Retour sur la conférence d’Isai : le fonds d’investissement des entrepreneurs internet

Les Mardis du Marketing est un événement hebdomadaire consacré au marketing, organisé par des agences expertes en événementiel: l’Agence 1min30 et Webmarketing & Co’m.

La dix-septième conférence des Mardis du Marketing a eu lieu le mardi 8 mars 2016 avec  Isai.

L’événement s’est tenu au 39 rue de Palestro, au sein du Marketing Space Paris,  un espace de coworking dédié aux métiers du marketing.

Cette conférence a été animée par Jean-David Chamborderon CEO d’Isai le fonds d’investissement des entrepreneurs et co-président de France Digitale. Nous vous proposons de revivre les grands moments de cet événement.

 

A propos d’ISAI et France Digitale

Isai est un fonds d’investissement en capital risque.

France Digitale est une association qui a pour mission de transformer la France en territoire propice au développement des startups, en métropole ou à l’international.

 

Les points clés de la conférence

Jean-David Chamborderon a commencé la conférence en présentant Isai ainsi que France Digitale.

Puis il a donné les points qu’il regardait lorsqu’il souhaite investir dans une startup.

Les critères qu’il prend en compte pour investir dans une entreprise sont :

• L’équipe. Les VC investissent tout d’abord dans l’équipe, avec une préférence pour les entreprises qui ont des co-fondateurs plutôt que des solos founders.
• Le fonds d’investissement regarde aussi si les entrepreneurs ont compris le jeu : est-ce qu’ils considèrent le fonds comme un véritable partenaire et non comme un simple banquier. En effet, le fonds à pour vocation d’accompagner les entrepreneurs durablement. Il est donc primordial pour lui de bien s’entendre avec les entrepreneurs.
• Les VC regardent ensuite le business model. En effet, il est important que les entrepreneurs présentent un business plan générateur de valeur sur le long terme et viable. Même s’il arrive que des VC investissent dans des entreprises qui n’ont pas de business model, comme cela a été le cas pour Jean-David lorsqu’il a investi dans Blablacar. Il avait la conviction que le modèle allait être trouvé, étant donné qu’il avait déjà investi dans Price Minister au début de sa carrière de VC dans un autre fonds, et que le modèle allait être le même. De plus Blablacar avait une traction de 10 000 nouveaux inscrits par mois sans marketing. Preuve évidente que l’entreprise intéressait le public.
• Le dernier point évoqué est le timing. Les VC regardent si le timing et l’environnement concurrentiel sont propices. Jean-David aime investir dans des entreprises qui ne sont pas banales. Il pense que dès qu’une entreprise est à la mode, comme le sont certains services de livraison actuels, il n’est pas intéressant d’y investir car tout le monde va vouloir faire la même chose. Une startup doit avoir quelque chose d’unique pour que le fonds investisse. Par exemple, lorsque ISAI a fait son premier deal avec Blablacar, tout le monde avait critiqué Jean-David en disant que cette startup n’irait nulle part…

Si Jean-David retrouve ces points dans une startup, il aura envie de faire le deal. Et proposera une term sheet.

Pour vous donner un ordre d’idée, un fonds d’investissement reçoit 2000 candidatures de startups par an et investit dans seulement 2 ou 3.

Par la suite, Jean-David a discuté avec le public, notamment de Blablacar et des ambitions de la startup.

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