Le monde de l’édition est en pleine expansion et il est confronté à l’extension du format numérique et du web. Il favorise cependant quelque chose qui ne peut se remplacer : le matériau, la matière et une mise en page qui n’est possible qu’en édition.
Voici quelques stratégie & conseils pour réaliser votre livre en 6 étapes.
L’écoute est primordiale car elle entretient une certaine compréhension entre le graphiste et le client. Bien souvent, le client arrive à l’agence avec une idée bien précise de ce qu’il veut. Et c’est là que nous intervenons en lui proposant toujours mieux que ce à quoi il s’attend de façon à ne pas agir en simple exécutant.
Il faut donc, après cet entretien, réussir à s’approprier et à intérioriser le sujet de façon à, quelle que soit la création graphique, rester constamment en adéquation avec la demande.
Pour cela, il y a trois critères majeurs :
La création du livre passe par son écriture. La qualité du contenu est évidemment primordiale pour apprécier l’ouvrage. Cependant ce sont les choix graphiques et artistiques qui vont pousser le lecteur a acheter le livre, notamment grâce à la couverture.
C’est le premier regard qui va susciter l’intérêt et inciter le lecteur à prendre le livre dans ses mains et à tourner les pages. Dans le fond, le graphisme passe par la hiérarchisation du texte, la mise en valeur des titres et des mots, afin de donner envie de lire les grandes lignes rien qu’en feuilletant les pages. Le texte doit pouvoir être lu facilement, il faut donc avoir un contenu lisible, rigoureux dans les règles de mise en page. La typographie choisie est donc primordiale pour rendre notre texte agréable à la lecture.
Le graphiste doit également choisir puis respecter un code couleur qui va donner une véritable identité graphique à notre livre. Les éléments graphiques, des formes, des lignes, vont interagir entre eux et former un rendu homogène. Les images, les photos choisies doivent également avoir une cohérence dans la luminosité, les contrastes, les couleurs afin de créer du lien entre elles. L’œil perçoit un tout, un ensemble, qui, formé de tous ses éléments graphiques, participe à la création d’une véritable identité visuelle.
Pour commencer, il faut utiliser un chemin de fer afin d’organiser notre travail, et de pouvoir disposer les premières pages, les premiers titres.
Cela nous permet de clarifier le chemin que prend notre ouvrage. En clair, nous créons un « squelette », la première étape de la création du « corps » du livre. La recherche graphique va ensuite s’élaborer en fonction du thème de l’ouvrage, de notre histoire, ce dont on parle ; tout est fonction de notre sujet, de la personnalité que l’on veut donner au livre, tout dépend de notre stratégie. Quel ton veut-on donner au livre ? Quel aspect ? L’humour ? Le luxe ? La proximité ? L’élégance ? Après le premier rendez-vous avec le client, nous avons une première proposition graphique à présenter et nous pouvons l’expliquer grâce à une planche tendance, qui va donner vie au ton du livre. Si la proposition est retenue, les recherches graphiques peuvent commencer.
En édition, nous pouvons être créatifs, mais il faut vraiment être rigoureux quant à la mise en page des éléments. Le chemin de fer est écrit, le ton est donné, les photos nous ont été envoyées. Nous pouvons travailler sur la forme. La typographie, les couleurs. Une fois que nous avons choisi les éléments graphiques, nous pouvons placer le contenu.
La mission du graphiste est de mettre en page un texte et de le rendre attractif, de donner envie de lire malgré la longueur du paragraphe ! Il doit aussi pouvoir jongler entre les différentes corrections et modifications à apporter à notre ouvrage, car il y en aura toujours !
Le suivi de l’avancée du travail est essentiel, tant pour les éditeurs que pour le client. Pourquoi ? C’est très simple, il permet d’établir un véritable lien de confiance entre les individus, de connaître la progression de chacun en temps voulu. Pour le client, c’est une évidence, il se sent rassuré par deux éléments :
– L’avancée de son travail, la prise en compte de ses attentes et le suivi régulier de son projet.
– L’aspect humain, une rencontre avec l’agence et un échange régulier qui va lui permettre de tisser des liens.
Pour le graphiste, il est également essentiel de tenir au courant, tout au long de son avancée, les éditeurs qui se chargeront des rendez-vous avec le client et d’établir cette relation de confiance avec lui.
Il s’agit bel et bien d’un « triangle de confiance » entre nos trois acteurs : le client, le graphiste et les éditeurs.
Pour la réalisation de notre produit, les lecteurs pourront apprécier l’objet final grâce aux matériaux utilisés qui vont le rendre unique et surtout personnel pour le client. Le format du livre et le choix du papier y participent, ainsi que le type d’impression. Tous ces éléments vont permettre au client de s’approprier à son tour le projet, et de mettre en vente un objet qui lui ressemble.
Satisfait, pourquoi chercherait-il une autre agence pour un autre projet ?
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