correspondant aux 16 grands types de personnalité identifiés.
Lorsque le questionnement est plus long, les tests indiquent généralement à quel point vous êtes marqué sur une des dimensions (par exemple N est à 75 %, donc S à 25). L’idée sous-jacente est que, comme pour nos mains, si nous utilisons deux opposés, il y en a toujours un que l’on préfère ou que, naturellement, nous utilisons davantage.
Vous avez passé le test de personnalité ou identifié votre type à partir des 4 questions ci-dessus ? Vous souhaitez en savoir davantage sur ses caractéristiques ? Le site Opp propose des premières clés de lecture intéressantes. Sur le site, vous trouverez aussi :
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Merci pour cet article très complet. Toutefois, le modèle MBTI n'est pas très accessible et assez complexe. Pour une application à un public de marketeurs et/ou de commerciaux, je recommande vivement le modèle ComCOLORS. Les outils digitaux disponibles ouvrent des perspectives d'utilisations très efficaces.