Rendez-vous client, interventions de dernière minute, travail sur la durée, ré-appropriation d’une idée préconçue : le métier de créatif, et en particulier de graphiste, est loin d’être de tout repos contrairement aux apparences, et les clients sont loin d’être innocents, croyez-moi ! Bien sûr notre métier consiste également à s’adapter et à faire d’un client sceptique un client heureux. Et tout le monde connaît le fameux slogan « Le client est roi ». Cet article nous explique à quel point le roi est capable d’énerver ses sujets.
Voici donc quelques exemples :
Sincèrement, l’idéal c’est de se voir et d’en discuter, parfois un appel téléphonique suffit ; mais c’est toujours plus agréable de laisser libre cours à l’imagination du créatif. Alors, quand en plus vous lui proposez quelque chose sur un logiciel grand public et qui a la réputation d’être beaucoup moins efficace…
Là, c’est le piège ! Une carte blanche peut être à double tranchant : soit le client est très content, soit cela ne lui convient pas du tout. L’idéal est de trouver un entre-deux, d’en discuter, et de partir sur un axe conforme aux attentes du client. Un gain de temps pour un résultat bien plus apte à satisfaire les deux parties.
En tant que graphiste et créa en général, il est important pour nous de ressentir un minimum de reconnaissance vis-à-vis du temps passé, en termes de recherche créative notamment. Souvent, les individus extérieurs au métier on tendance à ne valoriser que le résultat visible. Honnêtement, à part pour le logo de BNP Paris-Bas ou de Coca-Cola, vendre une créa à bas coût peut dégrader votre image. Tout en restant dans le raisonnable, il est important de savoir cela pour justifier ses tarifs.
Cela arrive très souvent. Le premier jet donne souvent une impression que nous avons tendance à mémoriser plus que les autres. De plus, certains clients auront du mal à valider une V1, estimant que, pour le prix qu’ils vous payent, ils méritent plus de recherches. C’est humain !
Certains clients ne comprennent pas que la typographie se paye au même titre qu’une oeuvre. De plus, ils préfèrent utiliser comme référence des typographies gratuites, un certain gage de confort et de sécurité.
Ne pensez surtout pas que vous serez le seul à bénéficier d’un avis sur votre créa. Les autres spectateurs n’hésiteront pas à donner leur avis. Pour un graphiste, c’est quelque chose qui s’anticipe.
Souvent le client exprime directement son avis, sans explication. Pour un créatif, c’est déjà énervant de ne pas avoir de fondement, d’autant plus que le « mais » suppose de comprendre une seconde fois les attentes du client.
Pourquoi pas ? La plupart des nouveaux clients, surtout les particuliers, n’ont pas la moindre idée de la valeur d’une création. Le logo est bien souvent sous-estimé quant à la recherche créative. Et pourtant, plus l’idée est simple et efficace, plus elle a été réfléchie dans la plupart des cas.
Ce sont des choses qui arrivent. En tant que graphiste, nous devons comprendre les attentes du client quitte à passer plus de temps avec lui pour éviter d’aller dans une direction qui, de toute manière, ne lui conviendra pas.
La typographie sans visuel peut être perçue comme une créa pauvre, si vous ne présentez pas d’autres pistes visuelles au client.
Souvent les clients estiment que, puisqu’ils vous payent pour produire une créa, vous êtes disponible à tout moment. C’est faux, mais en tant que créa, vous devez vous organiser et planifier vos rendez-vous.
L’impatience est un vilain défaut ! Il faut prendre le temps d’expliquer au client le temps de créa, surtout pour une réalisation de cette ampleur.
Avez-vous reçu l’un de ces messages de la part de votre client ? Comment avez-vous réagi? Quels stratégie & conseils suggérez-vous dans des situations pareilles?
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