Comment contrer les 10 croyances limitantes freinant votre croissance
Certaines croyances plus ou moins profondément ancrées en chacun de nous, appelées croyances limitantes, peuvent conditionner, influencer ou desservir nos pratiques marketing.
Probablement, il est possible d’agir sur certaines d’entre elles pour les faire évoluer. D’autres touchent à l’essence de chaque personne. Mais même lorsqu’il semble difficile de les modifier, mieux vaut les connaître pour mieux vivre avec.
Des croyances limitantes beaucoup plus répandues en entreprise qu’on pourrait le croire
Nous avons dressé ici une liste de 10 convictions que nous partageons chez 1min30, et qui impactent très directement notre pratique du marketing. Nous vous les soumettons : réfléchissez à chacune d’elles. Essayez de comprendre en quoi vous la partagez, ne la partagez pas, et pourquoi. Des axes de progression évidents devraient se dégager. Et vous permettre d’aborder le marketing sous un nouveau jour.
Face à ces croyances limitantes, quelles convictions ?
La transparence est l’un des meilleurs moyens de tester vos idées concrètement. Vous ne gagnerez pas grand-chose à cacher vos idées innovantes. Vous les améliorerez certainement en les confrontant aux autres, et c’est dans leur mise en œuvre que vous devrez faire la différence.
Savoir écouter, c’est bénéficier de l’intelligence collective, toujours plus riche que l’intelligence individuelle. Le tout est supérieur à la somme des individus. L’expérience de chacun s’enrichit de celle des autres, et ce travail collaboratif, formalisé ou non, n’est possible que grâce à l’écoute.
Le succès est rarement — jamais ? — immédiat, et c’est en se trompant en testant, en essayant que les idées maturent. La persévérance ne paie pas toujours, mais son absence n’aboutit que très rarement à un résultat.
Le bébé qui commence à apprendre à marcher prend un énorme risque. Pire que ça : son échec est certain. C’est parce qu’il prend ce risque un certain nombre de fois, qu’il réitère et tire de nouveaux enseignements de chaque échec, qu’il finira par savoir marcher.
Digitalisation ou pas, le succès – des personnes, des offres, des services des produits, des idées… – repose sur un éternel triptyque : notoriété, image réputation. Et bâtir une notoriété, une image, une réputation passe forcément par l’exposition. Il est important de savoir saisir toute occasion de prendre la parole et de s’exposer aux autres. De soigner son personal branding et penser à choisir la meilleure stratégie digitale (Inbound).
Entre insistance et maladresse, la limite est ténue. Mais il ne faut pas hésiter à relancer ses interlocuteurs avec calme et élégance, que ce soit un prospect, un client, un journaliste, un consultant ou un fournisseur. Il faut poser les questions, même celles qui fâchent, jusqu’à obtenir la réponse, positive ou négative, dont vous avez besoin pour continuer d’avancer. Il faut assumer la contradiction, oser tenir tête, partager ses convictions, même les plus poil-à-gratter.
On n’est jamais prêt avant d’agir, parce que c’est précisément l’action qui permet de l’être. Better done than perfect dit la maxime américaine. C’est tellement vrai…. Vous pouvez toujours corriger modifier, peaufiner les choses dans un second temps mais tant que quelque chose n’est pas vu des autres, il n’existe pas.
Vous développez peut-être les idées les plus innovantes et brillantes qui soient. En revanche, rappelez-vous que toute idée peut être enrichie. Par l’intelligence collective, par la cocréation, par l’expérience de chacun. L’écoute est le fondement de tout travail collaboratif de cette nature. Faites preuve de bienveillance dans votre écoute : vous gagnerez peut-être beaucoup à avoir su changer d’avis.
Il faut être prêt à ne pas plaire à tout le monde pour réussir ? Voire le chercher. Il faut s’y préparer, apprendre à lâcher prise pour ne pas vivre constamment à travers le regard des autres. Votre singularité est votre différenciation, alors cultivez-la.
Au même titre que la peur de l’échec, un ego fort et une autosatisfaction développée au détriment des autres, parce qu’il est incompatible avec toute production collective et que celle-ci sera toujours supérieure à la production individuelle, mène à l’échec. Il y a tellement à apprendre des autres que quels qu’ils soient, du plus modeste au plus brillant, vous sortirez toujours gagnant de les avoir écoutés. Sachez préserver votre humilité.
Autodiagnostiquer son niveau de croyances limitantes
Croyances : « processus mental qui fait adhérer à une thèse ou une hypothèse, de façon qu’elle les considère comme vérité, indépendamment des faits, ou de l’absence de faits, confirmant ou infirmant cette thèse ou cette hypothèse » (Wikipedia). En l’occurrence, ces croyances sont limitantes dans la mesure où elles entravent les pratiques marketing.
Nous n’abordons donc pas la question des croyances limitantes sous l’angle du développement personnel. Mais bien sous celui de l’identification de celles qui sont susceptibles d’affecter directement les pratiques marketing mises en œuvre par chacun. Afin d’améliorer ces dernières.
Pour faire évoluer son approche marketing, il est donc utile, dans un premier temps, de réaliser un autodiagnostic. Et d’identifier, parmi ces déterminants, ceux qui constituent potentiellement de vrais axes de progression. Nous avons conçu un test comme une première approche de cette réflexion : il permet de déterminer à quel point votre pratique du marketing est limitée — ou pas — par vos propres croyances. Vouspouvez le trouver ici.
Appuyons nous sur une meilleure connaissance de vos clients, de leurs attitudes et comportements pour enrichir votre stratégie marketing et mobiliser efficacement les leviers digitaux.
Initialement spécialiste des études marketing, j'ai participé au lancement de Netvalue en Asie, contribué au marketing stratégique de MMA, pris part au développement de l'agence DRAFTFCB (aujourd'hui FCB), co-dirigé l'institut d'études H2O.
Mon expérience est désormais au service du marketing digital des clients d'1min30.