Contresens
Il y a des erreurs qui apparaissent parfois dans les traductions, et pour éviter celles-ci, le mieux est encore de bien les connaître. Le contresens est une des erreurs qu’il est possible pour un traducteur ou bien un outil de traduction automatique de faire quand il va traiter un texte.
Définition Contresens
La signification stricte d’un contresens dans le domaine de la traduction est quand une phrase traduite possède un sens contraire à la phrase initiale. On peut se retrouver avec une phrase traduite avec contresens suite à des raisons comme des fautes d’attention. Cela peut aussi résulter d’une véritable incompréhension de ce que l’auteur a souhaité dire, en raison de mots ambigus.
Selon l’importance de la phrase contenant l’erreur pour ce qui est de l’ensemble du contenu à traduire, ce dernier peut exprimer quelque chose de totalement différent. Cela s’accompagne aussi d’autres soucis, comme le fait de nuire à la cohérence du texte, ou bien d’autres choses.
Exemple de contresens
Une des causes fréquentes d’un contresens est l’oubli de négation, dans les cas où celle-ci a pu nous échapper parce qu’on n’a pas lu le texte avec soin. Ce genre d’erreur peut arriver dans le cas où on traduit un texte technique, pour lesquelles on ne pas déduire si une phrase colle avec le reste. En effet, des instructions sont des actions qui n’ont pas nécessairement de lien logique entre elles.
Ainsi, un traducteur peut traduire une instruction à suivre en son contraire, soit que le texte initial ait dit de tourner un bouton vers la gauche, mais que la traduction faite ait été d’indiquer qu’on tourne celui-ci vers la droite.
Les autres erreurs fréquentes
Faux-sens
On parle de faux sens pour parler de la traduction d’un mot vers un autre qui n’a pas le même sens. Cela peut arriver dans le cas où les mots concernés sont similaires, mais cela risque de donner un sens tout autre au contenu traduit. Prenons l’exemple suivant :
– To become good at drawing, some practice is a necessity.
– Pour devenir bon en dessin, une certaine pratique est une nécessité.
Ici, on fait un usage non convenable du terme français « pratique », qui s’apparente plus à une coutume, quand le texte initial parle du fait de pratiquer la discipline, soit de s’entrainer.
Barbarie
On parle de barbarie dans la traduction pour évoquer le fait de traduire un mot par un autre qui n’existe pas. C’est assez courant actuellement notamment dans la traduction français-anglais, en raison de la fréquence de termes anglophones qui sont utilisés de plus en plus fréquemment dans la langue française. Prenons l’exemple suivant :
– His parents has always been supportive towards his hobbies.
– Ses parents ont toujours été supportifs vis à vis de ses hobbies.
Ici, le traducteur a simplement utilisé un mot qui pourrait exister en français, mais ce mot n’existe pas. D’ailleurs, c’est un mot qui n’a pas d’équivalent direct en français.
Non-sens
Ici, on parle de non-sens quand une erreur de traduction mène à une perte de sens total de la phrase. Il y a des instances où la phrase possède quand même un sens, quoiqu’un tel sens soit erroné, mais il arrive aussi que la phrase ne dise rien de sensé suite à un petit changement. Prenons l’exemple suivant :
Daily practicing one difficult task makes it easier over time.
S’entrainer quotidiennement à une tâche difficile le fait plus simple au fil du temps.
Ici, nous avons une erreur de traduction sur le verbe « make », qui aurait dû être traduit par rendre. C’est une erreur qui est assez simple à faire si on ne fait pas attention.
Solécisme
Ici, il est plutôt question d’erreur de syntaxe que de traduction. Certaines formes de phrases sont acceptables dans une langue donnée, mais pas dans une autre. Prenons l’exemple suivant :
He walked from home to his office because of car traffic.
Il a marché depuis maison à son bureau à cause des bouchons.
C’est une erreur que va surtout faire logiciel de traduction automatique. Ici, le tout est traduit mot à mot, et si chaque mot est bien traduit, la syntaxe est incorrecte. Il est donc nécessaire d’en faire une petite révision.
Conclusion
Dans l’ensemble, il est assez difficile pour un traducteur de ne pas faire de fautes du tout, et les erreurs comme le contresens peuvent aisément arriver. C’est pour cela qu’il est nécessaire pour un de ses collègues de faire une révision de son travail par la suite, mais généralement, le taux d’erreur diminue avec le temps.
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