Depuis quelques temps, le nombre d’abonnés à votre newsletter chute sans que vous compreniez pourquoi ? La perte de ces prospects vous inquiète ? Bon, c’est l’heure de passer la seconde et de reprendre les choses en main ! Il faut savoir qu’il n’existe pas de taux 0 en désabonnement. Par contre, vous pouvez considérablement réduire un taux trop élevé grâce à quelques astuces pratiques. Et ça tombe bien : en voilà justement cinq ! Ne me remerciez pas 🙂
Et oui ! Première chose à faire pour réduire votre taux de désabonnement : comprendre pourquoi vos prospects se désabonnent. Faire un audit en interne est donc in-dis-pen-sa-ble pour être bien au clair sur les mesures à prendre pour améliorer la situation. Globalement, vos abonnés peuvent être irrités par :
Pour analyser clairement la ou les variable(s) qui posent problème, pourquoi ne pas intégrer un court formulaire à votre landing page de désinscription ? Sous forme de cases à cocher, proposez quelques réponses types des raisons qui pourraient pousser vos prospects à se désabonner. A eux de choisir celle qui correspond, ou d’en ajouter une si aucune ne représente leur situation. Le système de choix prédéfinis vous permet d’obtenir des statistiques fiables, et est beaucoup moins contraignant pour les prospects (ils cochent une case au lieu de faire l’effort de rédiger). Un système utilisé par exemple par la marque Royaume Du Bijou.
Et hop, vous générez vos propres statistiques de façon à adapter votre stratégie :).
Vous êtes un adepte inconditionnel du : « je crée un mail unique non personnalisé et je l’envoie à toute ma base de prospects » ? Certes, cette méthode vous fera gagner du temps. Par contre, elle est à bannir d’ur-gen-ce si vous souhaitez conserver les abonnés à votre newsletter ! En effet, votre audience peut être large, mais les personnes qui la constituent n’ont pas forcément toutes les mêmes goûts.
Pour segmenter vos mailings, vous devez d’abord bien qualifier l’audience à laquelle vous allez vous adresser. Enrichissez votre base de données d’informations utiles comme : le parcours d’achat (et donc, les centres d’intérêt de chaque prospect), des données sociodémographiques (âge, sexe, situation géographique, type de foyer…).
En prenant le temps de segmenter mais aussi de personnaliser vos mailings, vous augmentez considérablement la connexion émotionnelle avec vos prospects. Pas étonnant : vous vous adressez directement à eux et leur proposez des offres en accord avec leur situation. Pourquoi voudraient-ils alors se désabonner ?
Cette méthode simple mais efficace vous permettra aussi de fidéliser vos clients après l’acte d’achat. Et en termes de segmentation, vous avez plusieurs possibilités.
Soit :
Par exemple, voici un joli mailing personnalisé envoyé par Sarenza (vêtements et chaussures) après le premier achat.
Au contraire, voici un mailing un peu à côté de la plaque. Je viens d’acheter une montre sur leur site, je ne vais donc pas en acheter une autre une semaine après ! Cette offre ne m’intéresse pas. On note l’effort de la marque qui a cherché à personnaliser son contenu en fonction de mon parcours d’achat, mais de la mauvaise façon.
Le conseil en + : dans tous les cas, n’oubliez pas de personnaliser au moins vos mailings avec le prénom ou le nom de l’abonné en question. Cette pratique est devenue très courante, c’est un peu la base.
Le design de vos mailings est essentiel ! En termes d’optimisation, il vous faudra faire attention :
Si on prenait l’exemple d’Yves Rocher ?
Dans ce mailing, le parcours visuel est clair : pas moyen de se tromper ! A chaque étape, chaque texte est catégorisé et lisible. On arrive au call-to-action de fin, on sait à quoi s’en tenir. Pas mal !
De la même façon, n’oubliez pas d’adopter un format en responsive design pour que vos mailings soient parfaitement lisibles sur mobiles et tablettes. Et oui, la majorité des internautes consultent au moins une fois leurs mails chaque jour sur leur mobile.
Vous avez l’impasse sur cette étape ? Alors votre mailing ne fournira pas une bonne expérience utilisateur aux internautes, qui choisiront de ne plus les ouvrir, ou de se désabonner (oui, même si votre contenu est super). En plus du reste, votre marque risque de perdre en crédibilité. Pas top !
« Je suis différent ! » : c’est le discours subtil qui doit ressortir dans vos newsletters.
