Prêt au partage de données [Infographie]

Aujourd’hui, je vous propose un extrait d’une infographie réalisée par notre partenaire Eclairage Public pour le compte de SFRPlayer à partir d’une étude réalisée par DEMOS sur le partage de données.

 Je dois dire que je suis très surpris par les résultats. En effet, seulement 8% de partageurs me semble très faible ou très inquiétant! Pour moi les données sont comme les idées, elles n’ont pas de valeur tant qu’elles ne sont pas exploitées! Ainsi, ne pas partager ses données ou ne pas communiquer sur ses idées me semble être une mauvaise idée, voir d’ailleurs à ce sujet la très belle infographie sur les biens rivaux et non-rivaux.

Pour ma part, je suis plutôt enclin à partager mes données ou mes idées, car si quelqu’un, un individu ou une entreprise arrive à en faire quelque chose, je suis convaincu que j’arriverais à obtenir une compensation. Sûrement moins importante que si j’avais exploité mon idée ou mes données tout seul, mais sûrement plus importante que si je n’avais rien fait! Je préfère ainsi avoir un peu plutôt que rien du tout. Ainsi, quand Google en exploitant mes données personnelles me fournit des résultats plus pertinent et me fait gagner du temps dans ma recherche je me considère gagnant. Quand Amazon me recommande un livre qui m’intéresse, idem, etc. Demain si quelqu’un me propose de traiter mes données médicales, et qu’en retour je suis en meilleur santé, ou informé de façon préventive avant un AVC ou un cancer, je suis plutôt partant aussi! Peut-être fais-je d’ailleurs parti du segment des chasseurs de valeur (20%) , ce qui placerait à 27% les personnes prêtes au partage de données?

Et vous qu’en pensez-vous du Data marketing? Etes-vous prêt à partager vos données? Y compris médical? N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez exploiter vos données (d’entreprises) pour en faire une histoire et intégrer les données dans votre stratégie de content marketing sous forme d’infographie par exemple?

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Gabriel Dabi-Schwebel

Ingénieur de formation j’ai commencé ma carrière dans le conseil en télécom et en média. J’ai aussi monté de multiples projets entrepreneuriaux, marque de bijoux, bar à jus de fruits, éditeurs de logiciel avant de créer 1min30 en 2012, la première agence en Inbound Marketing en France. Avec 1min30, nous avons piloté les stratégies digitales de centaines d’entreprises mais aussi développé un blog qui a plus de 300K lecteurs par mois, une communauté de plus de 100K abonnés sur l’ensemble des nos réseaux sociaux et une maison d’édition dans laquelle nous publions nos livres et ceux de nos clients. Depuis 2017, je suis ainsi l’auteur et coauteur de 8 livres sur le marketing et la vente, dont 5 de méthodes basées sur l’intelligence collective : Acquisition Strategy Design, Customer eXperience ReDesign, Brand Strategy Design, Q2C Selling et 3 méthodes marketing pour les RHs Aujourd’hui, 1min30 fait partie des 3 plus grandes agences HubSpot en France. Nous avons fait des intégrations les plus complexes notre spécialité et proposons à nos clients un accompagnement complet sur la solution alliant conseil, intégration, formation et agence. Contactez moi si vous souhaitez dépasser les objectifs de leur investissement CRM.

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  • Je suis d'accord en partie avec toi Gabriel. je suis moi-même gros partageur de données et croit beaucoup à la valeur transportée par l'Open Data et le traitement Big Data. Je ne suis pas dupe cependant, et je sais que le Yin va avec le Yang : les bénéfices apportés par l'ouverture et le partage des données viendra avec des inconvénients. Et c'est là où je pense avoir une clé de lecture de ton tableau.

    Il y a bien entendu la situation politique, social et économique actuelle qui rend sans aucun doute les gens un peu plus méfiants vis à vis de l'inconnu. Les voilà donc un peu plus réticent à partager leurs données, voyant certainement un peu plus le Yang que le Yin (ou le contraire).

    Mais il y a aussi une situation culturelle historique de la France et des Français. J'ai le sentiment que, pour les Français, les données vont toucher à quelque chose de l'ordre de l'intime : ces données, c'est moi, elles me décrivent, elles me caractérisent. Offrir un accès à ces données serait donc perçu comme ouvrir un peu son intimité à d'autres. Ce n'est pas comme partagé des idées, ce serait comme montrer ses sous-vêtements. C'est donc quelque chose qui effraie quelque peu.

    Je ne dis pas que c'est là l'unique vérité, loin de là, mais c'est je pense une spécificité française qui pourrait expliquer les différences d'avancées sur le secteur du partage des données avec d'autres pays plus à la pointe.