En 1991, Arthur se proclamait l' »animateur le plus con de la Bande FM » avec des affiches dans tout Paris. Je venais de passer mon bac pour ma part, et je me rappelle encore de ce slogan! Je pense que c’est la meilleure campagne d’Inbound marketing qui ait été faite pour un grand média audiovisuel…
En effet, travailler dans un média, dans une agence de com est souvent contre-intuitif! On y retrouve le plus souvent des bobos parisiens instruits et cultivés (dont je suis aussi) alors que le média, la campagne de communication doit s’adresser à toute la France. Il ne s’agit pas alors de concevoir un programme, une campagne pour son entre-soi, mais de se projeter dans les attentes du public… Et c’est ce qu’Arthur a très bien résumé…
Le public, le grand public, souhaite s’amuser, rigoler après sa journée de boulot, il ne s’agit pas alors d’être le plus intelligent de la radio ou le plus cultivé, mais d’être le plus drôle! C’est une réflexion qui m’a accompagné dans toute ma carrière dans les médias et aujourd’hui au sein d’1min30 où nous intégrons la connaissance du public, des cibles au coeur de nos stratégie éditoriales:
Nous ne faisons pas nos campagnes, nos sites, pour nous, ni même pour nos clients, mais pour les clients de nos clients. C’est à eux que l’on s’adresse, et c’est eux qui doivent retrouver au sein de nos campagnes, des sites et des blogs que l’on réalise les informations dont ils ont besoin pour prendre leur décision et finalement acheter les produits et services de nos clients.
Et vous qu’en pensez-vous? Vous souveniez vous de cette campagne? J’ai retrouvé sur Internet l’enregistrement de la dernière de l’émission, je vous laisse la redécouvrir😉 Retrouver aussi la mémoire des pubs radio sur Schoop😉 C’est comme même magique Internet…
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Comment partir d'un animateur de radio libre pour parler de son agence, j'avoue que la tâche n'était pas évidente. Mais finalement la réflexion est intéressante : en communication il faut certes plaire au client, mais surtout à la cible de des opérations.
Bonjour Gabriel,
Même si le billet date un peu, la réflexion est toujours là !
Pour ajouter de l'eau au moulin, ce n'est pas forcément la problématique de coller à une population en communication, mais plutôt une histoire de format dans les écoles.
Comment peut-on elargir une façon de penser, sans inculquer une façon de faire qui serait jugée juste et étalon ?
Il y a les formats pour formater, et produire des gens qui sont fixés à des idées sans en sortir, c'est à la limite de la religion dans certains cas. Après il y a des cadres, et ça c'est la manière la plus souple pour donner une ligne de conduite, sans casser la créativité qui est différente en chacun de nous. Je connais des gars qui n'ont aucun bagages et qui retournent des bac+5 sortis des grandes écoles. Pourquoi ?
Parce qu'ils ne sortent pas des formats, ils sont déroutés dés qu'ils vont en territoire inconnu. C'est là oú j'apprécie la volonté d'entreorendre de certains, qui n'ont pas usé de l'intellect accumulé mais des cadres pour libérer leurs créativités en entreprise. On a tous des dons cachés, il s'agit de les faire sortir... mais pour cela il faut apprendre à se connaître avant de tomber dans des formats.
Je me souviens avoir voulu apprendre la guitare avant mes 20 ans. Je n'y arrivais tout simplement pas, pourtant j'aimais cela ! À l'armée j'ai rencontré plus tard un jeune... Il jouait de la guitare électrique comme un professionnel. Je lui ai demandé ou est-ce qu'il avait appris à jouer comme ça... il m'a répondu tout seul rien qu'à l'oreille. La seule chose qui lui manquait... et ça il pouvait le faire après, c'était le solfège.
Mais ça m'a beaucoup appris sur la façon dont les gens aiment faire ce qu'ils ressentent et non ce qu'on leur impose. La créativité c'est d'abord soi-même, sa vision des choses, son monde, ses idées, ses pensées... il s'agit juste de les mette en forme. Bien sur il faut des prédispositions, et c'est ça qu'il faut trouver en nous-même.
Un grand homme d'affaire aux états-unis avait dit que toute les compétences sont endormies dans les sociétés. Il avait écrit un livre sur le sujet, en expliquant que les gens ne sont pas à leur place dans les sociétés. On les bride et on les formate, en étouffant leurs réelles compétences.
Et ces gens pensent ensuite que cela viennent d'eux, qu'ils manquent de confiance, qu'ils n'ont pas le niveau... etc
Ça veut dire ce que ça veut dire.
Si on mélange tout ceci a l'approche de la communication avec Arthur, c'est alors un cocktail explosif, car c'est la capacité à se mettre à la place des autre et de comprendre ce dont ils ont besoin, et pas nous, ce que nous savons faire de mieux, et de plus beau que les autres. La capacité de s'effacer pour laisser place à la créativité.
Bon billet ;-)
Merci Laurent;-)