De même que vous lisez cet article, trois milliards d’autres personnes comme vous sont connectées à Internet en cet instant. Soit à peu près la moitié de la population mondiale et ce chiffre n’est qu’une approximation, car chaque jour, il ne fait que grandir. Certains d’entre nous font du shopping, échangent sur les réseaux sociaux. Les autres gèrent les chaînes d’approvisionnement mondiales, répondent à la demande des clients ou construisent des applications toujours plus innovantes.
Toutes ces personnes sont en train de faire quelque chose, mais, avant tout, elles changent jour après jour le monde tel que nous le connaissons.
Pour les entreprises et les gouvernements, une intégration rapide au numérique dans leur mode de fonctionnement a ouvert la voie à de nombreuses opportunités. Mais cette ère du numérique a également créé une série de défis et d’enjeux à relever, inconnus il y a 20 ans.
L’innovation devient de plus en plus nécessaire avec la concurrence. Plus une société doit se remettre au goût du jour, plus les préoccupations à court terme se posent. Cela signifie que, pour innover, il faut s’adapter à l’air du temps, c’est-à-dire s’adapter à l’ère digitale (Inbound) qui est indispensable pour rester dans la course. On peut y voir une manière pour certains groupes de donner du sang neuf à leur entreprise, de rebondir et d’adapter leurs méthodes et moyens de fonctionnement à un monde en constante mutation.
Lorsque le réseau a fait irruption et est devenu une partie du monde, la plupart des entreprises ont dû établir des stratégies numériques. Aujourd’hui, le digital offre une multitude d’avantages aux clients, qui passent une grande partie de leur vie en ligne. Et, de ce fait, le digital s’inscrit dans les mœurs. Dites-vous bien qu’une marque qui ne peut plus faire d’e-commerce perdra énormément et devra retourner à un commerce traditionnel, plus contraignant pour tous.
Les banques sont un bon exemple. De bien des façons, le modèle du secteur bancaire est resté le même depuis des siècles : quand il s’agit d’argent, mieux vaut ne pas jouer avec le feu. Mais même si les rôles restent les mêmes, le secteur bancaire a dû repenser radicalement la façon de s’adapter au digital. Désormais c’est plus de huit français sur dix qui utilisent ce système connecté pour gérer leurs opérations bancaires, virements, transferts, contacts ou simples consultations. Mais la plupart refusent d’utiliser leur smartphone comme carte bancaire.
L’innovation s’étend même aux industries apparemment sans lien avec la nouvelle économie du numérique. L’agriculture est en pleine évolution. Certains organismes professionnels sont désormais en mesure d’analyser les données du sol, des conditions météorologiques et de dire aux agricultures quoi semer, où, et même la façon de cultiver.
Nous entendons beaucoup parler de « big data » mais il doit s’accompagner d’une collecte de données efficace et pertinente. Il faut proposer un contenu intelligent, un contenu qui constitue une base de connaissance. Grâce à Google, nous pouvons toutes et tous nous informer, nous instruire et produire de la valeur ajoutée, grâce à ce big data.
Le digital est une arme double tranchant. D’une part, il permet la collecte et le stockage d’un grande quantité de données destinées à tirer des enseignements pertinents afin d’accroître notre connaissance sur notre environnement. D’autre part, ces données sont utilisées au détriment de la vie privée des personnes et sont perçues le plus souvent comme une menace pour la sphère intime.
Si vous êtes une entreprise qui désire se lancer résolument dans le numérique, quelles stratégies allez-vous utiliser ? Former les gens en interne ? Nouer un partenariat avec une entreprise plus digitalisée ? Acquérir une autre compagnie qui fait ce dont vous avez besoin ?
La réponse diffère selon les projets et ambitions de chacun. Mais de plus en plus d’entreprises optent pour le troisième choix, pour être entièrement autonomes et ne dépendre d’aucune autre structure. Le digital permet également de faciliter ses acquisitions, d’étendre ses services au plus grand nombre. Une menace pour les petites structures sans les moyens nécessaires pour rivaliser à ses géants ?
De nos jours, ces quatre principes soulignent une certaine réalité face à la digitalisation du monde. Tout ce qui a marché au cours des trente dernières années est en grande partie révolu, mais ce digital soulève tout de même des questions importantes. Les nouvelles techniques peuvent être la cause de nombreux défis aujourd’hui, mais si elles sont bien abordées, le digital peut être une solution à tout.
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