Nous avons trop souvent tendance à bloguer pour nous, mettre en avant notre expertise, avec notre propre jargon technique, sans être intelligible par nos clients.
En commettant cette erreur nous bloguons plus pour nos concurrents ou confrères qui sont les seuls à même de nous comprendre – ils utilisent le même language les mêmes codes – que pour nos clients qui ne posent pas toujours les problématiques de la même façon que nous et n’utilisent pas les mêmes mots.
Vu comme ça, est ce que cela en vaut vraiment la peine? Bloguer prend du temps – beaucoup de temps – demande une discipline de fer, et de la créativité pour se renouveler régulièrement… N’avons nous pas mieux à faire que de nourrir nos concurrents?
Poser la question, c’est y répondre… Avant de bloguer, il est primordial de définir sa cible de lecteur et de se mettre dans sa peau pour que chaque note soit une réponse à une question qu’il se pose … et qu’il va poser à son moteur de recherche favori, pour que chaque note permette de s’approcher de lui, de l’apprivoiser… comme le renard de Saint Exupery. C’est ce qu’on appelle Inbound marketing ou Marketing entrant.
Pour ma part, je blogue – j’essaye de bloguer – pour ma cible de client: les sociétés de services, cabinets d’avocats, d’experts comptables, organismes publics, organismes de formation, etc. J’essaye de parler avec des mots simples compréhensibles de tous, ou d’expliquer les mots compliqués à travers la mise en place du lexique sur mon site. J’essaye aussi de ne pas trop parler de technique: le nouvel algorithme de Google Panda, le Edge Rank de Facebook modifié par la mise en place de la Timeline, etc. Je ne pense pas que cela soit des informations qui intéressent directement mes clients. Mes clients ont besoin de solutions, de stratégies efficaces pour gagner de nouveaux clients, ils n’ont pas besoin de devenir expert Facebook ou Google+
De la même façon un avocat doit penser à ses clients quand il blogue: est ce que ses clients sont des entrepreneurs ou des cadres juridiques dans un grand groupe? Quelles sont les problématiques qui vont interpeller ses clients? etc. Idem pour un expert comptable, un cabinet de conseil, une SSII… selon le profil de sa cible, on ne définira pas la même ligne éditoriale et les mêmes angles rédactionnelles.
Voilà, chers futurs clients, quelques questions à se poser lors de la définition de votre stratégie digitale. N’hésitez pas, d’ailleurs à nous contacter pour réaliser un audit gratuit de votre performance digitale.
Et vous chers confrères et concurrents, car je suis sûr que vous me lisez aussi;-) Qu’en pensez-vous? Pour qui bloguez vous? Pour vos clients ou vos concurrents?
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Les deux, mes clients et concurrents.
Bien sûr ! Il faut bloguer avec les mots de ses cibles, comme lorsqu'on rédige les pages de son site.
Comme toutes les évidences, on a tendance oublier celle-ci. Merci pour le rappel !
(Un concurrent)