L’apparition de l’informatique, quelle révolution ! Nous n’allons pas enfoncer une porte ouverte car tout le monde l’observe dans son quotidien : la technologie a envahi notre réalité. Le journaliste, tapant sur sa bruyante machine à écrire et notant sur son calepin les éléments observés sur le terrain, semble bien obsolète. Le journaliste n’est plus le seul à produire ou accompagner la production de contenu. La robot-rédaction a révolutionné ce secteur. Focus sur cette pratique innovante.
Les robots entrent progressivement dans notre sphère économique, en accompagnant ou remplaçant l’être humain dans le cadre de son travail. Citons par exemple Hyundai, constructeur automobile, qui ne se cantonne plus aux voitures mais ouvre son horizon vers le secteur, plus générique, de la mobilité. Cette société coréenne a notamment élaboré un prototype d’exosquelette pouvant accompagner les mouvements des ouvriers, leur évitant ainsi de se blesser au dos.
La robotisation de la société se propage également à des secteurs moins industriels, plutôt tertiaires. En 2014, le JDD publiait une étude alarmante sur le fait que les robots détruiront 3 millions d’emplois d’ici 2025. La presse et la musique en seront les premières victimes. En guise d’exemple, un robot est entré à la rédaction du journal La Croix en mars 2016. Faut-il pour autant s’inquiéter : le robot rédacteur va-t-il tuer le métier de journaliste ?
Nous avons déjà rédigé un article traitant de l’utilité d’un robot-rédacteur dans une stratégie d’Inbound Marketing, dans lequel nous définissons précisément le robot rédacteur. Pour rappel, la robot-rédaction est la création automatisée de contenus ou d’actualités à partir de données internes ou externes, soutenue par un algorithme préalablement programmé.
Un robot rédacteur rédige un grand nombre d’articles mais a besoin d’ne intervention humaine pour écrire des contenus. En effet, ce système dit intelligent fonctionne grâce à un algorithme et suit des instructions préétablies. Le robot rédacteur est efficace pour produire une grande quantité d’articles ; il s’appuie sur des sources ouvertes ou open data, souvent peu exploitées car difficilement accessibles aux êtres humains. Mais le robot rédacteur est incapable de produire un contenu de qualité, de proposer un angle de vue unique après s’être rendu sur le terrain, tel un enquêteur chevronné, à la recherche de la vérité. Seul l’être humain, par son esprit d’analyse, porte un regard sur le monde qui l’entoure.
Selon Laurence Direickx, développeuse numérique ayant défendu un mémoire sur la génération automatique de contenus, le robot rédacteur ne détruit pas le métier de journaliste. Au contraire, il l’accompagne dans son quotidien professionnel, lui libère même du temps dans ses tâches chronophages pour lui permettre d’approfondir davantage ses enquêtes et reportages. Par exemple, le robot rédacteur produit des dépêches brutes, que le journaliste reprendra pour en tirer un article d’analyse.
Le robot rédacteur apparaît donc comme un allié plutôt qu’un adversaire du journaliste. Ils travaillent ensemble pour produire des contenus nombreux et de qualité, au service de leurs publics cibles.
L’Inbound Marketing, basé essentiellement sur une stratégie de marketing de contenu de qualité proposés aux prospects afin de les convertir en futurs clients, la robot-rédaction a toute sa place dans les entreprises souhaitant communiquer à grande échelle.
Une fois programmés les différents scénarios pour rédiger les articles, le robot rédacteur :
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