Rappelez-vous en juin dernier, un bad buzz a enflammé la toile suite à la condamnation d’une blogueuse pour une critique de restaurant. Ces faits nous amènent à réfléchir sur différentes questions : jusqu’à quelles limites la liberté d’expression est tolérée en France ? Et faut-il mettre en place une procédure judiciaire pour chaque commentaire négatif publié à propos de votre établissement, votre entreprise sur la toile ?
Un restaurant du Cap Ferret a porté plainte contre la blogueuse « L’irrégulière » suite à la publication sur son blog d’un avis négatif qui se retrouvera très bien référencé sur Google lors de recherches sur le restaurant. Celle-ci fut condamnée le 30 juin dernier par le tribunal de grande instance de Bordeaux à changer le titre de son article et à payer 2500€ de dommages et intérêts. Le tribunal a, en effet, jugé que le titre de son article « L’endroit à éviter au Cap-Ferret : Il Giardino” était non seulement critique mais constituait un dénigrement. Ce fut une première en France.
En portant plainte contre la blogueuse, la propriétaire du restaurant pensait protéger son e-réputation :
Mais voilà, suite à la condamnation de la blogueuse, un véritable bad buzz s’est développé sur la toile avec une prolifération de critiques négatives sur Trip Advisor, Google Local etc d’internautes qui ont trouvé que c’était une atteinte à la liberté d’expression, sans compter les nombreux articles des sites d’actualité.
Il ne faut attaquer l’auteur d’un avis négatif que ci celui-ci est insultant ou dénigrant UNIQUEMENT. Afin de ne pas faire d’erreur, car cela est souvent très subjectif d’évaluer le caractère dénigrant d’un avis, il est préférable de se faire conseiller en amont, avant de se lancer dans une procédure , par un avocat spécialisé.
Surveiller son e-réputation et agir pour améliorer celle-ci est aujourd’hui indispensable pour toute entreprise mais attention à ne pas dépasser certaines limites : les procédures judiciaires doivent intervenir en dernier recours. Il vaut mieux mettre en place une véritable stratégie d’e-réputation et de communication institutionnelle qui permettra de « cacher » ces avis négatifs.
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Je vois passer cet article dans mon fil Twitter juste au moment ou je viens d'éditer un article car j'ai reçu un courrier d'avocat me demandant de le supprimer.
Je n'ai aucune idée du plus ou moins buzz que cela pourrait faire, mais si j'avais été "ceux d'en face", je m'y serais pris autrement pour me contacter, la gentillesse est contagieuse. Du coup, j'ai remanié mon article mais je l'ai laissé en place.
Le voici : https://blog.axe-net.fr/convertibe-france-adwords/
J'ai comme la sentation qu'il continuera à se positionner dans google sur le nom de la marque concernée. Qu'en pensez-vous ?
Quant on est de bonne foi, il faut toujours répondre à ces avis négatifs avec objectivité et bienveillance. Il ne faut pas laisser des avis injustifiés polluer votre réputation en ligne