Ces dernières décennies le processus d’innovation a été radicalement transformé avec l’apparition de la mondialisation, de la dérégulation, Internet, les nouvelles technologies et la raréfaction des ressources. L’innovation est un axe majeur pour rester compétitif, anticiper les tendances et futurs besoins et utiliser de façon optimale les nouvelles technologies. C’est ici que le concept de co-création prend tout son sens.
Pour garder un rythme suffisant dans leur développement et la proposition de nouvelles offres, les entreprises ne peuvent plus désormais compter uniquement sur leurs ressources internes pour innover. Elles doivent pour survivre créer un écosystème collaboratif dédié aux idées innovantes. Ce phénomène transforme les stratégie et conseils d’entreprise et leurs modèles économiques vers davantage d’ouverture. En parallèle, de nouveaux défis émergent et la limite entre compétition et collaboration se fait plus ténue. Comment équilibrer partage des ressources (intellectuelles, matérielles) et domination du marché ?
D’autre part, dans le contexte actuel, les entreprises se retrouvent dans l’obligation d’innover alors qu’il est difficile de créer de la valeur:
La création de valeur n’est plus liée à la création d’un produit mais à la création d’un espace d’expérience. Or, être compétitif sur l’expérience implique une modification de la notion de création de valeur. Elle implique d’être en capacité d’innover à toutes les étapes du processus d’innovation et de primer la flexibilité plutôt que l’efficacité.
Il existe plusieurs manière de co-créer : l’intelligence collective, co-créer avec ses employés, avec ses clients, ses fournisseurs et l’open innovation.
Prendre le temps de bien préparer la maquette, car ce sera la base de travail , de réflexion, de questionnement, d’interrogation pour aboutir à une certitude.
Ne pas hésiter à appeler le client durant cette phase de pré-création afin d’éviter les fausses pistes. Il ne s’agit pas de présenter plusieurs solutions et de montrer ainsi vos doutes, mais bien de n’en proposer qu’une.
Votre maquette n’est pas finie, mais vous êtes sûr de vous et de votre argumentaire. La maquette est prête à 90 %, alors parlez ensemble de ces 10 %. Il faut impliquer le client et ne pas lui donner l’impression que c’est à prendre ou à laisser. Il pourrait alors se comporter en correcteur, déséquilibrant la relation.
Impliquer et appliquer. Impliquez le client dans votre réflexion. Reprenez la maquette ensemble, étape par étape. Chaque point, chaque onglet, chaque partie doivent être abordés, en insistant sur votre choix créatif, votre parti-pris, les questions que vous êtes posées, votre démarche, pour rassurer le client.
Tout verrouiller : photo, typos, couleurs, etc.
Démontrer que vous avez pensé la marque de votre client sur le long terme, et que cette étape marque peut-être le début d’une relation confiante. Suggérez quelques idées créatives pour qu’il y réfléchisse.
Prévoir un journée de mise au point avant de livrer vos maquettes, pour détecter d’éventuelles erreurs.
Gérer ensemble l’ergonomie du site, si votre client ne l’a pas lui-même approfondie.
Récapituler le tout et s’en tenir au planning.
Tout ce temps passé ensemble a permis de se connaître et de créer une certain sympathie. Préservez cette relation au beau fixe en appelant votre client si vous avez la moindre question. Quant à la recette, pourquoi ne pas la faire au café du coin plutôt qu’à l’agence ?
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