Aujourd’hui nous allons nous arrêter sur une notion qui monte, une notion qui se développe, une notion dont on parle de plus en plus en Europe : le growth hacking.
Le Growth Hacking est de plus en plus considéré en Europe. C’est en fait une pratique répandue depuis plusieurs années aux Etats-Unis et dans la Silicon Valley notamment.
Ce fameux Growth Hacking est composé de deux notions :
Car vous l’avez compris, le graal absolu d’une start-up, comme d’une entreprise à plus fort pouvoir, est de développer fortement et rapidement sa croissance, qu’elle soit en terme d’utilisateurs, de visiteurs du site et donc au final d’acheteurs.
Ainsi, appliqués à la croissance de l’entreprise, ils forment ce que l’on appelle le Growth Hacking.
De façon simple, le Growth Hacking est un ensemble de tactiques et techniques à mettre en place au cœur de son produit et de son site web pour développer, par exemple le trafic (sur le site web), et bien entendu la réussite de son entreprise.
Il est d’ailleurs souvent considéré comme un marketing qui pourra particulièrement se développer à l’endroit où il y a absence de capital (du fait de son faible coût de mise en place), et donc au sein des start-up entre autres.
La réflexion que bon nombre de personnes peuvent alors se faire est : « Mais en fait le Growth Hacker doit savoir tout faire quoi ! ».
C’est en grande partie vrai, le Growth Hacker doit pouvoir maîtriser le Marketing, les nouvelles technologies (ou tout du moins les connaître et savoir les appréhender), ou encore savoir faire preuve d’un esprit d’analyse important.
Néanmoins selon moi, le fond du Growth Hacker doit être teinté d’une passion indéfectible pour ce qu’il fait, d’une créativité débordante et d’un sens de la remise en question développé pour pouvoir effectuer un feed-back instructif sur chacune des actions mises en place et comprendre comment déplacer les utilisateurs d’un état à l’autre au sein du modèle que nous verrons juste après.
Les exemples les plus connus de Growth Hacking sont ceux d’Hotmail ou de Dropbox notamment, qui proposait d’accroître la capacité de stockage à l’utilisateur pour chaque ami parrainé sur le site. Cet astuce simple mais très efficace représente parfaitement l’esprit du Growth Hacking : Croissance, Efficacité et Créativité.
Dans le but de correctement appréhender le Growth Hacking, on peut se baser sur le modèle de 4 (+1) étapes suivant, basé sur l’idée du tunnel de conversion :
Comme nous avons pu l’observer dans la première partie, la vie du Growth Hacker est orientée croissance. D’ailleurs, à travers ces 4(+1) étapes on observe cette recherche permanente du développement. Développement qui sera complété d’une analyse particulière à chaque étape afin de pouvoir déterminer les points forts comme faibles de la stratégie de croissance de l’entreprise.
La réalité est que le Growth Hacking repose sur de nombreux concepts forts et va se trouver à leur intersection. Il réunit les domaines du Marketing, des Technologies Web et Internet, de la Psychologie voire de l’Anthropologie.
Mais ce n’est pas tout. Le Growth Hacking puise aussi son essence de la Viralisation et donc, du Bouche à Oreille. De l’exemple de Dropbox dont nous parlions précédemment, en passant par celui d’Hotmail (ajoutant à la fin de tous les mails envoyés par ses utilisateurs « PS : I Love You. Get Your Free Email at Hotmail »), on remarque que le conditionnement de la réussite pour l’action du Growth Hacker passe par la viralisation et l’utilisation de l’utilisateur comme relais de communication.
La recherche de cette viralisation se fait bien souvent de par l’intégration au sein même du produit d’un élément qui va déclencher le processus de bouche à oreille.
C’est en fait ce qu’Andy Sernovitz appelle les « Tools» dans sa stratégie des 5T de mise en place d’un bouche à oreille positif. Ces « Outils » vont permettre de propager et d’amplifier le phénomène viral autour du site et de l’offre de l’entreprise. C’est exactement l’utilisation qu’en ont fait des Hotmail ou des Dropbox.
En fait, et pour faire court, le Growth Hacking est né de la réunion de nombreux concepts existants et d’un environnement global catalysant son développement. Il n’est pas une nouveauté créée à proprement parler mais une évolution des métiers basée sur le l’interconnectivité des compétences, entre autres.
Si vous souhaitez aller plus loin, ou tout simplement observer de façon imagée ce que nous avons expliqué plus haut :
L’infographie ci-dessous en anglais détaille les stratégies de Growth Hacking de géant de l’Internet tel que Hotmail, Pinterest, Dropbox, Reddit, etc. Pour retrouver notre article détaillé sur ces stratégies avec une analyse de l’infographie en français je vous invite à vous rendre sur notre article Exemples de Growth Hacking
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Excellent article ! Le slideshare est très instructif aussi ! Beau boulot !