En effet, vous devez vous différencier de la concurrence et apporter une valeur unique à votre audience… Bah oui, sinon pourquoi s’inscrirait-elle particulièrement à votre newsletter ? Sans parler de la concurrence, votre newsletter doit aussi apporter une valeur ajoutée en plus par rapport à votre propre site web. Si vous proposez le même contenu sur votre site et dans votre newsletter, alors où est l’intérêt de rester abonné à votre emailing ?
La recette magique pour offrir une valeur unique à vos abonnés, c’est donc d’apporter de la nouveauté sur le fond ou sur la forme de votre mailing. Voire les deux !
Par exemple, la marque My Little Box propose à ses abonnés de découvrir une recette de cuisine à déguster dans leur mug vendu au mois d’octobre.
Le saviez-vous ? La fréquence d’envoi est l’une des plus grosses sources de désabonnement aux mailings.
Et oui, votre audience peut en avoir marre de recevoir vos newsletters en permanence. Imaginez votre boite mail submergée par la newsletter d’une fabrique de charentaises. Bon, ça peut vous intéresser, mais pas tous les jours. Et puis une fois à vos pieds, les charentaises vous en avez fait le tour.
Et bien c’est pareil pour votre newsletter à vous. Je sais, c’est dur de l’entendre mais c’est comme ça. Vous avez beau faire les meilleurs contenus du monde, peut-être que les gens n’ont pas envie de les recevoir tous les jours dans leurs boîte mail, et on peut les comprendre.
Pour éviter d’en arriver là, vous devez diminuer la pression marketing. Pour ça, plusieurs options :
En gros, ne faites pas comme votre voisin Bébert ! Vous savez ce voisin qui s’incruste tout le temps aux repas de famille et dont on n’arrive pas à se débarrasser. Soyez plutôt celui qui invite aussi de son côté, et qui sait s’éclipser le moment venu.
Bon, même en appliquant tous les conseils que je viens de vous donner, il y aura toujours quelques personnes qui continueront de se désinscrire de votre newsletter. Pas de panique, c’est bien normal. Il y a une sorte de turnover naturel dans toute mailing liste.
Pour continuer de maintenir la connexion émotionnelle que vous avez créé avec votre audience, pourquoi ne pas leur proposer de rester en contact avec vous par d’autres moyens ?
Notamment via :
Alors je vous fais un topo sur chacun des 3.
En s‘abonnant à votre page Facebook ou votre compte Twitter par exemple, les internautes pourront retrouver toutes vos infos dans leur fil d’actualité. Pas aussi personnalisé qu’un mailing, mais ça permet de maintenir le dialogue ouvert : on ne crache pas dessus.
Prenons l’exemple d’Hubspot :
Lorsque vous vous désinscrivez de la newsletter de la marque, vous tombez sur une petite vidéo pour vous montrer de façon amusante à quel point ils sont tristes de vous voir partir. Puis un petit bloc vous propose de les suivre sur les réseaux sociaux pour « avoir une seconde chance ». On se laisserait bien tenter !
Les SMS vous permettent d’interagir quotidiennement avec votre audience de façon beaucoup plus directe que par e-mail. Vous entrez dans l’intimité de la personne grâce à son numéro de téléphone (qu’il ou elle aura bien-sûr accepté de vous fournir). Par SMS, vous pouvez aussi proposer des promos et des offres commerciales, exactement comme dans une newsletter. Imaginez le potentiel !
Je reçois d’ailleurs fréquemment des SMS promotionnels de mes marques préférées. Ici, Celio :
Le principe d’un blog, c’est qu’on y publie régulièrement. Et ça, ça vous permet de fidéliser votre audience de manière non intrusive : c’est l’internaute qui choisit quand il revient (et s’il apprécie vos contenus, il reviendra potentiellement à chaque nouvel article).
Bref ne vous inquiétez pas ! Si quelqu’un se désabonne de votre newsletter, c’est dommage, mais ça se rattrape.
Vous avez maintenant tout ce qu’il vous faut pour diminuer de manière sensible le nombre de désabonnements à votre newsletter. Il ne vous reste plus qu’à se retrousser vos manches et à passer à la pratique ! Vous allez y arriver 🙂 !
Si cet article vous a plu, nous vous invitons à découvrir notre méthodologie l’Acquisition Strategy Design, à télécharger les premières pages de la méthode « Acquisition Strategy Design : le guide ultime pour construire pas à pas son plan d’acquisition » et à consulter notre agence inbound marketing.