Quel qu’en soit inventeur, la technologie blockchain semble s’imposer comme un nouveau standard de gestion d’échanges sur Internet. A l’origine utilisée dans les transactions de Bitcoins, d’autres débouchés sont apparus. Tentons de voir en quoi le webmarketing (Inbound) et la publicité pourraient en bénéficier.
C’est une base de données distribuée, sans centralisation, qui enregistre de manière sécurisée les transactions entre utilisateurs.
A l’origine, il s’agissait des transaction de Bitcoins (digital gold) mais n’importe quel type d’échange peut être stocké par ce biais. Il ne s’agit pas de stocker des fichiers, mais bel et bien des transactions.
Un blockchain peut être privé et réservé à un nombre défini d’acteurs ou au bien public. Dans ce dernier cas, on peut voir le blockchain comme un grand livre public, que tout le monde peut lire et où tout le monde peut publier, mais qui n’est pas effaçable.
Chaque transaction enregistrée est relative à une monnaie programmable, représentant l’unité de l’échange. Bitcoin est l’application la plus connue, mais tout échange quantifiable peut être géré par un blockchain.
Il n’y a pas de centralisation de la sécurité par un tiers. N’importe quel ordinateur peut faire partie d’un blockchain, sans que sa défaillance ne mette en péril les données. Chaque constituant de ce réseau est classiquement appelé un nœud et contient un client blockchain.
Lorsqu’un acteur A déclenche une transaction au profit d’un acteur B …
… et B reçoit alors la transaction.
Dans un schéma classique d’achat d’inventaire tiers, l’annonceur utilise une plateforme pour régler le site qui la diffuse, notamment au coup par click (CPC), ou au coup par mille (CPM).
Mais il est légitime de s’assurer que les clicks ou les affichages sont réels. Aujourd’hui, il faut s’en remettre aux données de la plateforme.
Si chaque affichage ou click était enregistré dans un blockchain spécifique, la fiabilité de ces données serait alors garantie, et l’annonceur assuré de payer des campagnes effectives.
La gestion du caractère privé de nos données de navigations est un point sensible. Les marques cherchent de plus en plus à enregistrer en direct les données de parcours digitaux de leurs clients.
Blockchain permet de pseudonymiser (l’utilisateur est identifié par un pseudonyme qu’il choisit) les transactions. On pourrait donc envisager que les données de parcours soit enregistrées dans un blockchain, afin de fournir un accès massif, sécurisé et quasi anonyme pour analyse.
En plus d’arborer un logo sur son tee-shirt, ou de boire des cafés pour faire comme George, les transactions d’achat du café ou du tee-shirt pourraient elles-mêmes être des éléments constitutifs de nos profils.
Plus besoin de plussoyer une marque ou un produit : l’avoir acheté est sans doute le plus grand signe d’engagement qu’on puisse imaginer.
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