Ça y est, vous vous êtes décidé, vous voulez devenir consultant ! Félicitations ! Mais entre cette décision et votre premier emploi en tant que consultant, il y a encore du chemin à parcourir. C’est que devenir consultant indépendant n’est pas aussi facile qu’il y paraît. Pas d’inquiétude. Dans cet article, nous allons vous expliquer comment devenir consultant indépendant. Prenez des notes !
Si vous êtes sur cet article, vous savez probablement déjà ce qu’est un consultant indépendant (enfin, on l’espère). Mais c’est toujours bon de le rappeler.
Un consultant est un professionnel expert dans un domaine qui propose ses services aux organisations. Son rôle est d’observer et d’analyser une situation puis d’y apporter des solutions. Il accompagne ensuite leur mise en œuvre.
Il peut se spécialiser dans divers domaines comme les ressources humaines, le management ou encore la relation client. En tant qu’expert dans son domaine, il se doit de se tenir à jour et donc de se former régulièrement. Choisir la bonne formation correspondant à son profil de consultant est un premier pas.
Mais pour devenir consultant indépendant, il ne suffit pas d’avoir des connaissances. Même si la profession n’est pas réglementée, certaines formalités administratives sont indispensables. Voici donc 4 étapes à ne pas oublier pour devenir consultant indépendant.
La première chose à faire avant de devenir consultant indépendant est de choisir votre statut. Vous avez le choix entre la profession libérale ou la création de votre entreprise.
Vous pouvez choisir la micro entreprise, anciennement connue sous le nom du statut auto-entrepreneur. Cette forme juridique est adaptée pour les petites activités. Elle vous permet de payer des cotisations sociales selon votre chiffre d’affaires. Cependant, ce dernier est plafonné à 72 600 euros.
Il est également possible d’opter pour l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL). L’intérêt de ce statut est qu’il permet de séparer votre patrimoine personnel. Très utile en cas de problèmes financiers avec votre entreprise. Pour le reste, l’EIRL possède presque les mêmes caractéristiques que la micro entreprise.
Autre alternative : la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU). Cette entreprise est constituée d’un seul associé. Celui-ci bénéficie de règles allégées par rapport à d’autres statuts et n’engage sa responsabilité qu’à hauteur de son apport.
Peu importe votre choix, vous pouvez en plus opter pour le portage salarial. Un contrat de travail est établi avec une entreprise de portage salarial. Cela vous permet de travailler en indépendant tout en gardant les avantages du salariat.
Que vous choisissiez de travailler chez vous ou de louer un local, il faut absolument domicilier l’entreprise soit chez vous soit auprès d’un centre de domiciliation. Par la même occasion, vous pouvez ouvrir un compte bancaire séparé.
Pensez également à souscrire une assurance professionnelle ! Elle pourrait se révéler très utile en cas de litiges avec un client ou tout autre problème lié à votre activité professionnelle. La rédaction de contrat peut vous sauver la mise dans ce cas là.
Le régime social est directement lié à votre statut et donc à la forme juridique que vous avez choisie. Ne négligez donc pas l’importance de ce choix.
Si vous avez choisi le statut de micro-entrepreneur (micro entreprise), vous êtes alors soumis au régime des travailleurs non-salariés. C’est aussi le cas si vous avez choisi le statut de professionnel libéral.
Si vous avez choisi de créer votre société (hors micro entreprise). La plupart du temps, les consultants indépendants en sont l’unique gérant. Et si vous avez plus de 50 % du capital cela fait de vous le gérant majoritaire. Dans ce cas, vous êtes également soumis au régime des travailleurs non-salariés.
Dernière étape, le régime fiscal. Lui aussi dépend du statut juridique que vous avez sélectionné. Hormis pour le statut de micro-entrepreneur, vous êtes soumis à l’impôt sur les sociétés (IS) si vous travaillez pour le compte d’une entreprise. C’est quelque peu différent si vous avez choisi le portage salarial. Vous êtes alors soumis à l’impôt sur le revenu, et ce même si votre entreprise est soumise à l’IS.
Aussi, en tant que consultant indépendant exerçant sous le statut de EIRL ou SASU, vous êtes soumis à l’impôt sur le revenu sur votre bénéfice non commercial. Il est cependant possible de bénéficier d’abattements fiscaux grâce au régime micro-BNC.
Enfin, sauf si vous avez choisi le statut de micro entreprise, vous devez impérativement facturer la TVA pour toutes vos prestations et les déclarer aux services fiscaux.
Vous avez maintenant votre feuille de route vers votre destination ! Évidemment, ce ne sont que des formalités administratives. Il vous faudra également réfléchir à votre communication, comment cibler votre clientèle… Mais une fois que vous avez coché toutes ces cases, plus rien ne se tient entre vous et votre objectif.
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